Deux ans après en être parti, ce club historique du football français va faire son grand retour en Ligue 1 et ainsi renouer avec sa glorieuse histoire, répondant à la banderole déployée par ses 946 supporters présents au Stade Saint-Symphorien: "Il est l'heure de rendre sa place au peuple vert."
À l'inverse, Metz n'est pas parvenu à rompre avec son histoire récente faite d'allers-retours entre les deux divisions. Les Grenats descendent pour la septième fois en Ligue 2 au XXIe siècle, ce qui constitue un record parmi les cinq grands championnats européens.
Parti avec un désavantage d'un but à remonter (2-1), le club lorrain a d'emblée scié la branche sur laquelle il reposait, quand Papa Diallo a été exclu (6e), coupable d'une semelle sur le genou droit de Dennis Appiah.
Mais curieusement, ce sont bien les joueurs de Laszlo Bölöni qui ont joué avec le plus d'allant, allumant les premières mèches de loin lors du premier quart d'heure. Les Messins ont finalement ouvert le score par Lamine Camara après un centre du capitaine Matthieu Udol (17e).
Le match de la peur
Déjà pris du doute qui habite parfois les favoris, les Stéphanois ont alors joué avec la peur au ventre, ne parvenant pas à éteindre le feu du dragon messin, qui s'est même transformé en incendie quand Georges Mikautadze a obtenu un pénalty au prix d'un effort solitaire sur l'aile gauche (23e).
"Le roi Georges" a débordé Dennis Appiah puis Irvin Cardona, qui l'a déséquilibré. Le Franco-Géorgien s'est chargé lui-même de transformer le pénalty avec réussite, le ballon heurtant un poteau avant d'entrer.
Le N.10 a inscrit son quatorzième but sous ce maillot qu'il n'a pourtant porté que 22 matches cette saison. Au bord de la falaise, les Stéphanois ont alors réagi, réduisant le score par Léo Petrot (35e), seul au deuxième poteau après un corner.
Déjà élevée avant le coup d'envoi, avec des échauffourées entre supporters et sept interpellations, la tension est encore montée d'un cran sur la pelouse et en tribunes. Plusieurs décisions litigieuse y ont participé, au premier rang desquelles l'annulation d'un but pour l'ASSE (64e), l'arbitre estimant qu'Ibrahim Sissoko avait fait faute sur le gardien messin Alexandre Oukidja dans la continuité de sa frappe.
L'enjeu a parfois paralysé les acteurs de ce match de la peur, qui n'ont pas réussi à porter l'estocade finale au terme du temps réglementaire.
"Sainté" a pris l'avantage dans le jeu et au nombre d'occasions, et a finalement été récompensé lors de la prolongation, quand Ibrahima Wadji a inscrit le but de l'égalisation (117e), celui de la montée.
Au bout du suspense, au bout d'eux-mêmes, les Stéphanois ont obtenu ce qu'ils attendaient depuis deux saisons: évoluer en Ligue 1.
À l'inverse, Metz n'est pas parvenu à rompre avec son histoire récente faite d'allers-retours entre les deux divisions. Les Grenats descendent pour la septième fois en Ligue 2 au XXIe siècle, ce qui constitue un record parmi les cinq grands championnats européens.
Parti avec un désavantage d'un but à remonter (2-1), le club lorrain a d'emblée scié la branche sur laquelle il reposait, quand Papa Diallo a été exclu (6e), coupable d'une semelle sur le genou droit de Dennis Appiah.
Mais curieusement, ce sont bien les joueurs de Laszlo Bölöni qui ont joué avec le plus d'allant, allumant les premières mèches de loin lors du premier quart d'heure. Les Messins ont finalement ouvert le score par Lamine Camara après un centre du capitaine Matthieu Udol (17e).
Le match de la peur
Déjà pris du doute qui habite parfois les favoris, les Stéphanois ont alors joué avec la peur au ventre, ne parvenant pas à éteindre le feu du dragon messin, qui s'est même transformé en incendie quand Georges Mikautadze a obtenu un pénalty au prix d'un effort solitaire sur l'aile gauche (23e).
"Le roi Georges" a débordé Dennis Appiah puis Irvin Cardona, qui l'a déséquilibré. Le Franco-Géorgien s'est chargé lui-même de transformer le pénalty avec réussite, le ballon heurtant un poteau avant d'entrer.
Le N.10 a inscrit son quatorzième but sous ce maillot qu'il n'a pourtant porté que 22 matches cette saison. Au bord de la falaise, les Stéphanois ont alors réagi, réduisant le score par Léo Petrot (35e), seul au deuxième poteau après un corner.
Déjà élevée avant le coup d'envoi, avec des échauffourées entre supporters et sept interpellations, la tension est encore montée d'un cran sur la pelouse et en tribunes. Plusieurs décisions litigieuse y ont participé, au premier rang desquelles l'annulation d'un but pour l'ASSE (64e), l'arbitre estimant qu'Ibrahim Sissoko avait fait faute sur le gardien messin Alexandre Oukidja dans la continuité de sa frappe.
L'enjeu a parfois paralysé les acteurs de ce match de la peur, qui n'ont pas réussi à porter l'estocade finale au terme du temps réglementaire.
"Sainté" a pris l'avantage dans le jeu et au nombre d'occasions, et a finalement été récompensé lors de la prolongation, quand Ibrahima Wadji a inscrit le but de l'égalisation (117e), celui de la montée.
Au bout du suspense, au bout d'eux-mêmes, les Stéphanois ont obtenu ce qu'ils attendaient depuis deux saisons: évoluer en Ligue 1.