Un portrait sans compromis
Le film "The Apprentice", qui retrace les années formatrices de Donald Trump dans le New York des années 1970 et 1980, a suscité une vive controverse.
Alors que Trump est candidat à la présidentielle américaine, il a déjà annoncé des poursuites judiciaires contre ce biopic sans concession, présenté le 20 mai en compétition au Festival de Cannes.
Réalisé par Ali Abbasi, cinéaste Dano-Iranien faisant ses débuts à Hollywood après avoir été remarqué à Cannes avec "Border" (Prix Un Certain Regard 2018) et "Les nuits de Mashhad" (2022), le film décrit l'ascension de Trump dans le secteur immobilier de New York.
Incarné par Sebastian Stan, Trump est d'abord montré comme un arriviste naïf. Au fur et à mesure qu'il découvre les rouages du pouvoir avec l'aide de son mentor Roy Cohn, interprété par Jeremy Strong, il abandonne ses principes.
Roy Cohn, avocat lié au maccarthysme et à la mafia new-yorkaise, enseigne à Trump ses maximes: "Attaquer, attaquer, attaquer" et "ne jamais rien admettre". Trump finit par trahir Cohn, le laissant seul face à sa maladie du sida.
Alors que Trump est candidat à la présidentielle américaine, il a déjà annoncé des poursuites judiciaires contre ce biopic sans concession, présenté le 20 mai en compétition au Festival de Cannes.
Réalisé par Ali Abbasi, cinéaste Dano-Iranien faisant ses débuts à Hollywood après avoir été remarqué à Cannes avec "Border" (Prix Un Certain Regard 2018) et "Les nuits de Mashhad" (2022), le film décrit l'ascension de Trump dans le secteur immobilier de New York.
Incarné par Sebastian Stan, Trump est d'abord montré comme un arriviste naïf. Au fur et à mesure qu'il découvre les rouages du pouvoir avec l'aide de son mentor Roy Cohn, interprété par Jeremy Strong, il abandonne ses principes.
Roy Cohn, avocat lié au maccarthysme et à la mafia new-yorkaise, enseigne à Trump ses maximes: "Attaquer, attaquer, attaquer" et "ne jamais rien admettre". Trump finit par trahir Cohn, le laissant seul face à sa maladie du sida.
Fiction assumée
Le film commence par une clause de non-responsabilité indiquant que de nombreux événements sont fictifs. Abbasi a expliqué à Vanity Fair vouloir créer une "version punk rock d'un film historique", en conservant une certaine énergie et sans se soucier outre mesure de la véracité des détails.
Dans une scène particulièrement marquante, Trump viole sa première épouse, Ivana (jouée par Maria Bakalova). D'autres scènes montrent Trump prenant des amphétamines ou subissant une liposuccion et une chirurgie capillaire.
Donald Trump a réagi vivement, son équipe de campagne dénonçant une "diffamation purement malveillante" et annonçant des poursuites judiciaires pour des "affirmations totalement fausses".
Steven Cheung, porte-parole de la campagne de Trump, a déclaré à l'AFP que le film est "une pure fiction sensationnaliste basée sur des mensonges depuis longtemps réfutés".
Dans une scène particulièrement marquante, Trump viole sa première épouse, Ivana (jouée par Maria Bakalova). D'autres scènes montrent Trump prenant des amphétamines ou subissant une liposuccion et une chirurgie capillaire.
Donald Trump a réagi vivement, son équipe de campagne dénonçant une "diffamation purement malveillante" et annonçant des poursuites judiciaires pour des "affirmations totalement fausses".
Steven Cheung, porte-parole de la campagne de Trump, a déclaré à l'AFP que le film est "une pure fiction sensationnaliste basée sur des mensonges depuis longtemps réfutés".
Scénario et contextualisation
Le scénario de "The Apprentice" est signé Gabriel Sherman, journaliste ayant suivi le marché immobilier new-yorkais dans les années 2000 et qui a échangé régulièrement avec Trump à cette époque.
Après une semaine de projections, "Emilia Perez" figure parmi les favoris pour succéder à "Anatomie d'une chute" de Justine Triet et offrir une deuxième Palme d'or à Jacques Audiard, après "Dheepan" (2015).
D'autres films ont été très bien reçus, notamment "The Substance" de Coralie Fargeat, avec Demi Moore, qui a obtenu 11 minutes d'applaudissements.
Les films attendus incluent "Le nouveau film sur Naples" de Paolo Sorrentino, "L'amour ouf" de Gilles Lellouche avec Adèle Exarchopoulos et François Civil, et "Les graines du figuier sauvage" de Mohammad Rasoulof. Le palmarès sera dévoilé samedi.
L'odj avec BFMTV
Après une semaine de projections, "Emilia Perez" figure parmi les favoris pour succéder à "Anatomie d'une chute" de Justine Triet et offrir une deuxième Palme d'or à Jacques Audiard, après "Dheepan" (2015).
D'autres films ont été très bien reçus, notamment "The Substance" de Coralie Fargeat, avec Demi Moore, qui a obtenu 11 minutes d'applaudissements.
Les films attendus incluent "Le nouveau film sur Naples" de Paolo Sorrentino, "L'amour ouf" de Gilles Lellouche avec Adèle Exarchopoulos et François Civil, et "Les graines du figuier sauvage" de Mohammad Rasoulof. Le palmarès sera dévoilé samedi.
L'odj avec BFMTV