Lundi, de l'huile a encore été jetée sur le feu: dans un communiqué, le Barça a demandé la démission du président de la Liga Javier Tebas, à la suite des informations de presse selon lesquelles il aurait remis au parquet une lettre impliquant à tort deux anciens présidents du club dans l'affaire "Negreira".
Un tribunal de Barcelone enquête toujours sur la base d'une plainte concernant des versements suspects d'argent, à hauteur de 7,3 M d'EUR, effectués par le club catalan à des sociétés appartenant à l'ancien N.2 de l'arbitrage espagnol, José Maria Enriquez Negreira.
Dans la même journée, le patron de l'UEFA Aleksander Ceferin, qui devrait être reconduit pour un troisième mandat à la tête de l'instance du football européen lors du Congrès de mardi et mercredi à Lisbonne, a affirmé dans un entretien accordé au média slovène Ekipa que le scandale qui touche le Barça "est une des situations les plus graves" qu'il n'ait "jamais vu dans le football".
Il y a dix jours, le 23 mars, l'UEFA avait annoncé l'ouverture d'une enquête concernant une "éventuelle violation du cadre juridique" de l'instance par le FC Barcelone, déjà inculpé depuis le 10 mars en Espagne avec certains de ses anciens dirigeants pour "corruption", "abus de confiance" et "faux en écritures de commerce".
"On ne parle pas de Negreira"
C'est dans ce contexte tendu, en plus de toutes l'attention médiatique portée sur un éventuel retour de Lionel Messi au club cet été, que le Barça, secoué sur le plan institutionnel mais solide sur le terrain, aborde son dernier clasico de la saison.
Les Catalans ont remporté les trois derniers clasicos en date (3-1 en finale de la Supercoupe d'Espagne en janvier en Arabie Saoudite, 1-0 en demi-finale aller de Copa au Madrid le 2 mars, et 2-1 à domicile le 19 mars en Liga), et ne semblent visiblement pas affectés par ces remous judiciaires.
Le Barça, qui sort d'une victoire éclatante chez la lanterne rouge Elche samedi (4-0) en ayant fait souffler les cadres, a déjà dominé le Real il y a deux semaines au Camp Nou lors d'un passionnant match retour de Liga, alors même que "l'affaire Negreira" explosait en Espagne.
Mercredi, Xavi ne pourra toujours pas compter sur Ousmane Dembélé et Pedri, mais devra aussi se passer de Frenkie de Jong et d'Andreas Christensen, tous blessés.
Ancelotti au pied du mur
Au Real, l'humeur est à l'optimisme. Brillante dimanche contre Valladolid (6-0), la "Maison blanche" a pu compter sur Karim Benzema, auteur d'un triplé en six minutes et trente secondes, dont un troisième but acrobatique.
Le technicien italien, qui a promis que le Real allait gagner un trophée cette saison, est au pied du mur: en cas d'élimination mercredi, il n'aura plus d'autre choix que de conserver le titre en Ligue des champions pour tenir parole, étant donné que les Merengues sont distancés de douze points par les Catalans en Liga.
Un tribunal de Barcelone enquête toujours sur la base d'une plainte concernant des versements suspects d'argent, à hauteur de 7,3 M d'EUR, effectués par le club catalan à des sociétés appartenant à l'ancien N.2 de l'arbitrage espagnol, José Maria Enriquez Negreira.
Dans la même journée, le patron de l'UEFA Aleksander Ceferin, qui devrait être reconduit pour un troisième mandat à la tête de l'instance du football européen lors du Congrès de mardi et mercredi à Lisbonne, a affirmé dans un entretien accordé au média slovène Ekipa que le scandale qui touche le Barça "est une des situations les plus graves" qu'il n'ait "jamais vu dans le football".
Il y a dix jours, le 23 mars, l'UEFA avait annoncé l'ouverture d'une enquête concernant une "éventuelle violation du cadre juridique" de l'instance par le FC Barcelone, déjà inculpé depuis le 10 mars en Espagne avec certains de ses anciens dirigeants pour "corruption", "abus de confiance" et "faux en écritures de commerce".
"On ne parle pas de Negreira"
C'est dans ce contexte tendu, en plus de toutes l'attention médiatique portée sur un éventuel retour de Lionel Messi au club cet été, que le Barça, secoué sur le plan institutionnel mais solide sur le terrain, aborde son dernier clasico de la saison.
Les Catalans ont remporté les trois derniers clasicos en date (3-1 en finale de la Supercoupe d'Espagne en janvier en Arabie Saoudite, 1-0 en demi-finale aller de Copa au Madrid le 2 mars, et 2-1 à domicile le 19 mars en Liga), et ne semblent visiblement pas affectés par ces remous judiciaires.
"Les sujets extra-sportifs n'entrent pas dans le vestiaire. On parle de ce que l'on doit corriger, comment se placer... On ne parle pas de Negreira, de Tebas, de l'UEFA... On veut juste prouver qu'on peut les battre à nouveau", a clamé Xavi mardi en conférence de presse.
Le Barça, qui sort d'une victoire éclatante chez la lanterne rouge Elche samedi (4-0) en ayant fait souffler les cadres, a déjà dominé le Real il y a deux semaines au Camp Nou lors d'un passionnant match retour de Liga, alors même que "l'affaire Negreira" explosait en Espagne.
Mercredi, Xavi ne pourra toujours pas compter sur Ousmane Dembélé et Pedri, mais devra aussi se passer de Frenkie de Jong et d'Andreas Christensen, tous blessés.
Ancelotti au pied du mur
Au Real, l'humeur est à l'optimisme. Brillante dimanche contre Valladolid (6-0), la "Maison blanche" a pu compter sur Karim Benzema, auteur d'un triplé en six minutes et trente secondes, dont un troisième but acrobatique.
"Pour moi, le clasico est et sera toujours le match le plus important. On est tout près de la finale, donc on fera tout notre possible pour la jouer. Mais cela ne signifie pas qu'on va chercher à marquer comme des fous. L'idée, c'est de faire un match complet", a résumé Carlo Ancelotti mardi en conférence de presse.
Le technicien italien, qui a promis que le Real allait gagner un trophée cette saison, est au pied du mur: en cas d'élimination mercredi, il n'aura plus d'autre choix que de conserver le titre en Ligue des champions pour tenir parole, étant donné que les Merengues sont distancés de douze points par les Catalans en Liga.