A lire ou à écouter en podcast :
D’un optimisme militant chaque matin, je chute dans le scepticisme, pour ne pas dire un pessimisme, le soir.
Si pour le pays, l’alignement géostratégique des planètes est bien visible, il ne semble pas donner un élan significatif et productif aux élites politiques, économiques et sociales.
Aucune coagulation ne semble se dessiner à l’horizon.
Un problème générationnel d’acteurs, de communication archaïque ou l’absence d’un roman national !
On adopte un court-termisme la peur dans le ventre et le doute dans l’esprit.
Les Marocains sont-ils devenus réfractaires à toute réforme à moyen et long terme.
Certes, ils ont des raisons objectives : où est la charte d’investissement tant de fois annoncée, la loi-cadre de la fiscalité,… et la liste est longue.
Alors, comment casser ce cercle infernal ?
Comment dépasser le fait de ne plus y croire ?
Mon instinct me pousse à penser que seules des micro actions-décisions, à très court terme, de stimulation de la demande (pouvoir d’achat) pourraient créer des ruisseaux d’espoir et rétablir un fleuve tranquille pour réussir le nouveau modèle de développement.
Adnane Benchakroun