Comme on le disait autrefois, dans un quotidien "il n'y a de certain que la date et le prix".
Autrefois, on plaisantait en disant que, dans un quotidien, les seules vérités incontestables étaient la date et le prix. Cette ironie traduit la méfiance que suscitent certains médias, parfois accusés de déformer les faits ou de les adapter à des agendas politiques ou économiques. Mais aujourd'hui, la défiance ne se limite plus aux journaux imprimés. Avec l'avènement des plateformes numériques comme Facebook ou YouTube, la capacité à diffuser des informations, vraies ou fausses, est entre les mains de chacun. Le danger réside dans le fait que ces nouvelles formes de communication, plus rapides et virales, échappent souvent à la vérification des faits.
Prenons par exemple un post Facebook. En quelques clics, une opinion non vérifiée ou une rumeur peut être partagée des milliers de fois, atteignant un public immense en un temps record. Pourtant, cette information n'est pas nécessairement vraie. De la même manière, les influenceurs, ces nouvelles figures de la communication digitale, peuvent, volontairement ou non, propager des idées biaisées ou erronées dans leurs vidéos, influençant des millions de personnes.
Face à ce phénomène, il devient essentiel d'exercer son esprit critique. Il ne suffit plus de lire ou de regarder passivement. Il faut analyser, comparer les sources, vérifier les faits et comprendre les motivations derrière chaque contenu. Cela nécessite une éducation aux médias, une sensibilisation aux dangers des fake news et une vigilance accrue face à l'immédiateté de l'information.
En définitive, qu'il s'agisse d'un article de journal, d'un post sur les réseaux sociaux ou d'une vidéo d'influenceur, la vérité ne s'impose pas d'elle-même. C'est à chacun de la chercher activement, avec discernement et rigueur. Car, comme on le disait autrefois, "il n'y a de certain que la date et le prix".
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Adnane Benchakroun