Stella Li, vice-présidente de BYD, exprime son désaccord avec ces mesures, affirmant qu'elles nuisent avant tout aux consommateurs. « Ces droits de douane augmentent les coûts de fabrication et compliquent la situation pour l’industrie », déclare-t-elle. Loin de se laisser décourager, BYD maintient sa volonté de s’implanter durablement en Europe, considérant cela comme essentiel pour sa croissance future. La vice-présidente souligne que de nombreux constructeurs qui hésitent à investir dans l’électrique pourraient se retrouver en difficulté si la transition vers les véhicules zéro émission s’accélère.

Pour renforcer sa présence, BYD a récemment acquis son distributeur en Allemagne, une démarche stratégique visant à améliorer ses ventes. Reconnaissant que ses débuts en Europe n’ont pas été à la hauteur des attentes, Stella Li annonce des efforts pour développer l’infrastructure nécessaire, augmenter le nombre de points de service et de concessions. Avec ces ajustements, elle reste optimiste quant à l’avenir de BYD sur le marché allemand, promettant une visibilité accrue de ses véhicules dans les rues.