D’abord repéré en Belgique, le BF.7 a également été détecté en Inde, aux Etats-Unis, au Royaume-Uni, en Allemagne, au Danemark et en France.

Selon les autorités, cette souche est une sous-lignée de BA.5. Autrement dit, il s’agit d’un sous-variant d’Omicron.

"BF.7 aurait un R0 (taux de reproduction du virus) de 10 à 18.6", indiquait le 16 décembre 2022 dans un post Twitter Antoine Flahault, épidémiologiste et directeur de l’Institut de santé globale de l’Université de Genève. 

"Cela signifie qu’une personne contaminée transmettra le virus, en moyenne, à entre 10 et 18,6 autres personnes, contre 5,08 en moyenne pour Omicron” / article de Global Times.

Pour ce qui est des symptômes du sous-variant BF.7, selon Li Tongzeng, un expert médical à l'hôpital Xiaotangshan de Pékin cité dans l’article de Global Times, ils seraient similaires à ceux des autres sous-variants d'Omicron : de la fièvre, de la toux, des maux de gorge, des vomissements et des diarrhées.

"Tous les sous-variants d’Omicron connus à ce jour ne sont pas associés à une symptomatologie particulière, ni à davantage de formes sévères semble-t-il", rassure néanmoins Antoine Flahault.

Ce qui inquiète le plus, c’est la virulence de ce sous-lignage.


Selon Antoine Flahault, toujours sur Twitter, BF.7 échapperait aussi à "l’immunité acquise vaccinale, en ce qui concerne la transmission et les formes légères." Autrement dit, il serait résistant aux vaccins.
 

Dans son post, l'épidémiologiste révèle également que "BF.7 pourrait bien causer une maladie plus grave chez les personnes dont le système immunitaire est plus faible".