Depuis vingt ans, la Maison Aït Manos combine la tradition du patrimoine arabo-andalou et les innovations techniques pour créer des collections de zellige exclusives. Une maîtrise parfaite d’un savoir-faire né au Maroc au Xe siècle. En 2020, la maison a créé sa propre fondation qui repose sur deux raisons d'être : l’autonomisation économique des femmes artisanes et la valorisation des métiers d’arts ancestraux. Cette nouvelle entité veillera à accompagner ces femmes dans le process de création et de commercialisation de tapis en laine nouée fabriqués à la main. Dans ce sens, une vente solidaire a été organisée, et a permis de récolter près de 50.000 DH. Bien que les femmes sont le pilier de l’économie rurale, elles disposent d’un accès limité aux ressources financières. Aït Manos, à travers ses dirigeants, Ghalia Sebti et Tawfik Bennani, accompagne les villageois et en particulier les femmes d’Imzour à travers l’association Alanwar (région d’Al Haouz).
Le lancement officiel de l'activité de la fondation a été retardé à cause de la pandémie du nouveau coronavirus. Ceci n'a pas empêché les fondateurs de cette initiative de prêter main forte aux femmes du monde rural. "En quelques mois, les villageoises ont fabriqué des tapis sublimes malgré les difficultés liées au Covid-19. En effet, les souks n’ayant pu se tenir normalement, elles n’ont pas pu s’approvisionner en laine. Ainsi, elles ont pris l’initiative de se remettre à filer leur laine comme le faisaient les anciennes", explique Ghalia Sebti, rajoutant qu'après cette première étape, ces dames ont pris confiance en elles en constatant que leur savoir-faire bénéficie à tout le village. "A terme il conviendra de les aider à créer leur coopérative afin d’accéder à une véritable autonomie’’, a-t-elle aussi fait savoir.
Plusieurs acteurs de la société civile veillent à valoriser les métiers d'arts ancestraux, préserver la créativité de ces artistes et à aider les artisans à mieux exploiter leurs savoir-faire. Ce secteur peut contribuer au développement de l'économie marocaine et à la promotion nationale et internationale de la culture et l'identité du Royaume.
LODJ avec FDM
Le lancement officiel de l'activité de la fondation a été retardé à cause de la pandémie du nouveau coronavirus. Ceci n'a pas empêché les fondateurs de cette initiative de prêter main forte aux femmes du monde rural. "En quelques mois, les villageoises ont fabriqué des tapis sublimes malgré les difficultés liées au Covid-19. En effet, les souks n’ayant pu se tenir normalement, elles n’ont pas pu s’approvisionner en laine. Ainsi, elles ont pris l’initiative de se remettre à filer leur laine comme le faisaient les anciennes", explique Ghalia Sebti, rajoutant qu'après cette première étape, ces dames ont pris confiance en elles en constatant que leur savoir-faire bénéficie à tout le village. "A terme il conviendra de les aider à créer leur coopérative afin d’accéder à une véritable autonomie’’, a-t-elle aussi fait savoir.
Plusieurs acteurs de la société civile veillent à valoriser les métiers d'arts ancestraux, préserver la créativité de ces artistes et à aider les artisans à mieux exploiter leurs savoir-faire. Ce secteur peut contribuer au développement de l'économie marocaine et à la promotion nationale et internationale de la culture et l'identité du Royaume.
LODJ avec FDM