Construire une résilience face aux chocs
Les événements climatiques extrêmes – sécheresses, inondations, cyclones – perturbent les systèmes agricoles, augmentent les coûts des denrées alimentaires et exacerbent l’inflation. Dans des régions dépendantes de l'agriculture, ces chocs se traduisent par une baisse significative du PIB et une augmentation de la pauvreté. Par ailleurs, les infrastructures inadéquates aggravent les effets économiques, rendant la reprise encore plus difficile.
Les chaînes de transmission entre climat, croissance et inflation
Le FMI met en avant plusieurs stratégies pour permettre aux pays émergents de faire face à ces défis :
Bangladesh : En investissant dans des systèmes d’alerte précoce et des infrastructures côtières, le pays a réussi à réduire l’impact des cyclones sur les communautés locales.
Rwanda : L’adoption de politiques agricoles axées sur la résilience climatique a permis d’augmenter la production tout en préservant les écosystèmes.
Pour les pays émergents, l’adaptation aux chocs climatiques est une condition essentielle à la stabilité économique. Une action coordonnée entre gouvernements, acteurs privés et communauté internationale est nécessaire pour réduire les vulnérabilités et assurer une croissance inclusive. La transition vers une économie verte représente non seulement un défi, mais aussi une opportunité de développement durable pour ces nations en plein essor.
Les chaînes de transmission entre climat, croissance et inflation
- Déstabilisation des prix des denrées alimentaires : Les chocs climatiques perturbent l’offre agricole, entraînant une hausse des prix qui pèse sur les consommateurs et alimente l'inflation.
- Baisse des revenus et des investissements : La destruction des cultures et des infrastructures limite les activités économiques et réduit les revenus fiscaux des gouvernements.
- Dégradation des conditions sociales : L’inflation alimentaire et les pertes d'emplois augmentent les inégalités et peuvent provoquer des troubles sociaux.
Le FMI met en avant plusieurs stratégies pour permettre aux pays émergents de faire face à ces défis :
- Investir dans des infrastructures résilientes : Moderniser les systèmes d’irrigation, construire des barrages et améliorer les systèmes de drainage pour réduire l’impact des inondations.
- Promouvoir les assurances climatiques : Soutenir des systèmes d’assurance contre les catastrophes naturelles pour protéger les agriculteurs et les entreprises.
- Renforcer les politiques agricoles : Introduire des techniques agricoles adaptées aux conditions climatiques changeantes et diversifier les cultures.
- Mobiliser des financements verts : Collaborer avec des institutions internationales pour obtenir des fonds destinés à la lutte contre le changement climatique.
Bangladesh : En investissant dans des systèmes d’alerte précoce et des infrastructures côtières, le pays a réussi à réduire l’impact des cyclones sur les communautés locales.
Rwanda : L’adoption de politiques agricoles axées sur la résilience climatique a permis d’augmenter la production tout en préservant les écosystèmes.
Pour les pays émergents, l’adaptation aux chocs climatiques est une condition essentielle à la stabilité économique. Une action coordonnée entre gouvernements, acteurs privés et communauté internationale est nécessaire pour réduire les vulnérabilités et assurer une croissance inclusive. La transition vers une économie verte représente non seulement un défi, mais aussi une opportunité de développement durable pour ces nations en plein essor.