Le chef de l’Etat israélien, Isaac Herzog, et le premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, sont tout feu tout flamme pour lancer une opération militaire d’envergure contre le Hezbollah libanais. C’est ce qui ressort de leurs déclarations respectives, le 5 juin.
Le fou furieux Bezalel Smotrich, ministre des finances d’Israël, a braillé encore plus fort lors d’un rassemblement des sionistes religieux, le 5 juin au Mur des lamentations, à Al Qods occupée.
« Premier ministre, donnez l’ordre, partez en guerre contre le Hezbollah, détruisez-le. (...) Prenez la force des multitudes rassemblées ici et donnez l’ordre. Entrez en guerre contre le Hezbollah, soumettez, détruisez, déplacez la zone de sécurité de la Galilée vers le sud du Liban », a hurlé le fou furieux.
Il est à rappeler que Smotrich menace Netanyahou, avec son compère fasciste Itimar Ben Gvir, le ministre de la sécurité nationale, de quitter le gouvernement si la guerre contre le Hamas dans la bande de Gaza venait à être stoppée, comme le réclament la Cour internationale du Justice et la plupart des pays du monde.
Le fou furieux Bezalel Smotrich, ministre des finances d’Israël, a braillé encore plus fort lors d’un rassemblement des sionistes religieux, le 5 juin au Mur des lamentations, à Al Qods occupée.
« Premier ministre, donnez l’ordre, partez en guerre contre le Hezbollah, détruisez-le. (...) Prenez la force des multitudes rassemblées ici et donnez l’ordre. Entrez en guerre contre le Hezbollah, soumettez, détruisez, déplacez la zone de sécurité de la Galilée vers le sud du Liban », a hurlé le fou furieux.
Il est à rappeler que Smotrich menace Netanyahou, avec son compère fasciste Itimar Ben Gvir, le ministre de la sécurité nationale, de quitter le gouvernement si la guerre contre le Hamas dans la bande de Gaza venait à être stoppée, comme le réclament la Cour internationale du Justice et la plupart des pays du monde.
La fuite en avant
Il est tout à fait insupportable aux dirigeants sionistes que le mouvement de résistance libanais rende à Israël coup pour coup. D’autant plus que l’armée israélienne n’a pas réussi à libérer les otages capturés par le Hamas palestinien, le 7 octobre 2023, ni à détruire ce dernier.
Face à l’échec militaire flagrant constaté, quoi de mieux qu’une bonne fuite en avant ?
Les dirigeants israéliens s’imaginent, peut-être, pouvoir détruire infrastructures et habitations et massacrer impunément des milliers civils innocents au Sud du Liban, comme elle le fait actuellement dans la bande de Gaza.
Sauf que le Hezbollah est autrement mieux armé, équipé et préparé à affronter l’armée israélienne que ne l’est le Hamas, depuis longtemps assiégé.
L’arsenal du Hezbollah regorge de roquettes et de missiles, évalués à quelques 10.000 engins, outre les drones de fabrication locale. Il dispose également d’une profondeur stratégique en Syrie, par lequel transite son approvisionnement en armes, et du soutien indéfectible de l’Iran, son principal soutien politique et fournisseur d’armement.
Les combattants du Hezbollah sont, par ailleurs, fortement motivés (certains diront endoctrinés) et très aguerris, suite à leur participation au conflit en Syrie, où ils ont appris à passer des techniques de guérilla aux tactiques de la guerre conventionnelle.
Leur leader charismatique, Hassan Nasrallah, jouit, par ailleurs, d’une notoriété qui dépasse les frontières du Liban. Même les médias israéliens prennent très au sérieux ses propos et le trouvent, quelques fois, plus crédible que leurs propres dirigeants.
Face à l’échec militaire flagrant constaté, quoi de mieux qu’une bonne fuite en avant ?
Les dirigeants israéliens s’imaginent, peut-être, pouvoir détruire infrastructures et habitations et massacrer impunément des milliers civils innocents au Sud du Liban, comme elle le fait actuellement dans la bande de Gaza.
Sauf que le Hezbollah est autrement mieux armé, équipé et préparé à affronter l’armée israélienne que ne l’est le Hamas, depuis longtemps assiégé.
L’arsenal du Hezbollah regorge de roquettes et de missiles, évalués à quelques 10.000 engins, outre les drones de fabrication locale. Il dispose également d’une profondeur stratégique en Syrie, par lequel transite son approvisionnement en armes, et du soutien indéfectible de l’Iran, son principal soutien politique et fournisseur d’armement.
Les combattants du Hezbollah sont, par ailleurs, fortement motivés (certains diront endoctrinés) et très aguerris, suite à leur participation au conflit en Syrie, où ils ont appris à passer des techniques de guérilla aux tactiques de la guerre conventionnelle.
Leur leader charismatique, Hassan Nasrallah, jouit, par ailleurs, d’une notoriété qui dépasse les frontières du Liban. Même les médias israéliens prennent très au sérieux ses propos et le trouvent, quelques fois, plus crédible que leurs propres dirigeants.
La voix de la raison
Il faut souligner qu’il existe bel et bien des personnes en Israël qui n’ont pas sombré dans la folie furieuse qui s’est emparée de leur gouvernement.
Ainsi en est-il du général de division israélien à la retraite, Yitzhak Brik, issu du corps des blindés et médaillé du courage, qui a publié un article à ce sujet, le 12 mars, sur le quotidien Jérusalem Post.
« Dans le passé, j’ai prévenu, et je continue de le faire aujourd’hui, que l’armée et les militaires ne sont pas préparés à une guerre régionale. Si Tsahal entre en guerre contre le Hezbollah et lance une attaque significative – comme le recommandent certains, y compris de hauts responsables du Nord et même le ministre de la défense, avec une ignorance absolue de leur situation et la préparation de l’armée et des militaires à une guerre régionale – cela pourrait provoquer un désastre dans le pays. C’est un pari sur la poursuite de nos vies dans l’État d’Israël », a écrit le général de réserve, Yitzhak Brik.
Le bon sens, dont le philosophe français René Descartes prétendait qu’il était la chose la mieux partagée du monde, va-t-il prévaloir en Israël ?
N’en déplaise à Descartes, c’est fort peu probable, au vu de la nature fasciste du gouvernement Netanyahou, une psychopathologie qui touche également une large frange de la population d’Israël.
Si les Israéliens ont aimé la pluie de roquettes et de missiles de fabrication artisanale et peu précis du Hamas palestinien, ils vont sûrement adorer le déluge de roquettes et missiles du Hezbollah libanais, autrement plus précis et plus nombreux, qui risquent de s’abattre sur leurs têtes si jamais Netanyahou commet cette sottise stratégique de trop.
Ainsi en est-il du général de division israélien à la retraite, Yitzhak Brik, issu du corps des blindés et médaillé du courage, qui a publié un article à ce sujet, le 12 mars, sur le quotidien Jérusalem Post.
« Dans le passé, j’ai prévenu, et je continue de le faire aujourd’hui, que l’armée et les militaires ne sont pas préparés à une guerre régionale. Si Tsahal entre en guerre contre le Hezbollah et lance une attaque significative – comme le recommandent certains, y compris de hauts responsables du Nord et même le ministre de la défense, avec une ignorance absolue de leur situation et la préparation de l’armée et des militaires à une guerre régionale – cela pourrait provoquer un désastre dans le pays. C’est un pari sur la poursuite de nos vies dans l’État d’Israël », a écrit le général de réserve, Yitzhak Brik.
Le bon sens, dont le philosophe français René Descartes prétendait qu’il était la chose la mieux partagée du monde, va-t-il prévaloir en Israël ?
N’en déplaise à Descartes, c’est fort peu probable, au vu de la nature fasciste du gouvernement Netanyahou, une psychopathologie qui touche également une large frange de la population d’Israël.
Si les Israéliens ont aimé la pluie de roquettes et de missiles de fabrication artisanale et peu précis du Hamas palestinien, ils vont sûrement adorer le déluge de roquettes et missiles du Hezbollah libanais, autrement plus précis et plus nombreux, qui risquent de s’abattre sur leurs têtes si jamais Netanyahou commet cette sottise stratégique de trop.