Un appel à l'aide : Ursula Von Der Leyen face aux géants du secteur :
Le secteur automobile, qui emploie environ 13 millions de personnes et contribue à hauteur de 7 % du PIB de l'Union européenne, est confronté à une multitude de défis. La concurrence de la Chine, notamment dans le domaine des voitures électriques, pèse lourdement sur les épaules des constructeurs. Parallèlement, l'éventualité d'une hausse des droits de douane aux États-Unis, surtout avec le retour de Donald Trump, ajoute une pression supplémentaire sur un marché déjà en difficulté.
Ursula von der Leyen a promis un soutien à l'industrie, envisageant des mesures incitatives pour encourager l'achat de véhicules électriques. Cependant, les constructeurs réclament également plus de flexibilité concernant les nouvelles normes de CO2, entrées en vigueur le 1er janvier 2025. Ces normes imposent des quotas de ventes de véhicules électriques, sous peine de lourdes amendes, ce qui pourrait freiner l'innovation nécessaire à la transition énergétique.
Ola Källenius, président de l'ACEA, a exprimé ses préoccupations dans une lettre à von der Leyen, arguant que des sanctions trop strictes pourraient priver l'industrie des ressources financières indispensables pour innover. En revanche, certains eurodéputés, comme Pascal Canfin, estiment que les constructeurs doivent s'adapter à ces règles, qui ne sont pas nouvelles.
La situation est d'autant plus préoccupante que la part de marché des voitures électriques en Europe a chuté pour la première fois depuis 2020, passant de 14,6 % en 2023 à 13,6 % en 2024. Pendant ce temps, la Chine continue de briller, avec 11 millions de véhicules électriques vendus en 2024, marquant une augmentation de 40 % par rapport à l'année précédente. Face à cette dynamique, l'Europe doit réagir rapidement pour ne pas se laisser distancer dans la course à l'innovation automobile.
Ursula von der Leyen a promis un soutien à l'industrie, envisageant des mesures incitatives pour encourager l'achat de véhicules électriques. Cependant, les constructeurs réclament également plus de flexibilité concernant les nouvelles normes de CO2, entrées en vigueur le 1er janvier 2025. Ces normes imposent des quotas de ventes de véhicules électriques, sous peine de lourdes amendes, ce qui pourrait freiner l'innovation nécessaire à la transition énergétique.
Ola Källenius, président de l'ACEA, a exprimé ses préoccupations dans une lettre à von der Leyen, arguant que des sanctions trop strictes pourraient priver l'industrie des ressources financières indispensables pour innover. En revanche, certains eurodéputés, comme Pascal Canfin, estiment que les constructeurs doivent s'adapter à ces règles, qui ne sont pas nouvelles.
La situation est d'autant plus préoccupante que la part de marché des voitures électriques en Europe a chuté pour la première fois depuis 2020, passant de 14,6 % en 2023 à 13,6 % en 2024. Pendant ce temps, la Chine continue de briller, avec 11 millions de véhicules électriques vendus en 2024, marquant une augmentation de 40 % par rapport à l'année précédente. Face à cette dynamique, l'Europe doit réagir rapidement pour ne pas se laisser distancer dans la course à l'innovation automobile.