Poème en musique de Adnane Benchakroun
Pour ceux qui aiment encore lire : Poème de Adnane Benchakroun
Vive la clause, pour nous, elle fait foi.
Le temps m'a forgé de ses mille épreuves,
Et des réformes, je crains les manœuvres.
Les lois du passé, je veux qu'elles demeurent,
Car pour les anciens, elles sont protectrices et sûres.
Je brandis ce drapeau, ce fier talisman,
Qui protège nos droits des souffles du vent.
Les jeunes viendront, porteurs de nouvelles règles,
Mais nous, les aînés, refusons ces pièges.
Vive la clause qui sauve les acquis,
Gardienne fidèle de nos jours assagis.
Les tempêtes de l'avenir sont à l'horizon,
Mais je garde mon port, sûr et sans abandon.
Quand vient la réforme, elle brise les chaînes,
Mais je tiens mes droits, loin de ses contraintes.
Les jeunes s'engagent dans ces mondes changeants,
Tandis que je veille sur mon vieux serment.
Dans cette bataille des âges en duel,
Je garde la paix, car ma clause est mon sel.
Les promesses s'effacent pour les générations,
Mais pour moi, l'acquis est ma fondation.
L'équité s'effrite sous ces nouvelles lois,
Mais mon bouclier brille, protégé sous foi.
Je suis un senior, et je chante sans peur,
Vive la clause, elle garde mon honneur.
Et quand les vents tourneront sans répit,
Ma clause, fidèle, me laissera ici.
Que le futur change, qu'il apporte ses cris,
Je suis un ancien, et je garde ma vie.
Dans ce monde mouvant, je reste tranquille,
Car vive la clause qui me rend invincible.
Ainsi, les années passent sans tourment,
Je suis un senior, protégé à jamais, vraiment.
Le poème exprime la fierté d'un senior face aux réformes en saluant la clause du grand-père, qui protège les droits acquis des générations plus âgées.
Ce poème met en lumière la différence de traitement entre les générations et célèbre la protection des seniors face à l'avenir incertain. Le refrain renforce cette idée de résistance tranquille face aux changements inéluctables.