Moult questions se chevauchent, débouchent, en rogne, sur notre petite nature en guise d’oreilles, pour titiller ce pendant de conscience d’un agencement de mots à la déclinaison mauvaise, qui se découpe, sournois, sur notre petit quotidien gangréné de par le virus en place. Un composé qui se décline comme : « Maison menaçant ruine ».
De ces questions bâclés par des nerfs à vif, aux terminaisons rongées, au dénominateur commun : « Pourquoi ? ». Si les victimes se comptent en genre et en nombre, les questions, elles, peinent à brider leurs portées jusqu’à les confondre avec les lettres usuelles . « Pourquoi ne voit-on pas venir la catastrophe ? ».
De ces maisons qui tiennent au fil d’une pensée, au fil du ciel, qu’on peine à peindre de l’urgence qui s’accommode, bon gré, des vivacités d’une palette , que l’on résume au silence-faux-fuyant, jusqu’à ce que détone le « déjà tard » d’un éboulement à vous congestionner ce visage pris au dépourvu, à vous intercaler des trémolos condescendants sur ces pauvres graduations d’une voix prise d’assaut par tout le macabre de l’aventure.
Une dignité couleur pourpre empruntée à qui de droit, qui se décline sur ce qui vous reste de voix qui sonne enrayé et fragile :« Ah les pauvres miséreux ! ».
De ces questions bâclés par des nerfs à vif, aux terminaisons rongées, au dénominateur commun : « Pourquoi ? ». Si les victimes se comptent en genre et en nombre, les questions, elles, peinent à brider leurs portées jusqu’à les confondre avec les lettres usuelles . « Pourquoi ne voit-on pas venir la catastrophe ? ».
De ces maisons qui tiennent au fil d’une pensée, au fil du ciel, qu’on peine à peindre de l’urgence qui s’accommode, bon gré, des vivacités d’une palette , que l’on résume au silence-faux-fuyant, jusqu’à ce que détone le « déjà tard » d’un éboulement à vous congestionner ce visage pris au dépourvu, à vous intercaler des trémolos condescendants sur ces pauvres graduations d’une voix prise d’assaut par tout le macabre de l’aventure.
Une dignité couleur pourpre empruntée à qui de droit, qui se décline sur ce qui vous reste de voix qui sonne enrayé et fragile :« Ah les pauvres miséreux ! ».
Littérature à part, l’on est porté, et notre flair, fouineur, circonspect, à dénicher de ces mots à caractère volant, qui se rapiècent l’un l’autre, pour rendre, vaille que vaille, un constat en réalité titubant, pauvre, quoique circoncis, « to-the-point », boursoufflé d’émotions, d’invectives ou de jurons : « Mon Dieu », « Que fait le gouvernement ? », « Que fait Tel… », « Prévention » et d’autres envolées que nous peinons, ici, à exposer sous l’œil du lecteur.
En somme, à recueillir en vrac nombre de témoignages, de beaucoup s’offusquent de ce qui revient dans leurs expressions comme « laisser aller », comme « irresponsable », sans doute peut-on relever, en filigrane, ce sous-entendu que des vies pouvaient échapper à la faucheuse, que ces demeures pouvaient être colmatées, maintenues dans leurs raideurs, semer ce destin qui colle à leurs crevasses, si, le verbe, supplantant la main, les autorités compétentes se seraient dépêchées pour sauver la donne.
Hicham Aboumerrouane
En somme, à recueillir en vrac nombre de témoignages, de beaucoup s’offusquent de ce qui revient dans leurs expressions comme « laisser aller », comme « irresponsable », sans doute peut-on relever, en filigrane, ce sous-entendu que des vies pouvaient échapper à la faucheuse, que ces demeures pouvaient être colmatées, maintenues dans leurs raideurs, semer ce destin qui colle à leurs crevasses, si, le verbe, supplantant la main, les autorités compétentes se seraient dépêchées pour sauver la donne.
Hicham Aboumerrouane
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