"Je sais que je serai toujours critiqué de tous les côté, c'est normal et je peux y faire face. Mais avec 450 menaces de mort sur Instagram, c'est moins facile", a-t-il souligné avant le déplacement du Bayern à Bielefeld dimanche en championnat d'Allemagne.
"Si les gens veulent me tuer c'est une chose mais ils s'attaquent à ma propre mère qui ne s'intéresse même pas au football", a déploré l'entraîneur.
"Je ne peux pas le comprendre. Aussitôt qu'ils éteignent la télévision, les gens oublient toute décence. Et ils pensent qu'ils ont raison, c'est ça le pire", a-t-il poursuivi. Interrogé sur l'éventualité de le voir porter plainte, Nagelsmann a estimé que les menaces étaient trop nombreuses pour que cela soit possible. "Je n'en verrais pas le bout. J'en reçois après chaque match, quel que soit le vainqueur".
Julian Nagelsmann est le deuxième membre de l'entourage du Bayern à avoir été menacé cette semaine après l'élimination surprise en quarts de finale de la Ligue des Champions mardi contre Villarreal, au palmarès bien moins fourni que le géant allemand. La femme et le fils du directeur sportif Hasan Salihamidzic avaient également indiqué mercredi et jeudi qu'ils avaient été la cible de menaces, montrant des captures d'écran de messages reçus sur Instagram.
Nagelsmann a toutefois précisé qu'il ne s'attendait pas à ce que la Bayern augmente les mesures de sécurité. "Nous sommes des personnes privées. Je ne veux provoquer personne et personne n'est encore venu chez moi" pour me menacer, a-t-il souligné.
LODJ avec AFP