Cependant, cette initiative suscite de nombreuses interrogations. Bien qu'une correspondance de la Wilaya de la région de l’Oriental ait confirmé l’imminence de cette mesure, Nabyl El Houm, secrétaire général de l’Union générale des travailleurs unifiés au Maroc, souligne l’absence de directives officielles claires de la part de la DGSN ou du ministère de l’Intérieur. Ce flou dans la communication soulève des inquiétudes quant à l’impact que cette décision pourrait avoir sur le secteur.

À Casablanca, par exemple, environ 3000 taxis pourraient être affectés, entraînant des conflits potentiels entre les exploitants actuels et les héritiers des titulaires d’agréments décédés. El Houm a appelé à des consultations approfondies entre le ministère de l’Intérieur et les syndicats pour éviter une désorganisation massive. Il préconise également une réforme structurelle du secteur, suggérant un système de cahier des charges permettant aux chauffeurs de collaborer directement avec les autorités, ce qui pourrait transformer profondément le paysage du transport au Maroc.