A lire ou à écouter en podcast :
Les promoteurs de cette émission avaient-ils l'intention de susciter un débat au sein de la société ?
Au sein d'un environnement où l'apparence et la superficialité sont prédominantes, ce programme, inspiré du blind dating américain, ambitionnait de réinventer la recherche amoureuse en introduisant une dimension novatrice dans le choix du partenaire. Cependant, il a heurté les sensibilités en franchissant les limites de la décence, tant dans sa conception que dans son public cible. Il met en scène une jeune femme à la recherche de son âme sœur, éliminant plusieurs prétendants qui ne correspondent pas à ses critères ou ne satisfont pas à ses exigences.
Bien que ce concept soit populaire en Amérique, il s'est avéré être un obstacle culturel, reflétant une image jugée "inappropriée" par rapport aux valeurs profondément ancrées dans la tradition marocaine et les principes de l'Islam.
Cette tentative audacieuse mais maladroite de fusionner les normes du blind dating avec la réalité marocaine a déclenché un véritable bouleversement socioculturel, mettant en lumière les dangers d'une approche superficielle et irrespectueuse des relations humaines à l'ère numérique.
La jeune femme interroge tour à tour les prétendants, chacun devant répondre dans l'espoir de ne pas être écarté par elle. Au final, un seul prétendant demeurera, sélectionné selon des critères tels que son style vestimentaire, sa perception de la femme et du couple, ses aspirations personnelles et son tempérament.
La diffusion de cette émission a déclenché une onde de choc, suscitant une avalanche de commentaires négatifs et faisant grimper le nombre de vues à presque 2 Millions de vues en seulement trois jours.
Tous les ingrédients du scandale étaient réunis, à commencer par la jeune femme qui a attiré toutes les attentions. De sa micro-jupe aux talons hauts, en passant par sa longue chevelure noire corbeau qu'elle manipule de manière compulsive pendant quarante minutes, et son maquillage excessif.
Son comportement ainsi que ses remarques ont été considérés comme contraires aux bonnes mœurs, notamment lorsqu'elle regrette que la charia ne permette pas aux femmes d'avoir quatre hommes alors qu'elle hésite à éliminer un candidat.
Cette liberté de ton a choqué plus d'un. Enfin, le fait qu'elle confie à sa chienne le soin de choisir entre trois candidats a été le dernier clou dans le cercueil de sa réputation. Les candidats eux-mêmes n'ont pas été épargnés par la critique, déplorant leur faible niveau intellectuel, leur manque de valeurs et de dignité.
Les réactions des internautes sont unanimes : ces individus ne représentent en aucun cas les valeurs des Marocains. Pour eux, « cette jeune femme a transgressé des frontières culturelles et sociales, portant atteinte à des valeurs profondément ancrées dans la tradition marocaine ».
Alors, se demandent de nombreux observateurs, pourquoi diffuser une émission de ce genre dans un pays musulman, sinon pour choquer ou déstabiliser la société marocaine et sa jeunesse ? Face à ces critiques, la jeune femme a publié une vidéo sur TikTok pour expliquer qu'elle vit aux Pays-Bas où ce type de concept est considéré comme normal, et qu'elle ne s'attendait pas à ce que cela déclenche un tel scandale au Maroc. Cependant, cet argument léger n'a pas convaincu...
Au-delà du caractère intellectuellement limité de ce programme, plusieurs aspects suscitent notre préoccupation. Tout d'abord, l'utilisation politique qui en a été faite sur les réseaux sociaux par des comptes anonymes dénonçant la révision de la Moudawana et désignant le mouvement féministe comme l'ennemi public numéro un.
Alors que plusieurs activistes féministes font face à des menaces de mort en ligne depuis quelques jours, cette émission est maintenant brandie pour illustrer, de manière simpliste, ce que deviendrait le Maroc si les "progressistes" et les "gauchistes" imposaient leur vision "pervertie" du monde dans ce pays.
En d'autres termes, si le Maroc adoptait des lois visant à "émanciper la femme", cela affaiblirait automatiquement l'homme (comme par enchantement), et voilà le tableau que nous présenterions : une femme sans principes moraux et des hommes dépourvus de toute dignité.
Les promoteurs de cette émission avaient-ils l'intention de susciter un débat au sein de la société ? Cela semble évident. Mais dans quel but l'ont-ils fait ? C'est la question qui se pose. Une chose est sûre, le niveau intellectuel de ce programme est très bas, et c'est une raison suffisante pour espérer qu'un deuxième épisode ne voit jamais le jour. Parce que, franchement, le modèle télévisuel proposé dans d'autres pays, désormais saturés de téléréalités abrutissantes et hypersexualisées, ne nous attire pas du tout. De toute façon, les réseaux sociaux font déjà assez de dégâts dans ce domaine.
On peut constater leur impact en écoutant les candidats, représentant une jeunesse qui s'exprime principalement en darija et en anglais, qui ne suit pas le schéma traditionnel d'intégration professionnelle, qui vit au jour le jour sans planifier réellement son avenir, ou qui a choisi de poursuivre sa passion dans les domaines de la musique et du sport. Ce qui les unit, c'est un franc-parler naturel et une aisance quasi professionnelle devant la caméra. Dans un pays où la pudeur et les interdits sociaux sont fortement ancrés, cela peut être surprenant.
Les réseaux sociaux ont joué un rôle majeur en libérant la parole et l'image, pour le meilleur et pour le pire. La célébrité est devenue une aspiration plus valorisée qu'un diplôme, et pour y parvenir, on apprend dès un jeune âge à générer du contenu viral et à créer le buzz, même au prix de controverses telles que lier la fin du ramadan à un parfum de scandale.
Apparemment, malgré les critiques, le programme controversé semble séduire une certaine catégorie de spectateurs. Avec plus d'un million et demi de vues en trois jours, la vidéo est loin d'être boycottée.
La Vigilance Informationnelle de la Sûreté Nationale a récemment surveillé la diffusion de l'enregistrement mentionné ci-dessus, examiné et répertorié les faits publiés, puis les a transmis à l'Office National de Lutte contre les Délinquances Liées aux Nouvelles Technologies, relevant de la Division Nationale de la Police Judiciaire, pour enquête sous la supervision du ministère public compétent.
En attendant, l'épisode est toujours en ligne et continue d'accumuler des centaines de milliers de vues. Affaire à suivre...
Bien que ce concept soit populaire en Amérique, il s'est avéré être un obstacle culturel, reflétant une image jugée "inappropriée" par rapport aux valeurs profondément ancrées dans la tradition marocaine et les principes de l'Islam.
Cette tentative audacieuse mais maladroite de fusionner les normes du blind dating avec la réalité marocaine a déclenché un véritable bouleversement socioculturel, mettant en lumière les dangers d'une approche superficielle et irrespectueuse des relations humaines à l'ère numérique.
La jeune femme interroge tour à tour les prétendants, chacun devant répondre dans l'espoir de ne pas être écarté par elle. Au final, un seul prétendant demeurera, sélectionné selon des critères tels que son style vestimentaire, sa perception de la femme et du couple, ses aspirations personnelles et son tempérament.
La diffusion de cette émission a déclenché une onde de choc, suscitant une avalanche de commentaires négatifs et faisant grimper le nombre de vues à presque 2 Millions de vues en seulement trois jours.
Tous les ingrédients du scandale étaient réunis, à commencer par la jeune femme qui a attiré toutes les attentions. De sa micro-jupe aux talons hauts, en passant par sa longue chevelure noire corbeau qu'elle manipule de manière compulsive pendant quarante minutes, et son maquillage excessif.
Son comportement ainsi que ses remarques ont été considérés comme contraires aux bonnes mœurs, notamment lorsqu'elle regrette que la charia ne permette pas aux femmes d'avoir quatre hommes alors qu'elle hésite à éliminer un candidat.
Cette liberté de ton a choqué plus d'un. Enfin, le fait qu'elle confie à sa chienne le soin de choisir entre trois candidats a été le dernier clou dans le cercueil de sa réputation. Les candidats eux-mêmes n'ont pas été épargnés par la critique, déplorant leur faible niveau intellectuel, leur manque de valeurs et de dignité.
Les réactions des internautes sont unanimes : ces individus ne représentent en aucun cas les valeurs des Marocains. Pour eux, « cette jeune femme a transgressé des frontières culturelles et sociales, portant atteinte à des valeurs profondément ancrées dans la tradition marocaine ».
Alors, se demandent de nombreux observateurs, pourquoi diffuser une émission de ce genre dans un pays musulman, sinon pour choquer ou déstabiliser la société marocaine et sa jeunesse ? Face à ces critiques, la jeune femme a publié une vidéo sur TikTok pour expliquer qu'elle vit aux Pays-Bas où ce type de concept est considéré comme normal, et qu'elle ne s'attendait pas à ce que cela déclenche un tel scandale au Maroc. Cependant, cet argument léger n'a pas convaincu...
Au-delà du caractère intellectuellement limité de ce programme, plusieurs aspects suscitent notre préoccupation. Tout d'abord, l'utilisation politique qui en a été faite sur les réseaux sociaux par des comptes anonymes dénonçant la révision de la Moudawana et désignant le mouvement féministe comme l'ennemi public numéro un.
Alors que plusieurs activistes féministes font face à des menaces de mort en ligne depuis quelques jours, cette émission est maintenant brandie pour illustrer, de manière simpliste, ce que deviendrait le Maroc si les "progressistes" et les "gauchistes" imposaient leur vision "pervertie" du monde dans ce pays.
En d'autres termes, si le Maroc adoptait des lois visant à "émanciper la femme", cela affaiblirait automatiquement l'homme (comme par enchantement), et voilà le tableau que nous présenterions : une femme sans principes moraux et des hommes dépourvus de toute dignité.
Les promoteurs de cette émission avaient-ils l'intention de susciter un débat au sein de la société ? Cela semble évident. Mais dans quel but l'ont-ils fait ? C'est la question qui se pose. Une chose est sûre, le niveau intellectuel de ce programme est très bas, et c'est une raison suffisante pour espérer qu'un deuxième épisode ne voit jamais le jour. Parce que, franchement, le modèle télévisuel proposé dans d'autres pays, désormais saturés de téléréalités abrutissantes et hypersexualisées, ne nous attire pas du tout. De toute façon, les réseaux sociaux font déjà assez de dégâts dans ce domaine.
On peut constater leur impact en écoutant les candidats, représentant une jeunesse qui s'exprime principalement en darija et en anglais, qui ne suit pas le schéma traditionnel d'intégration professionnelle, qui vit au jour le jour sans planifier réellement son avenir, ou qui a choisi de poursuivre sa passion dans les domaines de la musique et du sport. Ce qui les unit, c'est un franc-parler naturel et une aisance quasi professionnelle devant la caméra. Dans un pays où la pudeur et les interdits sociaux sont fortement ancrés, cela peut être surprenant.
Les réseaux sociaux ont joué un rôle majeur en libérant la parole et l'image, pour le meilleur et pour le pire. La célébrité est devenue une aspiration plus valorisée qu'un diplôme, et pour y parvenir, on apprend dès un jeune âge à générer du contenu viral et à créer le buzz, même au prix de controverses telles que lier la fin du ramadan à un parfum de scandale.
Apparemment, malgré les critiques, le programme controversé semble séduire une certaine catégorie de spectateurs. Avec plus d'un million et demi de vues en trois jours, la vidéo est loin d'être boycottée.
La Vigilance Informationnelle de la Sûreté Nationale a récemment surveillé la diffusion de l'enregistrement mentionné ci-dessus, examiné et répertorié les faits publiés, puis les a transmis à l'Office National de Lutte contre les Délinquances Liées aux Nouvelles Technologies, relevant de la Division Nationale de la Police Judiciaire, pour enquête sous la supervision du ministère public compétent.
En attendant, l'épisode est toujours en ligne et continue d'accumuler des centaines de milliers de vues. Affaire à suivre...