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Du cannabis à usage politique .mp3 (5.78 Mo)
D'un grain, une montagne !
Ici, il n’est question ni de se tromper, ni de faire diversion, d’autant plus que l’usage de l’or vert, si tant est qu’il puisse prendre forme dans nos textes régulateurs, nous lever cet embarras où s’empêtrent les consciences, n’est en rien récréatif.
Il semble que les voyants clignent de la même verdure, indiquent en chœur que le cannabis, mis sur la table du parlement, du conseil de gouvernement, du débat public, soit l’objet d’instrumentalisation, de surenchère politique, encore peut-on intercaler dans les interstices de Dame politique la matière religieuse, entendu, qu’elle puisse, à coup sûr, agrémenter le discours y afférant de notoriété, de légitimité, le requinquer de populisme, en faire une robe démagogue, et ces fioritures du politiquement correct.
Tu m’as fait, je t’ai fait ?
Les bruits courent, se bousculent jusqu’à s’aligner sur une même fréquence. Un rendu en cloche, qui teinte en force dans nos conduits auditifs, nous dit qu’il y ait eu transposition, dans le sens où l’on a transvasé ce projet de loi relatif à l’usage du chanvre indien dans le mauvais sac de la politique politicienne, saupoudré de mauvaise foi, et d’inimitié qui aurait pour unique but de compliquer la donne politique, de mettre les bâtons dans les roues de la machine démocratique, déranger par ricochet le processus électoral qu’on voit pointer de son bout imprévisible, qui risque, dit-on, de chambouler le paysage politique jusque-là prégnant.
De beaucoup tombent des nues, peinent à saisir de par l’esprit de ces rouages propres au parti au pouvoir, qui le font marcher contre la mise en train du projet de loi ayant pour visée d’adopter l’usage du chanvre indien à des fins autres que récréatifs.
Certains y vont de vive voix pour adosser cette position jugée aberrante, sur l’échec du PJD à contrecarrer l’amendement apportée au quotient électoral, qui joue à l’encontre du parti en place, du fait qu’il entame d’une bonne poignée le nombre de siège alors acquis à ce dernier.
Et que donc, cette surenchère, dit-on, sur-jouée, eu égard de l’adoption du projet de loi relatif au chanvre indien, ne serait qu’une revanche mal placée, pour avancer son pion sur l’échiquier des coups bas, de ces manœuvres qui siéraient plutôt, selon le dire de certains, à des scènes de ménages, où l’on calcule au bout d’un chemin parcouru le « tu m’as fait, je t’ai fait ».
Ici, il n’est question ni de se tromper, ni de faire diversion, d’autant plus que l’usage de l’or vert, si tant est qu’il puisse prendre forme dans nos textes régulateurs, nous lever cet embarras où s’empêtrent les consciences, n’est en rien récréatif.
Il semble que les voyants clignent de la même verdure, indiquent en chœur que le cannabis, mis sur la table du parlement, du conseil de gouvernement, du débat public, soit l’objet d’instrumentalisation, de surenchère politique, encore peut-on intercaler dans les interstices de Dame politique la matière religieuse, entendu, qu’elle puisse, à coup sûr, agrémenter le discours y afférant de notoriété, de légitimité, le requinquer de populisme, en faire une robe démagogue, et ces fioritures du politiquement correct.
Tu m’as fait, je t’ai fait ?
Les bruits courent, se bousculent jusqu’à s’aligner sur une même fréquence. Un rendu en cloche, qui teinte en force dans nos conduits auditifs, nous dit qu’il y ait eu transposition, dans le sens où l’on a transvasé ce projet de loi relatif à l’usage du chanvre indien dans le mauvais sac de la politique politicienne, saupoudré de mauvaise foi, et d’inimitié qui aurait pour unique but de compliquer la donne politique, de mettre les bâtons dans les roues de la machine démocratique, déranger par ricochet le processus électoral qu’on voit pointer de son bout imprévisible, qui risque, dit-on, de chambouler le paysage politique jusque-là prégnant.
De beaucoup tombent des nues, peinent à saisir de par l’esprit de ces rouages propres au parti au pouvoir, qui le font marcher contre la mise en train du projet de loi ayant pour visée d’adopter l’usage du chanvre indien à des fins autres que récréatifs.
Certains y vont de vive voix pour adosser cette position jugée aberrante, sur l’échec du PJD à contrecarrer l’amendement apportée au quotient électoral, qui joue à l’encontre du parti en place, du fait qu’il entame d’une bonne poignée le nombre de siège alors acquis à ce dernier.
Et que donc, cette surenchère, dit-on, sur-jouée, eu égard de l’adoption du projet de loi relatif au chanvre indien, ne serait qu’une revanche mal placée, pour avancer son pion sur l’échiquier des coups bas, de ces manœuvres qui siéraient plutôt, selon le dire de certains, à des scènes de ménages, où l’on calcule au bout d’un chemin parcouru le « tu m’as fait, je t’ai fait ».
Une politique amorale ?
De beaucoup s’offusquent que le citoyen lambda soit tenu entre le marteau et l’enclume, fasse l’objet d’un marchandage mesquin, et pour cause, un calcul accessoire qui ne l’importe que peu, preuve en est, que de beaucoup ignorent jusqu’à ce que ce quotient électoral voudrait dire en clair.
Pire encore, que ce dernier soit le soubassement d’une mésaventure qui aurait pour titre « règlement de compte » au dépend de l’utile, et du bien commun, soubassement d’une bataille à couteaux tirés autour de l’usage du chanvre indien.
D’autres débriefent ce qui, pour eux, serait un coup de théâtre, d’une autre perspective. Une perspective, et pour emprunter une expression d’usage chez les amateurs du dessin , cavalière, si tant est qu’elle puisse fournir plus de profondeur, et de détails à la chose vue.
D’autres donc, arguent, compte tenu de la sortie tonitruante de l’ex secrétaire du parti, Benkirane , qui, pour le rappeler, a menacé de geler son adhésion au parti si jamais celui-ci s’aventurait à voter pour l’adoption du projet de loi, ceux-là donc, vous disent que le parti serait tiraillé par des vents contraires, qu’il s’agit là d’implosion, que les membres phares du parti de la lampe, et à l’approche des élections, sautent sur tout ce qui serait à même de racheter la crédibilité des uns par rapport aux autres.
Que nous assistons à une guerre intestine. Que le citoyen est laissé pour compte, que la politique perd le nord , qu’en cette dernière ligne droite, la politique se recroqueville sur elle-même, pour ne se faire qu’ en elle-même, que son utilité est bafouée, que ses adeptes seraient là pour gagner au prix de vous perdre…
Hicham Aboumerrouane
De beaucoup s’offusquent que le citoyen lambda soit tenu entre le marteau et l’enclume, fasse l’objet d’un marchandage mesquin, et pour cause, un calcul accessoire qui ne l’importe que peu, preuve en est, que de beaucoup ignorent jusqu’à ce que ce quotient électoral voudrait dire en clair.
Pire encore, que ce dernier soit le soubassement d’une mésaventure qui aurait pour titre « règlement de compte » au dépend de l’utile, et du bien commun, soubassement d’une bataille à couteaux tirés autour de l’usage du chanvre indien.
D’autres débriefent ce qui, pour eux, serait un coup de théâtre, d’une autre perspective. Une perspective, et pour emprunter une expression d’usage chez les amateurs du dessin , cavalière, si tant est qu’elle puisse fournir plus de profondeur, et de détails à la chose vue.
D’autres donc, arguent, compte tenu de la sortie tonitruante de l’ex secrétaire du parti, Benkirane , qui, pour le rappeler, a menacé de geler son adhésion au parti si jamais celui-ci s’aventurait à voter pour l’adoption du projet de loi, ceux-là donc, vous disent que le parti serait tiraillé par des vents contraires, qu’il s’agit là d’implosion, que les membres phares du parti de la lampe, et à l’approche des élections, sautent sur tout ce qui serait à même de racheter la crédibilité des uns par rapport aux autres.
Que nous assistons à une guerre intestine. Que le citoyen est laissé pour compte, que la politique perd le nord , qu’en cette dernière ligne droite, la politique se recroqueville sur elle-même, pour ne se faire qu’ en elle-même, que son utilité est bafouée, que ses adeptes seraient là pour gagner au prix de vous perdre…
Hicham Aboumerrouane