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Anxiété : comment la combattre ?


Chacun son tempérament mais, se faire du souci en permanence n'est pas une fatalité. Des prises en charge de l'anxiété ont fait la preuve de leur efficacité.



Gorge nouée, boule au ventre...L'anxiété fait écho à une alarme envoyée par le cerveau : on sent plus ou moins consciemment qu'un danger nous guette ou qu'il va nous falloir affronter une difficulté. Bien que perçue comme désagréable, cette émotion est utile et bénéfique puisqu'elle attire notre attention sur un danger ou une situation à risque : par exemple, une soudaine forte fièvre chez un enfant ou le retard inexpliqué d'un ami habituellement ponctuel.

Cet état d'inquiétude excessive peut se traduire par des symptômes physiques (rythme cardiaque irrégulier, maux de tête, douleurs abdominales, crises de spasmophilie...), mais aussi par des difficultés de concentration et des réactions inappropriées à des situations pourtant sans importance. 

Plusieurs facteurs sont à l'origine de l'anxiété, mais la question qui se pose est comment s'en débarrasser ?
L'objectif est que cette anxiété ne soit plus un handicap.

Incontournables, les thérapies cognitivo-comportementales permettent de travailler sur le comportement d'évitement et de désapprendre un mode de pensée inadapté. C'est le traitement de référence des troubles anxieux. Ces thérapies brèves centrées sur les problèmes actuels du patient s'appuient sur l'observation et la régulation des liens entre les émotions, les pensées et les comportements.

Parallèlement, le thérapeute propose à son patient un ensemble de techniques (respiration, jeux de rôle, détente musculaire, affirmation de soi, auto hypnose, etc.) qui vont l'aider à gérer ses symptômes d'anxiété. Des exercices pratiques permettent au patient de se confronter progressivement à la situation anxiogène (dans la réalité ou avec un casque de réalité virtuelle), au cabinet avec le praticien dans un premier temps, puis dans la vie réelle entre deux consultations. 
Si besoin, un traitement médicamenteux est associé. Pas des anxiolytiques comme on pourrait le croire, mais des antidépresseurs de la classe des inhibiteurs sélectifs de la recapture de sérotonine (ISRS), seuls capables d'augmenter le taux de sérotonine. Et bien sûr, on changera si possible l'environnement générateur d'anxiété (travail, vieille voiture...)

Les résultats dépendent de l'intensité et de l'ancienneté de l'anxiété. Plus on intervient tôt, plus il est facile d'en sortir, même si une personnalité anxieuse le restera toujours.

L'odj avec santeplusmag

Jeudi 7 Octobre 2021



Rédigé par le Jeudi 7 Octobre 2021


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