Le 1er octobre 2022, après un match entre les clubs rivaux Arema FC et Persebaya Surabaya, dans le stade Kanjuruhan à l'est de l'île de Java, des supporteurs avaient envahi le terrain. La police avait répliqué par des tirs de gaz lacrymogènes dans les gradins bondés et déclenché un vaste mouvement de foule.
Des centaines de spectateurs paniqués s'étaient précipités vers des portes de sortie étroites, et 135 personnes, dont plus de 40 enfants, étaient mortes, étouffées ou écrasées.
La rencontre de championnat disputée mardi a eu lieu dans le sud de Jakarta, dans un stade appartenant à la police, et s'est conclue par la victoire 1-0 de Persebaya. Aucun incident à l'extérieur du stade n'a été rapporté.
La rencontre, qui devait initialement avoir lieu en mars, avait été repoussée afin de pouvoir se tenir sur terrain neutre en raison des risques liés aux supporteurs.
En octobre, la police avait qualifié d'émeute l'envahissement du terrain mais les rescapés avaient dénoncé un usage excessif de la force par les agents.
Le 16 mars, un tribunal a condamné un policier à 18 mois de prison, mais en a acquitté deux autres. L'organisateur du match et son responsable de la sécurité ont également été condamnés. Les compétitions nationales de football avaient été suspendues après le drame avant de pouvoir reprendre début décembre.
L'Indonésie devait par ailleurs accueillir du 20 mai au 11 juin la Coupe du monde des moins de 20 ans, mais elle s'est vu retirer l'organisation fin mars en raison d'un imbroglio diplomatique.
Selon un responsable du football indonésien, cette décision est liée à des propos du gouverneur de Bali qui s'était opposé à la présence d'Israël durant la compétition, alors que les deux pays n'entretiennent aucune relation diplomatique et que l'Indonésie, pays qui compte le plus de musulmans dans le monde, soutient activement la cause palestinienne.
Des centaines de spectateurs paniqués s'étaient précipités vers des portes de sortie étroites, et 135 personnes, dont plus de 40 enfants, étaient mortes, étouffées ou écrasées.
La rencontre de championnat disputée mardi a eu lieu dans le sud de Jakarta, dans un stade appartenant à la police, et s'est conclue par la victoire 1-0 de Persebaya. Aucun incident à l'extérieur du stade n'a été rapporté.
"La rivalité ne dure que 90 minutes. Nous sommes tous des frères, l'humanité est au dessus de tout", a écrit Persebaya sur son compte Instagram.
La rencontre, qui devait initialement avoir lieu en mars, avait été repoussée afin de pouvoir se tenir sur terrain neutre en raison des risques liés aux supporteurs.
En octobre, la police avait qualifié d'émeute l'envahissement du terrain mais les rescapés avaient dénoncé un usage excessif de la force par les agents.
Le 16 mars, un tribunal a condamné un policier à 18 mois de prison, mais en a acquitté deux autres. L'organisateur du match et son responsable de la sécurité ont également été condamnés. Les compétitions nationales de football avaient été suspendues après le drame avant de pouvoir reprendre début décembre.
L'Indonésie devait par ailleurs accueillir du 20 mai au 11 juin la Coupe du monde des moins de 20 ans, mais elle s'est vu retirer l'organisation fin mars en raison d'un imbroglio diplomatique.
Selon un responsable du football indonésien, cette décision est liée à des propos du gouverneur de Bali qui s'était opposé à la présence d'Israël durant la compétition, alors que les deux pays n'entretiennent aucune relation diplomatique et que l'Indonésie, pays qui compte le plus de musulmans dans le monde, soutient activement la cause palestinienne.