Le rapport souligne que le Maroc a réalisé des avancées significatives en matière d’accès des filles à l’éducation, notamment ces dernières années. En 2023, plus de 5 millions de filles étaient inscrites dans le système éducatif, représentant 48,2 % des 10,53 millions d'élèves.
Cette progression est particulièrement marquée dans l'enseignement supérieur, où les filles dépassent désormais les garçons en termes d’inscriptions, atteignant plus de 53 % dans les établissements publics.
Cependant, malgré ces avancées, le rapport précise qu'il reste "un long chemin à parcourir pour atteindre l'égalité dans l'éducation". Le secteur de la formation professionnelle enregistre le taux de participation féminine le plus bas, soulignant la nécessité de réformes pour garantir un accès équitable pour toutes les filles, peu importe leur environnement.
Une des conclusions importantes du rapport est l’influence des perceptions familiales sur l'accès à l'éducation. Bien que 92,4 % des chefs de famille estiment que l’éducation est essentielle pour les garçons comme pour les filles, des disparités subsistent.
En milieu rural, près de 10 % des chefs de famille pensent que l’éducation est plus importante pour les garçons, contre seulement 3,53 % en milieu urbain. Cette attitude est souvent liée à l'idée que les garçons seront plus aptes à subvenir aux besoins de leurs parents à l’avenir, tandis que les filles sont perçues comme destinées aux tâches domestiques.
Le rapport met également en lumière un taux élevé de décrochage scolaire en milieu rural, atteignant 41,56 % chez les filles, contre environ 29 % chez les garçons. Cela reflète une préférence persistante pour l'éducation des garçons, souvent aggravée par des difficultés socio-économiques. Dans les familles aux ressources limitées, les garçons sont fréquemment avantagés, un phénomène plus accentué dans les zones rurales.
Le rapport appelle donc à des efforts concertés pour assurer un accès équitable à l'éducation pour tous les Marocains, en particulier les filles. Il insiste sur l’importance d’améliorer les conditions de vie et de sensibiliser les familles à l'importance de l'éducation des filles, non seulement comme un droit, mais aussi comme un investissement pour l'avenir du pays.
Malgré les défis, le rapport du CSEFRS met en lumière des progrès encourageants dans l’éducation des filles au Maroc. Pour que ces progrès se poursuivent, il est crucial de lutter contre les stéréotypes de genre et de promouvoir un environnement éducatif inclusif, permettant à chaque fille de réaliser son potentiel et de contribuer au développement du pays.
Cette progression est particulièrement marquée dans l'enseignement supérieur, où les filles dépassent désormais les garçons en termes d’inscriptions, atteignant plus de 53 % dans les établissements publics.
Cependant, malgré ces avancées, le rapport précise qu'il reste "un long chemin à parcourir pour atteindre l'égalité dans l'éducation". Le secteur de la formation professionnelle enregistre le taux de participation féminine le plus bas, soulignant la nécessité de réformes pour garantir un accès équitable pour toutes les filles, peu importe leur environnement.
Une des conclusions importantes du rapport est l’influence des perceptions familiales sur l'accès à l'éducation. Bien que 92,4 % des chefs de famille estiment que l’éducation est essentielle pour les garçons comme pour les filles, des disparités subsistent.
En milieu rural, près de 10 % des chefs de famille pensent que l’éducation est plus importante pour les garçons, contre seulement 3,53 % en milieu urbain. Cette attitude est souvent liée à l'idée que les garçons seront plus aptes à subvenir aux besoins de leurs parents à l’avenir, tandis que les filles sont perçues comme destinées aux tâches domestiques.
Le rapport met également en lumière un taux élevé de décrochage scolaire en milieu rural, atteignant 41,56 % chez les filles, contre environ 29 % chez les garçons. Cela reflète une préférence persistante pour l'éducation des garçons, souvent aggravée par des difficultés socio-économiques. Dans les familles aux ressources limitées, les garçons sont fréquemment avantagés, un phénomène plus accentué dans les zones rurales.
Le rapport appelle donc à des efforts concertés pour assurer un accès équitable à l'éducation pour tous les Marocains, en particulier les filles. Il insiste sur l’importance d’améliorer les conditions de vie et de sensibiliser les familles à l'importance de l'éducation des filles, non seulement comme un droit, mais aussi comme un investissement pour l'avenir du pays.
Malgré les défis, le rapport du CSEFRS met en lumière des progrès encourageants dans l’éducation des filles au Maroc. Pour que ces progrès se poursuivent, il est crucial de lutter contre les stéréotypes de genre et de promouvoir un environnement éducatif inclusif, permettant à chaque fille de réaliser son potentiel et de contribuer au développement du pays.