Lors du match aller mi-septembre à Amsterdam, trois jours après la fameuse et houleuse réunion entre direction du club et représentants des groupes de supporters, l'OM était au coeur d'une violente tempête.
A la 20e minute de ce match à la Johan-Cruyff Arena, le club provençal a même touché un point bas: il était alors sans président - Pablo Longoria avait pris du recul -, sans entraîneur attitré - Pancho Abardonado assurait l'intérim sur le banc - et il était mené 2-0.
Courageux, les Marseillais ont finalement ramené un point d'Amsterdam (3-3). L'orage s'est apaisé, Gennaro Gattuso est arrivé et quelques signaux encourageants ont été aperçus lors des premiers matches dirigés par l'Italien. En Ligue Europa, les Marseillais sont même en tête du groupe B et peuvent se qualifier dès jeudi pour la suite de la compétition.
En souffrance
Mais à Marseille cette saison, la crise n'est jamais complètement écartée, tout au plus provisoirement éloignée et toujours prête à resurgir. Avant le match retour de jeudi contre les Néerlandais, elle a ainsi repointé le bout de son nez, attirée par des résultats et des prestations de nouveau très alarmants.
L'ancien milieu de terrain de l'AC Milan a aussi parlé de "désastre", de "catastrophe" et de "pire période" depuis son arrivée, ce qui marque un changement de ton assez clair pour quelqu'un qui assurait il y a encore 15 jours être à la tête d'un "vestiaire de +puta madre+".
Mais après avoir beaucoup positivé et beaucoup cajolé ses joueurs, Gattuso a été rattrapé par la réalité d'une équipe en souffrance depuis le début de saison, sans doute affaiblie au mercato et laissée sans repères ni confiance par la crise de septembre et les changements de coaches.
Au bout du compte, Gattuso a déjà dirigé neuf matches de l'OM et il n'a battu que Le Havre et l'AEK Athènes, deux fois. Son équipe est redevenue assez solide mais elle marque trop peu, quels que soient les joueurs offensifs alignés, tous plus décevants les uns que les autres.
"Comme neige au soleil"
Mercredi en conférence de presse, chiffres à la main, le technicien italien a répété qu'il croyait toujours en son groupe mais qu'il était "préoccupé" par son incapacité à trouver "de la continuité sur 90 minutes".
De fait, une certaine colère commence à réapparaître chez les supporters et si l'on ne sait pas quand ni comment elle pourrait exploser, la série à venir de trois matches au Vélodrome (Ajax jeudi, Rennes dimanche, Lyon mercredi) prend des airs de séquence décisive.
A la 20e minute de ce match à la Johan-Cruyff Arena, le club provençal a même touché un point bas: il était alors sans président - Pablo Longoria avait pris du recul -, sans entraîneur attitré - Pancho Abardonado assurait l'intérim sur le banc - et il était mené 2-0.
Courageux, les Marseillais ont finalement ramené un point d'Amsterdam (3-3). L'orage s'est apaisé, Gennaro Gattuso est arrivé et quelques signaux encourageants ont été aperçus lors des premiers matches dirigés par l'Italien. En Ligue Europa, les Marseillais sont même en tête du groupe B et peuvent se qualifier dès jeudi pour la suite de la compétition.
En souffrance
Mais à Marseille cette saison, la crise n'est jamais complètement écartée, tout au plus provisoirement éloignée et toujours prête à resurgir. Avant le match retour de jeudi contre les Néerlandais, elle a ainsi repointé le bout de son nez, attirée par des résultats et des prestations de nouveau très alarmants.
"Pardonnez-moi pour ce langage, mais la deuxième période, c'était une merde, ce n'est pas possible", a ainsi lâché Gattuso, totalement dépité après le sinistre match nul concédé par les siens samedi à Strasbourg.
L'ancien milieu de terrain de l'AC Milan a aussi parlé de "désastre", de "catastrophe" et de "pire période" depuis son arrivée, ce qui marque un changement de ton assez clair pour quelqu'un qui assurait il y a encore 15 jours être à la tête d'un "vestiaire de +puta madre+".
Mais après avoir beaucoup positivé et beaucoup cajolé ses joueurs, Gattuso a été rattrapé par la réalité d'une équipe en souffrance depuis le début de saison, sans doute affaiblie au mercato et laissée sans repères ni confiance par la crise de septembre et les changements de coaches.
Au bout du compte, Gattuso a déjà dirigé neuf matches de l'OM et il n'a battu que Le Havre et l'AEK Athènes, deux fois. Son équipe est redevenue assez solide mais elle marque trop peu, quels que soient les joueurs offensifs alignés, tous plus décevants les uns que les autres.
"Comme neige au soleil"
Mercredi en conférence de presse, chiffres à la main, le technicien italien a répété qu'il croyait toujours en son groupe mais qu'il était "préoccupé" par son incapacité à trouver "de la continuité sur 90 minutes".
"A la première difficulté, on fond comme neige au soleil", a-t-il résumé. "Je vois le visage des joueurs à la première difficulté, ils subissent les évènements. A la première petite chose, on est en difficulté, on fait le signe de croix et arrive ce qui arrive", a-t-il ajouté.
"Je dois réussir a entrer dans leurs têtes pour parvenir à leur donner cette continuité. Mon expérience fait que je me préoccupe de choses qui ne sont pas encore arrivées et que je veux éviter", a encore prévenu Gattuso.
De fait, une certaine colère commence à réapparaître chez les supporters et si l'on ne sait pas quand ni comment elle pourrait exploser, la série à venir de trois matches au Vélodrome (Ajax jeudi, Rennes dimanche, Lyon mercredi) prend des airs de séquence décisive.
"C'est peut-être le moment le plus important de la saison. On peut changer la dynamique", a ainsi jugé mercredi le gardien Pau Lopez. La saison marseillaise ayant déjà connu beaucoup de bas, il est en effet temps de regarder vers le haut.