Quelle est l'importance de l'éducation aux médias et à l'information ?
Notre société aujourd'hui est marquée par la multiplication et l'accélération des flux d'informations. Les informations entrantes peuvent être utiles, comme elles peuvent avoir des messages cachés et des buts pas nécessairement innocents. L'éducation aux médias et à l'information vise dans sa substance à sensibiliser le public au déchiffrage de tout message.
Nolan Higdon recommande dans son livre “The Anatomy of Fake News”, "utilisez les informations, ne vous faites pas utiliser par elles”.
Elle est aussi un élément essentiel pour lutter contre les discours de haine, la mésinformation et les fake news. Ajoutons à cela qu'elle nous aide à assimiler et à analyser de manière critique et à nous appuyer sur des faits tangibles.
Il est donc nécessaire d'intégrer cette éducation dans les établissements de formation, puisque les jeunes sont plus confrontés à la manipulation médiatique, en raison de leur importante consommation des réseaux sociaux surtout. L’augmentation de la quantité d’informations sur Internet et les réseaux sociaux a renforcé les biais cognitifs, qui nous conduisent par exemple à surestimer la valeur d’une information lorsqu’elle correspond à nos idées et à nos croyances, et d’autre part à sous-estimer et même ignorer les informations qui ne correspondent pas à ce que nous pensons ou croyons.
C’est un filtre à travers lequel nous percevons une réalité qui correspond à nos attentes. Cela nous amène à nous abonner aux pages de certaines personnes, à lire des journaux et à regarder des programmes qui correspondent à nos idées et à ignorer le reste. De ce fait, l'éducation aux médias est la méthode idéale pour changer cette perception et devenir plus agile dans la détection des médias trompeurs.
Il est donc nécessaire d'intégrer cette éducation dans les établissements de formation, puisque les jeunes sont plus confrontés à la manipulation médiatique, en raison de leur importante consommation des réseaux sociaux surtout. L’augmentation de la quantité d’informations sur Internet et les réseaux sociaux a renforcé les biais cognitifs, qui nous conduisent par exemple à surestimer la valeur d’une information lorsqu’elle correspond à nos idées et à nos croyances, et d’autre part à sous-estimer et même ignorer les informations qui ne correspondent pas à ce que nous pensons ou croyons.
C’est un filtre à travers lequel nous percevons une réalité qui correspond à nos attentes. Cela nous amène à nous abonner aux pages de certaines personnes, à lire des journaux et à regarder des programmes qui correspondent à nos idées et à ignorer le reste. De ce fait, l'éducation aux médias est la méthode idéale pour changer cette perception et devenir plus agile dans la détection des médias trompeurs.
Que faire face à la propagande et aux fakes news ?
Les fausses informations envahissent les voies de communication et deviennent virales, les théories du complot infectent internet, et pour faire face à cette problématique il faut :
- Vérifier la source de l'information, puisque les sources des fake news ne sont ni vérifiées ni crédibles.
- Vérifier l'auteur de l'information et sa fiabilité.
- Vérifier la date de l'information.
- Avoir l'esprit critique, ne rien laisser passer et tout remettre en question.
- Ne pas partager les informations trompeuses.
- Dénoncer les fake news en les signalant aux opérateurs des réseaux sociaux.
L'éducation aux médias et à l'information enseigne comment développer fondamentalement la pensée critique chez les jeunes et les adultes. Sa méthodologie apprend à analyser soigneusement les messages et la réalité d'une manière plus objective.
La question qui se pose à la fin est, arrivera-t-on un jour à arrêter de manière radicale la circulation des fausses informations et la manipulation médiatique ?
Rédigé par Aya Founounou, La Fondation Tamkine
#Tamkine_ensemble_nous_reussirons
La question qui se pose à la fin est, arrivera-t-on un jour à arrêter de manière radicale la circulation des fausses informations et la manipulation médiatique ?
Rédigé par Aya Founounou, La Fondation Tamkine
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