La troisième minute du temps additionnel de la seconde période a été la seule vraiment passionnante, avec une tête de Harry Kane magnifiquement repoussée au ras du sol par Mike Maignan, pour son retour dans les cages milanaises, alors qu'à l'issue du contre, Divock Origi a trouvé le poteau.
Mais avant cela, Milan a pu goûter à une soirée typique des fins d'hiver à Londres avec sa bruine, sa température tout juste supérieure à zéro et ses bouchons qui ont empêché les équipes d'arriver au stade à temps, retardant de dix minutes le coup d'envoi, comme la veille pour Chelsea-Dortmund.
Au sortir du match aller, les Spurs pouvaient se satisfaire d'avoir à remonter un avantage qui semblait minime (1-0). Mais face à un club italien, c'est déjà une petite montagne à gravir. Surtout quand il s'agit du champion d'Italie, qui avait gardé sa cage inviolée lors de quatre de ses cinq matches précédents, alors que les Londoniens ont perdu quatre de leurs six dernières rencontres. Tottenham espérait que le retour sur le banc d'Antonio Conte, après son opération à la vésicule biliaire, et le fervent soutien des 61.000 spectateurs du Tottenham Hotspur Stadium électriseraient ses joueurs. Il n'en a rien été. Lors du temps réglementaire, Maignan a été bon avec un arrêt après un centre dévié de Kane qui aurait pu le prendre à contre-pied (35e), ou une frappe de Pierre-Emile Hojbjerg en angle fermé qu'il a bien déviée au-dessus de sa barre (64e).
Le duel à distance entre les deux avants-centres, Kane et Olivier Giroud, buteur lors du quart de finale du Mondial au Qatar entre la France et l'Angleterre (2-1), s'est aussi soldé par un match nul et vierge. Kane, hormis son action finale et son centre dévié, n'a été inquiétant que par une tête plongeante assez loin du cadre (68e), alors qu'"Olive", de retour dans une ville où il a brillé avec Arsenal puis Chelsea, a surtout apporté par son pressing et son jeu de déviation. Côté italien, le danger était avant tout venu du très mobile Brahim Diaz, buteur à l'aller et qui a forcé Fraser Foster, le remplaçant d'Hugo Lloris, à une belle parade de près (51e). Dans les vingt dernières minutes, Conte a lancé Richarlison à la place d'un piston, Emerson Royal, espérant que le physique et le jeu aérien du Brésilien feraient la différence.
Mais le corner direct tenté par Son Heung-min, transparent dans ce match, à la 75e, avait déjà des airs d'aveux d'impuissance. Les choses ont encore empiré quand Cristian Romero a reçu un deuxième carton jaune de Clément Turpin pour une intervention en retard sur Théo Hernandez (78e). Et ce sont donc les Lombards, septuples champions d'Europe, qui verront les quarts de finale au printemps, alors qu'en championnat ils ne peuvent, a priori, espérer mieux que la deuxième place derrière Naples.
Pour Tottenham, les huées à la fin match laissent présager que la soupe à la grimace risque fort d'être au menu pour les prochaines semaines. Le club a été éliminé de la Coupe d'Angleterre par une équipe de deuxième division récemment, puis rejoint par Liverpool dans la lutte à la qualification en C1, alors que l'avenir de Conte et de Kane sont en suspens... la pluie londonienne n'a pas fini de tomber sur les Spurs.
Mais avant cela, Milan a pu goûter à une soirée typique des fins d'hiver à Londres avec sa bruine, sa température tout juste supérieure à zéro et ses bouchons qui ont empêché les équipes d'arriver au stade à temps, retardant de dix minutes le coup d'envoi, comme la veille pour Chelsea-Dortmund.
Au sortir du match aller, les Spurs pouvaient se satisfaire d'avoir à remonter un avantage qui semblait minime (1-0). Mais face à un club italien, c'est déjà une petite montagne à gravir. Surtout quand il s'agit du champion d'Italie, qui avait gardé sa cage inviolée lors de quatre de ses cinq matches précédents, alors que les Londoniens ont perdu quatre de leurs six dernières rencontres. Tottenham espérait que le retour sur le banc d'Antonio Conte, après son opération à la vésicule biliaire, et le fervent soutien des 61.000 spectateurs du Tottenham Hotspur Stadium électriseraient ses joueurs. Il n'en a rien été. Lors du temps réglementaire, Maignan a été bon avec un arrêt après un centre dévié de Kane qui aurait pu le prendre à contre-pied (35e), ou une frappe de Pierre-Emile Hojbjerg en angle fermé qu'il a bien déviée au-dessus de sa barre (64e).
Le duel à distance entre les deux avants-centres, Kane et Olivier Giroud, buteur lors du quart de finale du Mondial au Qatar entre la France et l'Angleterre (2-1), s'est aussi soldé par un match nul et vierge. Kane, hormis son action finale et son centre dévié, n'a été inquiétant que par une tête plongeante assez loin du cadre (68e), alors qu'"Olive", de retour dans une ville où il a brillé avec Arsenal puis Chelsea, a surtout apporté par son pressing et son jeu de déviation. Côté italien, le danger était avant tout venu du très mobile Brahim Diaz, buteur à l'aller et qui a forcé Fraser Foster, le remplaçant d'Hugo Lloris, à une belle parade de près (51e). Dans les vingt dernières minutes, Conte a lancé Richarlison à la place d'un piston, Emerson Royal, espérant que le physique et le jeu aérien du Brésilien feraient la différence.
Mais le corner direct tenté par Son Heung-min, transparent dans ce match, à la 75e, avait déjà des airs d'aveux d'impuissance. Les choses ont encore empiré quand Cristian Romero a reçu un deuxième carton jaune de Clément Turpin pour une intervention en retard sur Théo Hernandez (78e). Et ce sont donc les Lombards, septuples champions d'Europe, qui verront les quarts de finale au printemps, alors qu'en championnat ils ne peuvent, a priori, espérer mieux que la deuxième place derrière Naples.
Pour Tottenham, les huées à la fin match laissent présager que la soupe à la grimace risque fort d'être au menu pour les prochaines semaines. Le club a été éliminé de la Coupe d'Angleterre par une équipe de deuxième division récemment, puis rejoint par Liverpool dans la lutte à la qualification en C1, alors que l'avenir de Conte et de Kane sont en suspens... la pluie londonienne n'a pas fini de tomber sur les Spurs.