La liste des scandales de corruption et de malversation impliquant des parlementaires, des présidents de communes et des hommes d'affaires, souvent liés au monde du sport, continue de s'allonger. Après avoir été destitué de ses fonctions de parlementaire et de président de la commune de Bouznika, Mohamed Karimine (Istiqlal) a été conduit hier devant les membres de la Brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ). Il a été transféré depuis l'hôpital Cheikh Zayed de Rabat, où il était censé être hospitalisé, au siège de la BNPJ dans la capitale économique pour être interrogé.
Mohamed Karimine a été appréhendé dans le cadre de l'enquête sur sa gestion de la petite ville, située à 40 km au sud de Rabat. Le 3 mai 2023, le tribunal administratif de Casablanca avait ordonné sa révocation de la présidence de la commune de Bouznika, suite à une plainte pour "conflit d'intérêts et mauvaise gestion du secteur de la distribution d'eau, d'électricité et d'assainissement liquide" de la ville.
Aziz El Badraoui, président-directeur général du groupe Ozone, une entreprise spécialisée dans la collecte et la gestion des déchets ménagers, et ancien président du club du Raja de Casablanca, a également été appréhendé dans cette affaire. Il est suspecté de "détournement de fonds" et d'"abus de pouvoir". Le lien ? Le groupe Ozone a signé un contrat de délégataire avec la commune de Bouznika.
Les deux suspects doivent comparaître ce mardi devant le procureur du Roi près la Cour d'appel de Casablanca. Cette action fait suite à une plainte déposée par trois conseillers municipaux de Bouznika, dénonçant une collusion entre les deux accusés autour d'une présumée surfacturation des services du groupe Ozone, pour un montant de 6 millions de dirhams, en échange de services jugés de qualité médiocre.
Il convient également de rappeler qu'en octobre dernier, la BNPJ avait déféré devant la Cour d'appel de Rabat chargée des crimes financiers, l'ancien député Mohamed Karimine et six autres individus, dont une conseillère municipale à Rabat. Ils étaient accusés de détournement et de dilapidation de fonds publics dans le cadre d'une affaire liée à l'Association nationale des producteurs de viandes rouges. Les dysfonctionnements dans la gestion financière de cette association, bénéficiant notamment d'une subvention annuelle du ministère de l'Agriculture, ont également touché la gestion et les circuits de vaccination du bétail.
Il est également à noter qu'un autre personnage influent du monde des affaires a été interrogé par le procureur du Roi près la Cour d'appel de Casablanca il y a un mois. Il s'agit de Mohamed Boudrika, également ancien président du Raja de Casablanca, député, président de la commune de Mers Sultan et membre du bureau politique du Rassemblement national des indépendants (RNI, majorité).
Le nom de Boudrika avait été mentionné dans le cadre de l'affaire des ventes de billets pour les matchs de la Coupe du Monde au Qatar, en raison de son rôle au sein du bureau de la Fédération royale marocaine de football (FRMF). Des rumeurs l'impliquaient également dans des affaires de chèques sans provision et de falsification de plans immobiliers. Son entourage affirme qu'il est actuellement en convalescence pour une durée de quatre mois à Londres, en Angleterre, suite à une opération chirurgicale. Cependant, certaines personnes sceptiques parlent plutôt d'une simple tentative d'évasion déguisée.
Mohamed Karimine a été appréhendé dans le cadre de l'enquête sur sa gestion de la petite ville, située à 40 km au sud de Rabat. Le 3 mai 2023, le tribunal administratif de Casablanca avait ordonné sa révocation de la présidence de la commune de Bouznika, suite à une plainte pour "conflit d'intérêts et mauvaise gestion du secteur de la distribution d'eau, d'électricité et d'assainissement liquide" de la ville.
Aziz El Badraoui, président-directeur général du groupe Ozone, une entreprise spécialisée dans la collecte et la gestion des déchets ménagers, et ancien président du club du Raja de Casablanca, a également été appréhendé dans cette affaire. Il est suspecté de "détournement de fonds" et d'"abus de pouvoir". Le lien ? Le groupe Ozone a signé un contrat de délégataire avec la commune de Bouznika.
Les deux suspects doivent comparaître ce mardi devant le procureur du Roi près la Cour d'appel de Casablanca. Cette action fait suite à une plainte déposée par trois conseillers municipaux de Bouznika, dénonçant une collusion entre les deux accusés autour d'une présumée surfacturation des services du groupe Ozone, pour un montant de 6 millions de dirhams, en échange de services jugés de qualité médiocre.
Il convient également de rappeler qu'en octobre dernier, la BNPJ avait déféré devant la Cour d'appel de Rabat chargée des crimes financiers, l'ancien député Mohamed Karimine et six autres individus, dont une conseillère municipale à Rabat. Ils étaient accusés de détournement et de dilapidation de fonds publics dans le cadre d'une affaire liée à l'Association nationale des producteurs de viandes rouges. Les dysfonctionnements dans la gestion financière de cette association, bénéficiant notamment d'une subvention annuelle du ministère de l'Agriculture, ont également touché la gestion et les circuits de vaccination du bétail.
Il est également à noter qu'un autre personnage influent du monde des affaires a été interrogé par le procureur du Roi près la Cour d'appel de Casablanca il y a un mois. Il s'agit de Mohamed Boudrika, également ancien président du Raja de Casablanca, député, président de la commune de Mers Sultan et membre du bureau politique du Rassemblement national des indépendants (RNI, majorité).
Le nom de Boudrika avait été mentionné dans le cadre de l'affaire des ventes de billets pour les matchs de la Coupe du Monde au Qatar, en raison de son rôle au sein du bureau de la Fédération royale marocaine de football (FRMF). Des rumeurs l'impliquaient également dans des affaires de chèques sans provision et de falsification de plans immobiliers. Son entourage affirme qu'il est actuellement en convalescence pour une durée de quatre mois à Londres, en Angleterre, suite à une opération chirurgicale. Cependant, certaines personnes sceptiques parlent plutôt d'une simple tentative d'évasion déguisée.