"spoil system"
Le président des États-Unis, Donald Trump, le 20 janvier 2025 à Washington DC. (ALLISON DINNER / MAXPPP)Le président des États-Unis, Donald Trump, le 20 janvier 2025 à Washington DC. (ALLISON DINNER / MAXPPP)
Dès le lendemain de son investiture, le nouveau président américain a annoncé quatre licenciements sur son réseau social, Truth Social. La méthode interroge, même si le "spoil system" des États-Unis ne date pas d'hier.
La purge dans l'administration promise par Donald Trump a connu mardi 21 janvier sa première vague. Le président américain a annoncé le licenciement de quatre personnes. Une annonce faite directement sur son propre réseau social, Truth Social. La méthode est atypique mais c'est un système qui existe aux États-Unis depuis très longtemps.
Le couperet est tombé dans la nuit de lundi à mardi. "You're fired" ("Vous êtes virés"), écrit Trump sur son réseau Truth Social, reprenant le célèbre slogan de son show télévisé. Au premier rang : Mark Milley, l'ancien chef d'état-major des armées, devenue la bête noire de Donald Trump après qu'il l'a qualifié de fasciste. Son portrait a été retiré du Pentagone dès lundi.
Un "spoil system" mis en scène !
Licencié aussi José Andrés, le célèbre cuisinier fondateur de World Central Kitchen, une ONG très présente à Gaza et lors des incendies de Los Angeles. Keisha Lance Bottoms, elle, était une proche conseillère de Joe Biden, pro-vaccin pendant le Covid. Enfin, plus étonnant, le départ de Brian Hook, ancien envoyé spécial pour l'Iran du premier mandat de Donald Trump.
Quatre hauts fonctionnaires qui "ne sont pas alignés avec notre vision", explique le président américain. Beaucoup d'autres vont suivre, menace Trump. "Plus de 1 000 personnes", ajoute-t-il. Une méthode mise en scène de façon spectaculaire cette fois-ci, mais un système qui en réalité ne date pas d'hier. Le "spoil system" existe depuis le XIXe siècle. Environ 4 000 directeurs d'administration sont licenciés tous les quatre ans, à chaque changement de présidence.
Avec RFI
La purge dans l'administration promise par Donald Trump a connu mardi 21 janvier sa première vague. Le président américain a annoncé le licenciement de quatre personnes. Une annonce faite directement sur son propre réseau social, Truth Social. La méthode est atypique mais c'est un système qui existe aux États-Unis depuis très longtemps.
Le couperet est tombé dans la nuit de lundi à mardi. "You're fired" ("Vous êtes virés"), écrit Trump sur son réseau Truth Social, reprenant le célèbre slogan de son show télévisé. Au premier rang : Mark Milley, l'ancien chef d'état-major des armées, devenue la bête noire de Donald Trump après qu'il l'a qualifié de fasciste. Son portrait a été retiré du Pentagone dès lundi.
Un "spoil system" mis en scène !
Licencié aussi José Andrés, le célèbre cuisinier fondateur de World Central Kitchen, une ONG très présente à Gaza et lors des incendies de Los Angeles. Keisha Lance Bottoms, elle, était une proche conseillère de Joe Biden, pro-vaccin pendant le Covid. Enfin, plus étonnant, le départ de Brian Hook, ancien envoyé spécial pour l'Iran du premier mandat de Donald Trump.
Quatre hauts fonctionnaires qui "ne sont pas alignés avec notre vision", explique le président américain. Beaucoup d'autres vont suivre, menace Trump. "Plus de 1 000 personnes", ajoute-t-il. Une méthode mise en scène de façon spectaculaire cette fois-ci, mais un système qui en réalité ne date pas d'hier. Le "spoil system" existe depuis le XIXe siècle. Environ 4 000 directeurs d'administration sont licenciés tous les quatre ans, à chaque changement de présidence.
Avec RFI