Par Adnane Benchakroun
L’eau des jours s’évapore, le ciel devient serein.
Dans mon cœur je te garde, ô douce lumière,
Et la lune contemple notre amour éphémère.
Les souvenirs se mêlent à la douce tristesse,
Les rires d’autrefois flottent sur l’eau, sans cesse.
Le soleil se reflète sur nos peaux dorées,
Nostalgie en nos cœurs, l’instant s’est figé.
Par le vent emportés, nos âmes se libèrent,
La mer murmure en nous des secrets éphémères.
Chaque faille nous dit que tout va s’en aller,
Mais la liberté naît quand tout doit s’arrêter.
Sous ce beau firmament, nos âmes se retrouvent,
Comme des étoiles qui doucement se sauvent.
Je te garde en mon cœur, jusqu’à la fin des jours,
Là où tristesse et joie se mêlent tour à tour.
La promenade au soir, sous les ombres allongées,
Réveille en moi l’émoi des âmes enfiévrées.
Je cherche, je me perds dans ce doux souvenir,
Admiration profonde du moment à saisir.
Le dernier dîner, sous le ciel étoilé,
Les mots se sont tus, le silence a régné.
Tout s’efface alors que le temps nous enlace,
Timidité, tristesse, dans ce doux espace.
Les valises se chargent de nos rêves épars,
Le taxi déjà là, prêt à sceller le départ.
Un dernier regard, un sourire retenu,
Les couleurs du départ nous étreignent, émus.
L’aéroport s’éveille, les lumières scintillent,
Le vol s’annonce, et nos cœurs vacillent.
Adieu à l’Espagne, en silence nous disons,
Jusqu’à l’an prochain, nous nous reverrons.
L’acceptation naît, la promesse est sincère,
Revenir encore, dans ce lieu si cher.
Je serai dans la nuit, comme une ombre fidèle,
Et te garderai près de mon cœur éternel.
Je te garde en moi, ô doux souvenir d’été,
Ton image gravée, en mon cœur enlacée.
J'ai aimé, je ne regrette rien, je ne cesserai jamais,
Dans le noir de la nuit, ton souvenir renaît.
Mange ce rêve lointain, mais ce soir encore,
Je t’appartiens, ô toi que j’apprécie.
Chaque coin, chaque vague, chaque étoile au ciel,
Me rappellent à toi, souvenir éternel.