J'ai regardé les nuages et ces vers de poésie sont tombés du ciel. Je me permet de les partager avec vous
Je ressens le blues de l'hiver, un froid qui traverse ma chair.
Pas de pluie, juste un vent qui murmure,
Dans mon cœur, une lassitude qui perdure.
Je me sens fatigué, épuisé, sans énergie,
Pas malade, Dieu merci, mais l'âme alourdie.
C'est ce Covid, tel un fantôme qui revient,
Qui pèse sur mes épaules, un fardeau non lointain.
La sécheresse aussi, plombe mon moral,
La terre craquelle, un spectacle banal.
Les champs jadis verts, aujourd'hui désolés,
Reflets de nos peines, de nos rêves envolés.
L'inflation gronde, fait râler le monde,
Dans les poches vides, l'espérance s'effondre.
Chaque jour un combat, pour un peu de pain,
Dans ce tourbillon de vie, où va le destin?
Les guerres, hélas, se suivent en cadence,
Une mélodie sombre, privée d'espérance.
Bruits des canons, larmes et désolation,
Sur cette Terre, où est la compassion?
Et ce climat, sous nos yeux, qui se dérègle,
Des saisons confuses, un futur incertain qui interpelle.
La nature crie, implore notre attention,
Mais l'homme, dans sa course, perd sa raison.
Bref, des nuages sombres à l'horizon,
Un tableau gris, dénué de passion.
Mais dans ce slam, je veux aussi espérer,
Que demain sera clair, qu'on saura aimer.
Car même dans l'hiver, il y a une lumière,
Un espoir qui persiste, une force dernière.
Dans chaque cœur, un feu qui peut s'éveiller,
Pour changer le monde, pour aimer, pour rêver.
Alors ce matin, malgré le blues et le froid,
Je choisis de croire, pas pour moi, mais pour ceux après moi.
Pour mes enfants, mes petits-enfants, l'avenir à venir,
Que leur monde soit meilleur, un doux avenir.
Je rêve pour eux d'un ciel plus clair, d'un soleil radieux,
Où les guerres et les peines ne sont que des adieux.
Pour qu'ils marchent dans un monde où règne l'amour,
Où chaque jour est un cadeau, empli de beaux jours.
Je sème l'espoir, pour que leurs cœurs s'épanouissent,
Dans un monde réparé, où la nature fleurit.
Pour eux, je veux croire, lutter, et même rêver,
Que demain sera doux, un monde à réinventer.
Par Adnane Benchkroun