Le Maroc face au défi des compétences : un potentiel encore inexploité et un constat alarmant sur les compétences futures
Le dernier "Indice mondial des compétences futures" de Quacquarelli Symonds (QS) dresse un tableau inquiétant pour le Maroc. Ce baromètre, qui évalue 81 pays sur leur capacité à former les compétences nécessaires pour répondre aux transformations rapides du marché de l’emploi, positionne le Royaume au 78e rang, avec un score de 30,5, bien en dessous de la moyenne mondiale de 50. Bien que le Maroc surpasse la Tunisie et l’Algérie, il reste loin derrière l’Égypte et l’Afrique du Sud, respectivement classées 46e et 58e.
Une évaluation aux multiples critères, l’indice de QS repose sur 17 indicateurs répartis en quatre axes principaux :
Malheureusement, le Maroc semble accuser un retard sur ces fronts stratégiques, un retard qui risque d’aggraver les écarts de compétitivité à l’échelle mondiale.
À l’échelle mondiale, les États-Unis dominent avec un score impressionnant de 97,6, suivis de près par le Royaume-Uni (97,1) et l’Allemagne (94,6). Ces pays montrent un engagement clair envers l’innovation, la formation continue et l’infrastructure technologique. Pour le Maroc, la comparaison met en évidence l’urgence d’un changement de cap. Si l’accès aux outils numériques s’améliore progressivement, leur intégration au sein des universités et entreprises demeure insuffisante.
Le bas du classement du Maroc révèle un défi fondamental : investir massivement dans la formation aux compétences de demain, comme le numérique, l’intelligence artificielle et la transition écologique. Le Royaume ne peut se contenter de demi-mesures si son ambition est de rivaliser dans un monde où les compétences déterminent la compétitivité des nations.
Alors que les jeunes talents marocains brillent à l’international, le pays peine à offrir des opportunités qui leur permettraient de contribuer localement à la transformation économique. La fuite des cerveaux est un symptôme direct de ce manque d’adéquation entre l’offre éducative et les besoins réels du marché.
Bien que la situation soit préoccupante, elle n’est pas irréversible. Le Maroc peut capitaliser sur ses avantages, notamment une jeunesse dynamique et une position stratégique en tant que passerelle entre l’Afrique et l’Europe. Pour cela, des réformes profondes sont nécessaires : renforcer les infrastructures éducatives, promouvoir l’apprentissage tout au long de la vie et encourager les partenariats public-privé pour dynamiser les secteurs d’avenir.
Le Maroc peut-il inverser la tendance et devenir un acteur majeur dans la formation des compétences futures ? Le défi est de taille, mais il est également une opportunité unique de repenser les priorités nationales. La clé réside dans la mise en œuvre de politiques audacieuses, alignées sur les transformations globales, pour que le Royaume puisse réellement s’imposer comme un pôle régional d’innovation et de compétitivité.
Une évaluation aux multiples critères, l’indice de QS repose sur 17 indicateurs répartis en quatre axes principaux :
- Adéquation des compétences, qui examine la capacité des travailleurs à s’adapter aux évolutions économiques et technologiques.
- Préparation académique, évaluant l’accès aux technologies d’apprentissage et la qualité de l’enseignement supérieur.
- Avenir de l’emploi, portant sur les compétences numériques, l’adoption de l’intelligence artificielle et les opportunités liées aux technologies vertes.
- Transformation économique, axée sur la numérisation et la transition écologique.
Malheureusement, le Maroc semble accuser un retard sur ces fronts stratégiques, un retard qui risque d’aggraver les écarts de compétitivité à l’échelle mondiale.
À l’échelle mondiale, les États-Unis dominent avec un score impressionnant de 97,6, suivis de près par le Royaume-Uni (97,1) et l’Allemagne (94,6). Ces pays montrent un engagement clair envers l’innovation, la formation continue et l’infrastructure technologique. Pour le Maroc, la comparaison met en évidence l’urgence d’un changement de cap. Si l’accès aux outils numériques s’améliore progressivement, leur intégration au sein des universités et entreprises demeure insuffisante.
Le bas du classement du Maroc révèle un défi fondamental : investir massivement dans la formation aux compétences de demain, comme le numérique, l’intelligence artificielle et la transition écologique. Le Royaume ne peut se contenter de demi-mesures si son ambition est de rivaliser dans un monde où les compétences déterminent la compétitivité des nations.
Alors que les jeunes talents marocains brillent à l’international, le pays peine à offrir des opportunités qui leur permettraient de contribuer localement à la transformation économique. La fuite des cerveaux est un symptôme direct de ce manque d’adéquation entre l’offre éducative et les besoins réels du marché.
Bien que la situation soit préoccupante, elle n’est pas irréversible. Le Maroc peut capitaliser sur ses avantages, notamment une jeunesse dynamique et une position stratégique en tant que passerelle entre l’Afrique et l’Europe. Pour cela, des réformes profondes sont nécessaires : renforcer les infrastructures éducatives, promouvoir l’apprentissage tout au long de la vie et encourager les partenariats public-privé pour dynamiser les secteurs d’avenir.
Le Maroc peut-il inverser la tendance et devenir un acteur majeur dans la formation des compétences futures ? Le défi est de taille, mais il est également une opportunité unique de repenser les priorités nationales. La clé réside dans la mise en œuvre de politiques audacieuses, alignées sur les transformations globales, pour que le Royaume puisse réellement s’imposer comme un pôle régional d’innovation et de compétitivité.