Poème en musique de Adnane Benchakroun
Pour ceux qui aiment encore lire : Poème de Adnane Benchakroun
Nous plongeant dans l'oubli d'un passé bien défait.
À force de rester, à force de stagner,
L'eau pure qui nous portait devient lourd tourmenté.
Cette zone inventée pour nous protéger tous,
S’avère un piège doux qui resserre ses clous.
On s’y croit à l’abri, sans souci ni colère,
Mais l’extérieur bouillonne d’un feu révolutionnaire.
Chaque repère tracé, validé, confirmé,
Est une illusion douce, un leurre mal assumé.
Le monde qui évolue, dehors sans répit,
Nous rappelle à l’audace, à franchir ce qui fuit.
Confort et équilibre se transforment en prison,
Le bonheur s’y fane comme un faux horizon.
Il est temps de sortir, de briser l’armure,
De plonger dans l’inconnu, cette vaste aventure.
L’immobile assoupit, le défi nous réveille,
Sortons de la torpeur, éclairons nos merveilles.
Fuir ce faux « safe space » pour trouver le grand large,
Dans l’instabilité, découvrons notre marge.
Si nous restons figés, tel un arbre en hiver,
Nous périrons sans bruit, privés d’un univers.
La résistance au changement est un cruel fardeau,
Mais renoncer à bouger, c’est sombrer aussitôt.
Le confort se dissout, il devient inconfort,
L'âme crie, le cœur bat, cherche un nouveau ressort.
Changeons d’eau, et plongeons dans des rivières nouvelles,
Loin du calme trompeur de nos vies immortelles.
La peur du dehors nous hante, nous paralyse,
Mais l’audace, elle seule, nos rêves galvanise.
D’un nid devenu froid, partons avec élan,
La zone de confort nous quitte à chaque instant.
À vous de redécouvrir vos chemins oubliés,
Pour mieux vivre demain, loin de l’eau apaisée.
Ainsi nous apprendrons, dans le vent, dans l’espace,
Que l’inconfort est roi quand le confort trépasse.
Ce poème explore la notion de confort et son évolution en inconfort avec le temps.
Le confort, loin d'être permanent, finit par stagner et empêcher le changement. Le poème invite à sortir de cette zone, à affronter l'inconnu, et à se confronter aux défis pour évoluer et se redécouvrir.
La résistance au changement est présentée comme une difficulté naturelle, mais nécessaire pour ne pas sombrer dans l’immobilisme. Il propose que la véritable liberté et la croissance résident dans le mouvement, dans le fait de quitter ce faux sentiment de sécurité pour explorer de nouveaux horizons.
Le poème conclut sur un appel à l’audace et à l’action, incitant à embrasser l’inconfort pour mieux vivre et grandir.