Quel est l’état de l’environnement scolaire ?
L’éducation en zone rurale a certes connu une nette amélioration au fil du temps mais reste tout de même loin derrière celle en zone urbaine. L’accès à l’éducation en milieu rural est très souvent entravé par l’insuffisance des infrastructures scolaires et universitaires à proximité des zones d’habitation rurales. Le manque de moyen de transport, et les km de marches ne facilitent pas non plus la décision pour les familles d’envoyer leurs enfants sur le chemin de l’école. Sans oublier l’état des infrastructures scolaires qui laisse souvent à désirer du fait du manque d’entretien et du manque de matériel adapté.
Dans ces cas, certains enfants ne connaîtront pas une scolarisation ou seront pour la première fois inscrits alors qu’ils auront atteint un âge supérieur à la moyenne d’âge pour certaines classes. De plus, l'incapacité d’accueil des écoles publiques en termes d’infrastructure et d’enseignants suffisants peuvent être des facteurs qui affectent la qualité de l’apprentissage.
La deuxième issue pour les parents et les élèves se trouvant être l’enseignement privé n’est pas facilement accessible à tous du fait du coût de la scolarité qui est beaucoup plus élevé que dans les établissements publics. Ce qui est de nature à entraîner un abandon total de la scolarisation.
Des jeunes filles désavantagées
Il y a lieu également de noter la présence d’inégalités entre les sexes. Prenant l’exemple de la Côte d’Ivoire, dans les zones rurales, il est fréquent que les familles décident de scolariser les garçons au détriment des filles. Ceci est très souvent fait en raison du manque de ressources financières suffisantes pour scolariser tous les enfants d’une même famille, alors il faut faire un choix lequel se porte généralement vers le sexe considéré ‘’fort ’’, les garçons. Ces choix ont des conséquences sur la vie de ces jeunes filles qui elles subissent le poids des traditions et se retrouvent souvent mariées de force et précocement.
La scolarisation de la jeune fille en milieu rural présente une problématique qui nécessite beaucoup d’attention et de sensibilisation.
L’enseignement à distance, un nouveau challenge
Avec l’avènement de la crise sanitaire liée à la pandémie du Corona virus, le système d’enseignement à distance a été instauré afin de permettre aux apprenants de poursuivre leurs cursus tout en préservant leur santé. Dans le cas du Maroc par exemple, la difficulté à intégrer ce modèle d’enseignement dans l’éducation en milieu rural s’est avérée être plus importante qu’en milieu urbain où bon nombre d’élèves sont équipés et habitués à l’utilisation de moyens de communications digitaux.
Ces difficultés principalement liées au manque d’équipement technologique nécessaires (Tablettes, téléphones, ordinateurs…) pour les élèves des zones rurales issues de familles démunies ou habitants des zones non couvertes par les réseaux internet représentent un énorme frein pour leur apprentissage suivant ce système. Pour les enseignants, la difficulté se présente aussi au niveau du manque de formation pour mieux cerner et réussir l’encadrement pédagogique à distance d’autant plus que la couverture réseau peu suffisante dans ces zones ne rend pas non plus la tâche facile à ce mode d’enseignement.
L’accès à une éducation de qualité demeure un droit pour tous sans exception et sans différence faite entre des populations du fait de leur milieu ou mode de vie. Des campagnes de sensibilisation doivent être faites auprès des populations, des solutions plus équitables, innovantes et adaptées aux réalités rurales doivent être développées afin de faciliter une insertion plus inclusive dans le système éducatif pour les enfants issus de ces milieux.
Rédigé par Katy Sidibé, la Fondation Tamkine
L’éducation en zone rurale a certes connu une nette amélioration au fil du temps mais reste tout de même loin derrière celle en zone urbaine. L’accès à l’éducation en milieu rural est très souvent entravé par l’insuffisance des infrastructures scolaires et universitaires à proximité des zones d’habitation rurales. Le manque de moyen de transport, et les km de marches ne facilitent pas non plus la décision pour les familles d’envoyer leurs enfants sur le chemin de l’école. Sans oublier l’état des infrastructures scolaires qui laisse souvent à désirer du fait du manque d’entretien et du manque de matériel adapté.
Dans ces cas, certains enfants ne connaîtront pas une scolarisation ou seront pour la première fois inscrits alors qu’ils auront atteint un âge supérieur à la moyenne d’âge pour certaines classes. De plus, l'incapacité d’accueil des écoles publiques en termes d’infrastructure et d’enseignants suffisants peuvent être des facteurs qui affectent la qualité de l’apprentissage.
La deuxième issue pour les parents et les élèves se trouvant être l’enseignement privé n’est pas facilement accessible à tous du fait du coût de la scolarité qui est beaucoup plus élevé que dans les établissements publics. Ce qui est de nature à entraîner un abandon total de la scolarisation.
Des jeunes filles désavantagées
Il y a lieu également de noter la présence d’inégalités entre les sexes. Prenant l’exemple de la Côte d’Ivoire, dans les zones rurales, il est fréquent que les familles décident de scolariser les garçons au détriment des filles. Ceci est très souvent fait en raison du manque de ressources financières suffisantes pour scolariser tous les enfants d’une même famille, alors il faut faire un choix lequel se porte généralement vers le sexe considéré ‘’fort ’’, les garçons. Ces choix ont des conséquences sur la vie de ces jeunes filles qui elles subissent le poids des traditions et se retrouvent souvent mariées de force et précocement.
La scolarisation de la jeune fille en milieu rural présente une problématique qui nécessite beaucoup d’attention et de sensibilisation.
L’enseignement à distance, un nouveau challenge
Avec l’avènement de la crise sanitaire liée à la pandémie du Corona virus, le système d’enseignement à distance a été instauré afin de permettre aux apprenants de poursuivre leurs cursus tout en préservant leur santé. Dans le cas du Maroc par exemple, la difficulté à intégrer ce modèle d’enseignement dans l’éducation en milieu rural s’est avérée être plus importante qu’en milieu urbain où bon nombre d’élèves sont équipés et habitués à l’utilisation de moyens de communications digitaux.
Ces difficultés principalement liées au manque d’équipement technologique nécessaires (Tablettes, téléphones, ordinateurs…) pour les élèves des zones rurales issues de familles démunies ou habitants des zones non couvertes par les réseaux internet représentent un énorme frein pour leur apprentissage suivant ce système. Pour les enseignants, la difficulté se présente aussi au niveau du manque de formation pour mieux cerner et réussir l’encadrement pédagogique à distance d’autant plus que la couverture réseau peu suffisante dans ces zones ne rend pas non plus la tâche facile à ce mode d’enseignement.
L’accès à une éducation de qualité demeure un droit pour tous sans exception et sans différence faite entre des populations du fait de leur milieu ou mode de vie. Des campagnes de sensibilisation doivent être faites auprès des populations, des solutions plus équitables, innovantes et adaptées aux réalités rurales doivent être développées afin de faciliter une insertion plus inclusive dans le système éducatif pour les enfants issus de ces milieux.
Rédigé par Katy Sidibé, la Fondation Tamkine