Analyse Avant-Match :
Ce vendredi janvier, le Maroc affronte les Comores (17 h) dans le cadre de la deuxième journée de la phase de groupes de la Coupe d’Afrique des Nations. Les deux équipes n’ont pas connu la même entrée dans la compétition.
Youssef En-Nesyri de retour ?
Le Maroc, entraîné par Vahid Halilhodzic, s’est imposé face au Ghana au terme d’une partie assez fermée (1-0), grâce à un but tardif de Sofiane Boufal. L’attaquant angevin devrait à nouveau figurer dans le onze de départ des Lions de l’Atlas, à l’inverse de Zakaria Aboukhlal qui devrait faire les frais du retour de Youssef En-Nesyri.
Côté comorien, le premier match de l’histoire du pays en Coupe d’Afrique des Nations a été perdu contre le Gabon (0-1), lundi dernier. Titularisé lors de la première journée, le numéro 10 de l’EA Guingamp Youssouf M’Changama devrait retrouver sa place parmi les Cœlacanthes.
Les compos probables
MAROC. Bounou – Hakimi, Saiss, Aguerd, Masina – Ounahi, Mmaee, Amallah – Boufal, En-Nesysi, El Kaabi. Entraîneur : Vahid Halilhodzic.
Live de la couverture du match :
Tout ce qu’il faut savoir sur le match
Auteurs d’une entrée en lice bien négociée face aux Blacks Stars du Ghana (groupe C), les Lions de l’Atlas disputeront le deuxième « round », contre les Iles Comores, certes, avec la casquette de favoris… Cependant, le football est loin d’être ce sport de pronostics avant-match et seules les 90 minutes décideront de l’équipe qui empochera les 3 points.
Face aux coéquipiers des frères Ayew, les Marocains ont dû faire avec les nombreuses absences qui ont frappé la sélection à la dernière minute. Une attaque largement remaniée pour compenser les blessures de ceux qui ont l’habitude d’y être alignés.
Grâce à leur motivation et leur discipline tactique du début du match jusqu’au coup de sifflet final, les Nationaux se sont imposés grâce à un but salvateur de Boufal mais surtout à un Bounou « Oliver Kahnesque ».
Lors de la deuxième journée, le sélectionneur national, Vahid Halilhodžić, pourrait compter sur le retour de certains de ses cadres, mais surtout sur la confiance acquise par ses jeunes, dont tout un peuple attend toujours le meilleur.
De la confiance, certes, mais de la vigilance surtout
Le piège de miser sur une victoire au premier match pour se projeter dans la suite d’une compétition est toujours à redouter. Et les exemples dans ce sens sont assez nombreux surtout pour le Maroc.
Ceci pour ainsi dire que les matchs sont à négocier l’un après l’autre, chacun selon ses spécificités et les marques distinctives de l’équipe adverse. Sur le papier, tout semble bien aller en faveur des Lions de l’Atlas. Mais, les Iles Comores, après leur premier revers vont, sûrement, être un peu plus réalistes, lors de cette rencontre décisive pour leur qualification.
Les Comores: une première historique… mais ratée
Parfois l’envie et les belles intentions ne suffisent pas. Les Iles Comores, petit Poucet de cette édition, ne sont pas parvenues à concrétiser leur domination face au Gabon. Plus incisifs, les Cœlacanthes ont appris une leçon de réalisme (1-0) face à des Panthères, qui rejoignent le Maroc en tête du groupe C.
Pourtant, les Iles Comores ont montré de bons signes. Elles ont eu le contrôle du match dès le coup de sifflet, s’installant dans le camp gabonais et se procurant plusieurs occasions.
Des absences et de la tactique
Coup de maître de Halilhodžić. Le franco-bosniaque a su bien placer « ses pions » pour infliger un « échec et mat » en fin de compte. En alignant Samy Mmaee en milieu de terrain à la place de Sofyan Amrabet, il a donné plus de solidité à ce secteur du jeu. Mmaee est en même temps capable de remplacer Achraf Hakimi lorsqu’il fait ses montées, tout en diminuant le danger que peuvent créer les frères Ayew. Dans le jeu de tête, il était également très remarquable.
Aboukhlal en attaque a aussi apporté beaucoup de danger, avec sa vivacité et ses mouvements, comme dans l’action sanctionnée par le but victorieux. Il a réussi à bloquer plusieurs joueurs pour laisser un espace vide à Boufal qui n’avait qu’à conclure.
Bounou… L’ange salvateur
Considéré comme l’un des meilleurs gardiens au monde, l’ancien wydadi au visage enfantin mais au caractère affirmé, sait se hisser au meilleur de lui même à force de travail et de concentration.
Capable de diriger ses coéquipiers en défense, il est aussi exemplaire notamment grâce à son tempérament de gagnant et son refus de la défaite. Ces caractéristiques ainsi que ses exploits sur le terrain lui ont permis de sortir une parade magistrale, qui demeurera, à bien des égards, le tournant du match.
S.L. (avec MAP)
Face aux coéquipiers des frères Ayew, les Marocains ont dû faire avec les nombreuses absences qui ont frappé la sélection à la dernière minute. Une attaque largement remaniée pour compenser les blessures de ceux qui ont l’habitude d’y être alignés.
Grâce à leur motivation et leur discipline tactique du début du match jusqu’au coup de sifflet final, les Nationaux se sont imposés grâce à un but salvateur de Boufal mais surtout à un Bounou « Oliver Kahnesque ».
Lors de la deuxième journée, le sélectionneur national, Vahid Halilhodžić, pourrait compter sur le retour de certains de ses cadres, mais surtout sur la confiance acquise par ses jeunes, dont tout un peuple attend toujours le meilleur.
De la confiance, certes, mais de la vigilance surtout
Le piège de miser sur une victoire au premier match pour se projeter dans la suite d’une compétition est toujours à redouter. Et les exemples dans ce sens sont assez nombreux surtout pour le Maroc.
Ceci pour ainsi dire que les matchs sont à négocier l’un après l’autre, chacun selon ses spécificités et les marques distinctives de l’équipe adverse. Sur le papier, tout semble bien aller en faveur des Lions de l’Atlas. Mais, les Iles Comores, après leur premier revers vont, sûrement, être un peu plus réalistes, lors de cette rencontre décisive pour leur qualification.
Les Comores: une première historique… mais ratée
Parfois l’envie et les belles intentions ne suffisent pas. Les Iles Comores, petit Poucet de cette édition, ne sont pas parvenues à concrétiser leur domination face au Gabon. Plus incisifs, les Cœlacanthes ont appris une leçon de réalisme (1-0) face à des Panthères, qui rejoignent le Maroc en tête du groupe C.
Pourtant, les Iles Comores ont montré de bons signes. Elles ont eu le contrôle du match dès le coup de sifflet, s’installant dans le camp gabonais et se procurant plusieurs occasions.
Des absences et de la tactique
Coup de maître de Halilhodžić. Le franco-bosniaque a su bien placer « ses pions » pour infliger un « échec et mat » en fin de compte. En alignant Samy Mmaee en milieu de terrain à la place de Sofyan Amrabet, il a donné plus de solidité à ce secteur du jeu. Mmaee est en même temps capable de remplacer Achraf Hakimi lorsqu’il fait ses montées, tout en diminuant le danger que peuvent créer les frères Ayew. Dans le jeu de tête, il était également très remarquable.
Aboukhlal en attaque a aussi apporté beaucoup de danger, avec sa vivacité et ses mouvements, comme dans l’action sanctionnée par le but victorieux. Il a réussi à bloquer plusieurs joueurs pour laisser un espace vide à Boufal qui n’avait qu’à conclure.
Bounou… L’ange salvateur
Considéré comme l’un des meilleurs gardiens au monde, l’ancien wydadi au visage enfantin mais au caractère affirmé, sait se hisser au meilleur de lui même à force de travail et de concentration.
Capable de diriger ses coéquipiers en défense, il est aussi exemplaire notamment grâce à son tempérament de gagnant et son refus de la défaite. Ces caractéristiques ainsi que ses exploits sur le terrain lui ont permis de sortir une parade magistrale, qui demeurera, à bien des égards, le tournant du match.
S.L. (avec MAP)
Analyse 1ère m-temps :
LE BUT Amallah lance les Lions de l'Atlas
Dans le stade Ahmadou-Ahidjo de Yaoundé (Cameroun), le coup d’envoi entre ces deux nations que tout oppose est donné par les Lions de l'Atlas après le coup de sifflet inaugural de l’arbitre tunisien, Sadok Selmi. Et sans surprise, le premier coup de chaud sur la défense comorienne ne se fait pas attendre. Ayoub El Kaabi est lancé dans la profondeur sur le côté droit. Seul, l'attaquant marocain ajuste un bon centre à destination de Tarik Tissoudali qui, accroché, ne parvient pas à frapper. Mais l'arbitre assistant siffle tardivement un hors-jeu (2e). Quelques instants plus tard, les Comores se procurent de leur côté un coup franc dans le couloir gauche. Le ballon arrive dans la surface de réparation mais personne ne parvient à le reprendre de la tête (4e). Face à eux, les Marocains poursuivent leurs efforts et tentent de créer le danger notamment avec Sofiane Boufal sur le côté droit. Ce dernier frappe d'ailleurs le premier corner marocain, mais Salim Ben Boina, vigilant, repousse des deux poings (7e).
Malgré un début de match plutôt timoré sur le plan de l'engagement et du jeu, le Maroc va finir par concrétiser sa domination. Auteur d'un bon débordement côté droit, Achraf Hakimi remise dans la surface de réparation des Cœlacanthes. Et après un gros cafouillage, le milieu de terrain Selim Amallah crochète une première fois avant de fusiller Ben Boina à bout portant (16e, 1-0). Le match est lancé.
Après avoir ouvert le score, les Marocains cherchent à faire le break rapidement, à l’instar d’Achraf Hakimi (23e), Sofiane Boufal (25e) ou Imran Louza (28e). Mais la défense comorienne veille. À la demi-heure de jeu, la possession de balle reste maghrébine (60 %). Les troupes de Vahid Halilhodzić ne donnent pas l'impression de forcer leur talent et se contentent de faire tourner le ballon. À l’approche de la pause, les Marocains accélèrent. D’abord, Romain Saïss fusille la barre transversale d'un coup de tête surpuissant après un corner parfaitement tiré par Sofiane Boufal (37e). Puis, lancé en profondeur, Ayoub El Kaabi parvient à éliminer Salim Ben Boina mais voit Mohamed Youssouf réaliser un tacle défensif salvateur pour repousser le danger (38e). Pour l'heure, les Lions de l'Atlas maîtrisent leur sujet. Mais tant que le deuxième but n'est pas inscrit, les Marocains restent à portée des Comores.
Au retour des vestiaires, aucun changement n'est à signaler et les Cœlacanthes donnent le coup d'envoi de la seconde période. Et à peine revenu, le Maroc confisque le cuir. Sofiane Boufal essaie de se montrer dangereux via un centre d’abord (47e) qui ne trouve personne, puis sur coup-franc (52e) repoussé par le mur comorien. Les situations marocaines s'enchaîne et les Lions de l'Atlas metttent le feu dans la défense comorienne avec un centre d’Abdou qui file devant le but (55e) et deux balles de break pour Ayoub El-Kaabi (56e, 59e). Mais, bien vernie, la sélection des Comores tient bon et maintient l'espoir.
Dans le stade Ahmadou-Ahidjo de Yaoundé (Cameroun), le coup d’envoi entre ces deux nations que tout oppose est donné par les Lions de l'Atlas après le coup de sifflet inaugural de l’arbitre tunisien, Sadok Selmi. Et sans surprise, le premier coup de chaud sur la défense comorienne ne se fait pas attendre. Ayoub El Kaabi est lancé dans la profondeur sur le côté droit. Seul, l'attaquant marocain ajuste un bon centre à destination de Tarik Tissoudali qui, accroché, ne parvient pas à frapper. Mais l'arbitre assistant siffle tardivement un hors-jeu (2e). Quelques instants plus tard, les Comores se procurent de leur côté un coup franc dans le couloir gauche. Le ballon arrive dans la surface de réparation mais personne ne parvient à le reprendre de la tête (4e). Face à eux, les Marocains poursuivent leurs efforts et tentent de créer le danger notamment avec Sofiane Boufal sur le côté droit. Ce dernier frappe d'ailleurs le premier corner marocain, mais Salim Ben Boina, vigilant, repousse des deux poings (7e).
Malgré un début de match plutôt timoré sur le plan de l'engagement et du jeu, le Maroc va finir par concrétiser sa domination. Auteur d'un bon débordement côté droit, Achraf Hakimi remise dans la surface de réparation des Cœlacanthes. Et après un gros cafouillage, le milieu de terrain Selim Amallah crochète une première fois avant de fusiller Ben Boina à bout portant (16e, 1-0). Le match est lancé.
Après avoir ouvert le score, les Marocains cherchent à faire le break rapidement, à l’instar d’Achraf Hakimi (23e), Sofiane Boufal (25e) ou Imran Louza (28e). Mais la défense comorienne veille. À la demi-heure de jeu, la possession de balle reste maghrébine (60 %). Les troupes de Vahid Halilhodzić ne donnent pas l'impression de forcer leur talent et se contentent de faire tourner le ballon. À l’approche de la pause, les Marocains accélèrent. D’abord, Romain Saïss fusille la barre transversale d'un coup de tête surpuissant après un corner parfaitement tiré par Sofiane Boufal (37e). Puis, lancé en profondeur, Ayoub El Kaabi parvient à éliminer Salim Ben Boina mais voit Mohamed Youssouf réaliser un tacle défensif salvateur pour repousser le danger (38e). Pour l'heure, les Lions de l'Atlas maîtrisent leur sujet. Mais tant que le deuxième but n'est pas inscrit, les Marocains restent à portée des Comores.
Au retour des vestiaires, aucun changement n'est à signaler et les Cœlacanthes donnent le coup d'envoi de la seconde période. Et à peine revenu, le Maroc confisque le cuir. Sofiane Boufal essaie de se montrer dangereux via un centre d’abord (47e) qui ne trouve personne, puis sur coup-franc (52e) repoussé par le mur comorien. Les situations marocaines s'enchaîne et les Lions de l'Atlas metttent le feu dans la défense comorienne avec un centre d’Abdou qui file devant le but (55e) et deux balles de break pour Ayoub El-Kaabi (56e, 59e). Mais, bien vernie, la sélection des Comores tient bon et maintient l'espoir.
Analyse Après-Match :
Opération réussie. Au terme d’une rencontre à sens unique, le Maroc s’est imposé (2-0) contre les Comores. Les hommes de Vahid Halilhodzić ont rapidement ouvert le score grâce à un but de Selim Amallah (16e). Mais face à une résistante défense des Cœlacanthes et surtout un exceptionnel Salim Ben Boina dans les cages, le Maroc a du patienter jusqu’à la fin du match pour sceller sa victoire avec un but de Zakaria Aboukhlal (89e). Un deuxième succès consécutif - après celui contre le Ghana (1-0) - qui permet au Maroc de décrocher sa qualification pour les huitièmes de finale de la CAN 2022.
LE MATCH. Les Lions de l'Atlas croquent les Comores
Dans le stade Ahmadou-Ahidjo de Yaoundé (Cameroun), le coup d’envoi entre ces deux nations que tout oppose est donné par les Lions de l'Atlas après le coup de sifflet inaugural de l’arbitre tunisien, Sadok Selmi. Et sans surprise, le premier coup de chaud sur la défense comorienne ne se fait pas attendre. Ayoub El Kaabi est lancé dans la profondeur sur le côté droit. Seul, l'attaquant marocain ajuste un bon centre à destination de Tarik Tissoudali qui, accroché, ne parvient pas à frapper. Mais l'arbitre assistant siffle tardivement un hors-jeu (2e). Quelques instants plus tard, les Comores se procurent de leur côté un coup franc dans le couloir gauche. Le ballon arrive dans la surface de réparation mais personne ne parvient à le reprendre de la tête (4e). Face à eux, les Marocains poursuivent leurs efforts et tentent de créer le danger notamment avec Sofiane Boufal sur le côté droit. Ce dernier frappe d'ailleurs le premier corner marocain, mais Salim Ben Boina, vigilant, repousse des deux poings (7e).
Malgré un début de match plutôt timoré sur le plan de l'engagement et du jeu, le Maroc va finir par concrétiser sa domination. Auteur d'un bon débordement côté droit, Achraf Hakimi remise dans la surface de réparation des Cœlacanthes. Et après un gros cafouillage, le milieu de terrain Selim Amallah crochète une première fois avant de fusiller Ben Boina à bout portant (16e, 1-0). Le match est lancé.
Après avoir ouvert le score, les Marocains cherchent à faire le break rapidement, à l’instar d’Achraf Hakimi (23e), Sofiane Boufal (25e) ou Imran Louza (28e). Mais la défense comorienne veille. À la demi-heure de jeu, la possession de balle reste maghrébine (60 %). Les troupes de Vahid Halilhodzić ne donnent pas l'impression de forcer leur talent et se contentent de faire tourner le ballon. À l’approche de la pause, les Marocains accélèrent. D’abord, Romain Saïss fusille la barre transversale d'un coup de tête surpuissant après un corner parfaitement tiré par Sofiane Boufal (37e). Puis, lancé en profondeur, Ayoub El Kaabi parvient à éliminer Salim Ben Boina mais voit Mohamed Youssouf réaliser un tacle défensif salvateur pour repousser le danger (38e). Pour l'heure, les Lions de l'Atlas maîtrisent leur sujet. Mais tant que le deuxième but n'est pas inscrit, les Marocains restent à portée des Comores.
Au retour des vestiaires, aucun changement n'est à signaler et les Cœlacanthes donnent le coup d'envoi de la seconde période. Et à peine revenu, le Maroc confisque le cuir. Sofiane Boufal essaie de se montrer dangereux via un centre d’abord (47e) qui ne trouve personne, puis sur coup-franc (52e) repoussé par le mur comorien. Les situations marocaines s'enchaîneng et les Lions de l'Atlas mettent le feu dans la défense comorienne avec un centre d’Abdou qui file devant le but (55e) et deux balles de break pour Ayoub El-Kaabi (56e, 59e). Mais, bien vernie, la sélection des Comores tient bon et maintient l'espoir.
À l'heure de jeu, le Maroc continue de malmener le petit Poucet de cette CAN 2022 et les opportunités pleuvent. Les Cœlacanthes tentent de repartir vers l'avant mais toutes leurs possibilités sont contrées par la défense experte du Maroc. Amallah (72e), Boufal (73e), Hakimi (77e), Aguerd (78e), Saïss (78e), Masina (78e), s'essayent chacun leur tour mais butent systématiquement sur l'excellent Salim Ben Boina. Un gardien qui va toutefois concéder un penalty après une faute indiscutable sur Zakaria Aboukhlal (81e). Mais infranchissable, il s'interpose devant En-Nesiry pour repousser le penalty (83e).
LE MATCH. Les Lions de l'Atlas croquent les Comores
Dans le stade Ahmadou-Ahidjo de Yaoundé (Cameroun), le coup d’envoi entre ces deux nations que tout oppose est donné par les Lions de l'Atlas après le coup de sifflet inaugural de l’arbitre tunisien, Sadok Selmi. Et sans surprise, le premier coup de chaud sur la défense comorienne ne se fait pas attendre. Ayoub El Kaabi est lancé dans la profondeur sur le côté droit. Seul, l'attaquant marocain ajuste un bon centre à destination de Tarik Tissoudali qui, accroché, ne parvient pas à frapper. Mais l'arbitre assistant siffle tardivement un hors-jeu (2e). Quelques instants plus tard, les Comores se procurent de leur côté un coup franc dans le couloir gauche. Le ballon arrive dans la surface de réparation mais personne ne parvient à le reprendre de la tête (4e). Face à eux, les Marocains poursuivent leurs efforts et tentent de créer le danger notamment avec Sofiane Boufal sur le côté droit. Ce dernier frappe d'ailleurs le premier corner marocain, mais Salim Ben Boina, vigilant, repousse des deux poings (7e).
Malgré un début de match plutôt timoré sur le plan de l'engagement et du jeu, le Maroc va finir par concrétiser sa domination. Auteur d'un bon débordement côté droit, Achraf Hakimi remise dans la surface de réparation des Cœlacanthes. Et après un gros cafouillage, le milieu de terrain Selim Amallah crochète une première fois avant de fusiller Ben Boina à bout portant (16e, 1-0). Le match est lancé.
Après avoir ouvert le score, les Marocains cherchent à faire le break rapidement, à l’instar d’Achraf Hakimi (23e), Sofiane Boufal (25e) ou Imran Louza (28e). Mais la défense comorienne veille. À la demi-heure de jeu, la possession de balle reste maghrébine (60 %). Les troupes de Vahid Halilhodzić ne donnent pas l'impression de forcer leur talent et se contentent de faire tourner le ballon. À l’approche de la pause, les Marocains accélèrent. D’abord, Romain Saïss fusille la barre transversale d'un coup de tête surpuissant après un corner parfaitement tiré par Sofiane Boufal (37e). Puis, lancé en profondeur, Ayoub El Kaabi parvient à éliminer Salim Ben Boina mais voit Mohamed Youssouf réaliser un tacle défensif salvateur pour repousser le danger (38e). Pour l'heure, les Lions de l'Atlas maîtrisent leur sujet. Mais tant que le deuxième but n'est pas inscrit, les Marocains restent à portée des Comores.
Au retour des vestiaires, aucun changement n'est à signaler et les Cœlacanthes donnent le coup d'envoi de la seconde période. Et à peine revenu, le Maroc confisque le cuir. Sofiane Boufal essaie de se montrer dangereux via un centre d’abord (47e) qui ne trouve personne, puis sur coup-franc (52e) repoussé par le mur comorien. Les situations marocaines s'enchaîneng et les Lions de l'Atlas mettent le feu dans la défense comorienne avec un centre d’Abdou qui file devant le but (55e) et deux balles de break pour Ayoub El-Kaabi (56e, 59e). Mais, bien vernie, la sélection des Comores tient bon et maintient l'espoir.
À l'heure de jeu, le Maroc continue de malmener le petit Poucet de cette CAN 2022 et les opportunités pleuvent. Les Cœlacanthes tentent de repartir vers l'avant mais toutes leurs possibilités sont contrées par la défense experte du Maroc. Amallah (72e), Boufal (73e), Hakimi (77e), Aguerd (78e), Saïss (78e), Masina (78e), s'essayent chacun leur tour mais butent systématiquement sur l'excellent Salim Ben Boina. Un gardien qui va toutefois concéder un penalty après une faute indiscutable sur Zakaria Aboukhlal (81e). Mais infranchissable, il s'interpose devant En-Nesiry pour repousser le penalty (83e).