Qu’est-ce que ChatGPT ? Posons-lui la question directement. « ChatGPT est une application d’intelligence artificielle qui vous permet de discuter avec un robot de manière naturelle », répond l’IA. Il s’agit d’un modèle de traitement du langage créé par la firme de recherche OpenAI et qui utilise la technologie de compréhension du langage humain la plus récente pour comprendre le sens des mots et des phrases et générer des réponses en fonction du contexte.
Son champ d’expertise ? Le Web, dans la plupart de ses langues. L’IA peut rédiger de courts essais, produire une lettre de motivation sur mesure qui séduira à tout coup les futurs patrons et résoudre des équations mathématiques relativement simples. On a vu des exemples de plugiciels pour le gestionnaire de site Web Wordpress programmés de toutes pièces par ChatGPT. Il suffit de demander.
Le robot a fait un véritable buzz et ce sont plus d’un million de personnes qui se sont inscrites pour l’essayer. Il faut dire que OpenAI, l’entreprise derrière le chatbot, n’en est pas à son coup d’essai en matière d’IA. C’est en effet la société derrière DALL-E, le générateur d’images basé sur l’IA qui a beaucoup fait parler lui aussi lors de son lancement. L’outil a divisé les avis, entre les défenseurs de l’évolution technologique et de l’IA, et les défenseurs du droit d’auteur des artistes, menacés par ces créations inspirées d’œuvres existantes entre autres.
C’est un potentiel qui inquiète. Avec les programmeurs, les enseignants ont réagi vivement à l’arrivée de ChatGPT. Le professeur de l’Institut des technologies éducatives de la London School of Economics and Political Science Mike Sharples avertissait avant l’arrivée de ChatGPT de l’impact de ces technologies sur l’école : « Les étudiants vont utiliser l’IA pour rédiger leurs travaux. Les enseignants vont utiliser l’IA pour les corriger. Personne n’apprend, personne ne gagne. S’il y a un temps pour repenser ce modèle, c’est maintenant. »
Et pas seulement le modèle scolaire, mais tous ceux que cette technologie risque d’influencer, ajoute l’expert montréalais en IA et créateur de l’application Waverly, Philippe Beaudoin. « On ne peut pas remettre le génie dans sa lampe. Encadrer l’IA, c’est comme dire qu’on va encadrer les mathématiques. Ça n’a aucun sens. Au contraire, il faut donner accès pour que ça ne termine pas uniquement dans les mains de quelques géants technologiques. »
Son champ d’expertise ? Le Web, dans la plupart de ses langues. L’IA peut rédiger de courts essais, produire une lettre de motivation sur mesure qui séduira à tout coup les futurs patrons et résoudre des équations mathématiques relativement simples. On a vu des exemples de plugiciels pour le gestionnaire de site Web Wordpress programmés de toutes pièces par ChatGPT. Il suffit de demander.
Le robot a fait un véritable buzz et ce sont plus d’un million de personnes qui se sont inscrites pour l’essayer. Il faut dire que OpenAI, l’entreprise derrière le chatbot, n’en est pas à son coup d’essai en matière d’IA. C’est en effet la société derrière DALL-E, le générateur d’images basé sur l’IA qui a beaucoup fait parler lui aussi lors de son lancement. L’outil a divisé les avis, entre les défenseurs de l’évolution technologique et de l’IA, et les défenseurs du droit d’auteur des artistes, menacés par ces créations inspirées d’œuvres existantes entre autres.
C’est un potentiel qui inquiète. Avec les programmeurs, les enseignants ont réagi vivement à l’arrivée de ChatGPT. Le professeur de l’Institut des technologies éducatives de la London School of Economics and Political Science Mike Sharples avertissait avant l’arrivée de ChatGPT de l’impact de ces technologies sur l’école : « Les étudiants vont utiliser l’IA pour rédiger leurs travaux. Les enseignants vont utiliser l’IA pour les corriger. Personne n’apprend, personne ne gagne. S’il y a un temps pour repenser ce modèle, c’est maintenant. »
Et pas seulement le modèle scolaire, mais tous ceux que cette technologie risque d’influencer, ajoute l’expert montréalais en IA et créateur de l’application Waverly, Philippe Beaudoin. « On ne peut pas remettre le génie dans sa lampe. Encadrer l’IA, c’est comme dire qu’on va encadrer les mathématiques. Ça n’a aucun sens. Au contraire, il faut donner accès pour que ça ne termine pas uniquement dans les mains de quelques géants technologiques. »
Repenser l’école… et plus
C’est un problème. Car l’apparente véracité des propos de ChatGPT risque de leurrer plus d’un étudiant un peu paresseux ou malicieux (ou les deux) du secondaire, du cégep ou même de l’université. En informatique, en tout cas, ça inquiète beaucoup. Le populaire forum pour programmeurs Stack Overflow a décidé de le bannir de ses discussions.
« Le problème principal est que même si ses réponses ont de fortes chances d’être erronées, elles ont généralement l’air d’être correctes. Elles sont aussi très faciles à produire par des gens qui n’ont ni l’expertise ni le désir de vérifier si la réponse fournie est factuelle. »
La crainte est identique du côté de l’enseignement. Et rien n’y peut. Le développement de ces applications comme GPT-3 et ChatGPT va en s’accélérant, et tout le monde peine à suivre. DALL-E, du côté de la production d’images numériques, est un autre exemple.
« Il faut se rendre compte qu’on n’a aucune idée encore de ce qui s’en vient, constate Philippe Beaudoin. Il faut trouver le positif. Est-ce qu’on pourra par exemple créer des plans d’étude sur mesure ? »
Sans doute que des versions spécialisées d’un outil comme ChatGPT rendront plus performants des domaines précis d’activité, conclut Philippe Beaudoin. En fait, la solution quant au manque d’encadrement se trouve peut-être dans la technologie elle-même : il suffit probablement de demander à ChatGPT…
Sources : L'éclaireur Fnac et Le Devoir ; réécris et adapté par la Fondation Tamkine
#Tamkine_ensemble_nous_reussirons
Sources : L'éclaireur Fnac et Le Devoir ; réécris et adapté par la Fondation Tamkine
#Tamkine_ensemble_nous_reussirons