Une réalité grandissante
Les inégalités de revenus continuent d’augmenter au Maroc, exacerbées par des différences frappantes entre les zones urbaines et rurales.
D’après les données de l’Enquête nationale sur le niveau de vie des ménages 2022-2023, menée par le Haut-Commissariat au Plan (HCP), la disparité entre les revenus des citadins et des ruraux est alarmante.
Le revenu annuel moyen par ménage est de 89.170 dirhams, mais ce chiffre global masque des écarts considérables.
En milieu urbain, ce revenu moyen atteint 103.520 dirhams, tandis qu'en milieu rural, il chute à 56.047 dirhams.
Ces différences ne se limitent pas aux chiffres, mais sont aussi le reflet de l’accès inégal à l'emploi, à l’éducation et aux infrastructures, contribuant à l’élargissement de la fracture sociale et économique.
D’après les données de l’Enquête nationale sur le niveau de vie des ménages 2022-2023, menée par le Haut-Commissariat au Plan (HCP), la disparité entre les revenus des citadins et des ruraux est alarmante.
Le revenu annuel moyen par ménage est de 89.170 dirhams, mais ce chiffre global masque des écarts considérables.
En milieu urbain, ce revenu moyen atteint 103.520 dirhams, tandis qu'en milieu rural, il chute à 56.047 dirhams.
Ces différences ne se limitent pas aux chiffres, mais sont aussi le reflet de l’accès inégal à l'emploi, à l’éducation et aux infrastructures, contribuant à l’élargissement de la fracture sociale et économique.
Une concentration des richesses préoccupante
Un autre point alarmant révélé par l’enquête est que 72 % des ménages gagnent un revenu inférieur à la moyenne nationale, mettant en évidence une concentration de la richesse entre les mains d’une minorité.
De plus, l'écart entre les revenus les plus élevés et les plus bas a considérablement augmenté, passant de 6,2 en 2019 à 7,1 aujourd’hui.
Cela témoigne d’une inégalité de plus en plus marquée dans la répartition des richesses au sein de la population.
De plus, l'écart entre les revenus les plus élevés et les plus bas a considérablement augmenté, passant de 6,2 en 2019 à 7,1 aujourd’hui.
Cela témoigne d’une inégalité de plus en plus marquée dans la répartition des richesses au sein de la population.
Une grande diversité de situations
Le marché du travail au Maroc présente une grande hétérogénéité, avec des salaires représentant 35,1 % des revenus des ménages, suivis par les transferts publics et privés (21,3 %).
Cependant, cette répartition varie fortement entre les zones urbaines et rurales. En ville, les salaires constituent 36,4 % des revenus, tandis qu’en milieu rural, ils ne représentent que 29,5 %.
Ce dernier chiffre s'explique en grande partie par la prédominance du travail informel et de l'agriculture, secteurs où les revenus sont souvent plus incertains et moins réguliers.
Cependant, cette répartition varie fortement entre les zones urbaines et rurales. En ville, les salaires constituent 36,4 % des revenus, tandis qu’en milieu rural, ils ne représentent que 29,5 %.
Ce dernier chiffre s'explique en grande partie par la prédominance du travail informel et de l'agriculture, secteurs où les revenus sont souvent plus incertains et moins réguliers.
Les solutions pour réduire les inégalités
Face à cette situation préoccupante, plusieurs mesures sont envisagées pour réduire les inégalités et améliorer la situation des ménages les plus fragiles.
L’une des premières pistes est l’augmentation du salaire minimum, afin d’améliorer le pouvoir d’achat des travailleurs les moins rémunérés.
De plus, la régularisation du travail informel, qui touche une large proportion de la population rurale et urbaine, pourrait stabiliser les revenus de nombreux ménages.
Une autre proposition consiste à étendre la couverture sociale, notamment à travers la généralisation de l’assurance maladie et la mise en place d’aides pour les chômeurs.
Ces mesures permettraient de mieux protéger les foyers vulnérables face aux crises économiques et sociales.
Le soutien aux petites et moyennes entreprises (PME) et aux jeunes entrepreneurs est également crucial.
En mettant en place des incitations fiscales et en facilitant l’accès au financement, il serait possible de dynamiser l’économie et de créer de nouveaux emplois dans des secteurs porteurs.
En parallèle, l’investissement dans des secteurs stratégiques comme l’innovation technologique, l’économie verte et l’industrialisation locale serait un moyen efficace de stimuler la croissance inclusive et de mieux redistribuer les richesses à long terme.
L’une des premières pistes est l’augmentation du salaire minimum, afin d’améliorer le pouvoir d’achat des travailleurs les moins rémunérés.
De plus, la régularisation du travail informel, qui touche une large proportion de la population rurale et urbaine, pourrait stabiliser les revenus de nombreux ménages.
Une autre proposition consiste à étendre la couverture sociale, notamment à travers la généralisation de l’assurance maladie et la mise en place d’aides pour les chômeurs.
Ces mesures permettraient de mieux protéger les foyers vulnérables face aux crises économiques et sociales.
Le soutien aux petites et moyennes entreprises (PME) et aux jeunes entrepreneurs est également crucial.
En mettant en place des incitations fiscales et en facilitant l’accès au financement, il serait possible de dynamiser l’économie et de créer de nouveaux emplois dans des secteurs porteurs.
En parallèle, l’investissement dans des secteurs stratégiques comme l’innovation technologique, l’économie verte et l’industrialisation locale serait un moyen efficace de stimuler la croissance inclusive et de mieux redistribuer les richesses à long terme.