« il y a un peu plus de 30 ans, en 1991 précisément, Essaouira faisait le choix pionnier et singulier d’enraciner sa refondation et sa renaissance dans l’inépuisable richesse de toutes ses expressions culturelles et artistiques", a rappelé M. Azoulay dans le contexte d’un séminaire de suivi autour des indicateurs thématiques mis en place par l’UNESCO au sujet de la contribution de la culture à la réalisation des objectifs de développement durable fixés par l’ONU à l’horizon 2030.

À travers la validation nationale et internationale de sa stratégie par le ministère de la Culture et l'UNESCO de mesurer scientifiquement les acquis, les enseignements et les faiblesses, la société civile souirie de la Cité des Alizés s’est attelée à la définition d’une feuille de route 2030 qui met en avant le rôle de "la Culture dans la reconquête d’une universalité réconciliée avec le respect, la légitimité et la richesse de toute ses diversités", a expliqué le Conseiller de SM le Roi.

Dans ce processus, le Maroc a été reconnu et choisi pour représenter le monde arabe, tandis qu'Essaouira a été choisie pour incarner, soutenir et expliquer la légitimité et la profondeur de ce choix.
En effet, depuis trois décennies, Essaouira a anticipé ces choix faits aujourd'hui par la communauté internationale, donnant à la culture la place qui lui revient dans les domaines économique, social, philosophique et spirituel.
Les travaux de cet atelier, qui s'est achevé vendredi, ont donc été l'occasion de nourrir et de souligner la légitimité du choix d'Essaouira comme ville reflétant le mieux les indicateurs culturels du plan 2030 de l'UNESCO.