Les "Blues" de Chelsea ont mis le paquet lors des deux dernières fenêtres de transferts, avec une enveloppe de 680 millions d'euros dépensée, et le nouveau propriétaire américain Todd Boehly croise les doigts pour ne pas voir ses espoirs européens s'envoler.

Son équipe de stars a laissé filer la manche aller à Dortmund, de justesse, mais elle conserve l'espoir de renverser la vapeur devant son public. "Ce n'est que la mi-temps, on doit maintenant jouer à Stamford Bridge, ce sera un match fantastique", a prédit Graham Potter en Allemagne.

Depuis, l'entraîneur nommé début septembre a perdu deux matches sur trois et se trouve dans une situation inconfortable, avec une dixième place en championnat bien éloignée des ambitions et des moyens à disposition.

A l'inverse, le Borussia arrive lancé par une série de dix victoires consécutives en 2023. Cette belle dynamique a même permis aux Jaunes et noirs de revenir à hauteur du Bayern Munich en tête de la Bundesliga.

Si rien n'est joué entre Chelsea et Dortmund, le suspense apparaît moins épais concernant l'autre huitième de finale retour disputé mardi entre Benfica et le Club Bruges, à Lisbonne.

Les Aigles survolent pour l'heure leur championnat, avec huit points d'avance sur le FC Porto, et abordent le retour face aux Belges portés par le succès 2-0 acquis il y a trois semaines à l'extérieur.

Les Portugais ont conservé l'élan de leur automne européen, où ils avaient battu la Juventus et tenu tête au Paris SG, tout l'inverse du Club Bruges.

Les Blauw en Zwart ont connu un coup de froid cet hiver, avec une accumulation de mauvais résultats ayant conduit jusqu'au renvoi de l'entraîneur Carl Hoefkens, remplacé par Scott Parker. Une qualification en quarts ressemblerait à un petit exploit.

Huitièmes de finale retour de Ligue des champions disputés mardi:

(21h00) Chelsea (ENG) - Dortmund (GER)

Benfica (POR) - Club Bruges (BEL)