Cette actualité fait passer au second plan la possible réintégration de la fédération russe après plus de sept ans de suspension en raison d'un vaste scandale de dopage institutionnel. Seule une poignée de Russes avait pu participer aux épreuves d'athlétisme des Jeux de Tokyo en 2021, sous bannière neutre.
Une levée des sanctions dans ce dossier n'aurait aucun effet immédiat pour les sportifs si World athletics continuait de sanctionner la Russie pour l'invasion de l'Ukraine en février 2022.
A moins d'un an et demi des Jeux olympiques de Paris, la position de l'athlétisme international va être particulièrement scrutée.
Après avoir "recommandé" en février 2022 leur exclusion des compétitions internationales, le Comité international olympique (CIO) a affiché en début d'année sa volonté "d'explorer des moyens" de ramener les sportifs russes et bélarusses dans le giron du sport mondial.
Ce qui a déclenché une demande de "clarifications" d'une trentaine de pays dont la France, la Grande-Bretagne, la Suède, la Pologne, les Etats-Unis et le Canada.
L'instance mondiale semble vouloir baliser le retour des Russes et Bélarusses sous bannière neutre, pour peu qu'ils n'aient "pas activement soutenu la guerre en Ukraine". Encore en phase de "consultations détaillées" avec les fédérations internationales, le CIO n'a fixé aucune échéance.
Coe clair et net
Autre sport majeur de l'olympisme, l'escrime vient d'approuver le retour en compétitions des tireurs des deux pays bannis, également présents ces jours-ci aux Mondiaux féminins de boxe en Inde. Ce qui a entraîné le boycott de la compétition par plusieurs nations.
La situation est urgente: comme pour plusieurs autre sports, la période de qualification pour les Jeux de Paris a déjà débuté en athlétisme, notamment pour le marathon, la marche, les épreuves combinées, les relais et le 10.000 m.
Sur une ligne claire, le Britannique Sebastian Coe, président de World athletics, a affiché depuis le début de l'invasion russe une position hostile au retour des Russes sans évolution importante du conflit.
Sur un autre sujet, le Conseil pourrait acter la fin du long processus de réintégration de la fédération russe, suspendue depuis novembre 2015 suite aux révélations d'un système de dopage institutionnalisé.
L'épilogue d'un feuilleton interminable, entre reconnaissance de la faute, sanctions financières et renouvellement des instances et de leurs pratiques, le tout surveillé par une "taskforce" dédiée.
A l'agenda d'un Conseil chargé, World athletics devrait également durcir et regrouper ses critères d'éligibilité à la catégorie féminine pour les athlètes intersexes et transgenres.
L'instance a consulté ces derniers mois ses fédérations membres avec une "option prioritaire", celle d'exiger une réduction continue du taux de testostérone en dessous de 2,5 nmol/L pendant au moins 24 mois, des conditions plus difficiles que celles des deux règlements actuels.
Une levée des sanctions dans ce dossier n'aurait aucun effet immédiat pour les sportifs si World athletics continuait de sanctionner la Russie pour l'invasion de l'Ukraine en février 2022.
A moins d'un an et demi des Jeux olympiques de Paris, la position de l'athlétisme international va être particulièrement scrutée.
Après avoir "recommandé" en février 2022 leur exclusion des compétitions internationales, le Comité international olympique (CIO) a affiché en début d'année sa volonté "d'explorer des moyens" de ramener les sportifs russes et bélarusses dans le giron du sport mondial.
Ce qui a déclenché une demande de "clarifications" d'une trentaine de pays dont la France, la Grande-Bretagne, la Suède, la Pologne, les Etats-Unis et le Canada.
L'instance mondiale semble vouloir baliser le retour des Russes et Bélarusses sous bannière neutre, pour peu qu'ils n'aient "pas activement soutenu la guerre en Ukraine". Encore en phase de "consultations détaillées" avec les fédérations internationales, le CIO n'a fixé aucune échéance.
Coe clair et net
Autre sport majeur de l'olympisme, l'escrime vient d'approuver le retour en compétitions des tireurs des deux pays bannis, également présents ces jours-ci aux Mondiaux féminins de boxe en Inde. Ce qui a entraîné le boycott de la compétition par plusieurs nations.
La situation est urgente: comme pour plusieurs autre sports, la période de qualification pour les Jeux de Paris a déjà débuté en athlétisme, notamment pour le marathon, la marche, les épreuves combinées, les relais et le 10.000 m.
Sur une ligne claire, le Britannique Sebastian Coe, président de World athletics, a affiché depuis le début de l'invasion russe une position hostile au retour des Russes sans évolution importante du conflit.
"Tant que nous estimerons que l'intégrité du sport est menacée, que les athlètes ukrainiens subissent cette situation, nous ne bougerons pas", assurait-il à l'AFP en septembre 2022. La position de l'instance devrait être rendue publique jeudi.
Sur un autre sujet, le Conseil pourrait acter la fin du long processus de réintégration de la fédération russe, suspendue depuis novembre 2015 suite aux révélations d'un système de dopage institutionnalisé.
L'épilogue d'un feuilleton interminable, entre reconnaissance de la faute, sanctions financières et renouvellement des instances et de leurs pratiques, le tout surveillé par une "taskforce" dédiée.
A l'agenda d'un Conseil chargé, World athletics devrait également durcir et regrouper ses critères d'éligibilité à la catégorie féminine pour les athlètes intersexes et transgenres.
L'instance a consulté ces derniers mois ses fédérations membres avec une "option prioritaire", celle d'exiger une réduction continue du taux de testostérone en dessous de 2,5 nmol/L pendant au moins 24 mois, des conditions plus difficiles que celles des deux règlements actuels.