Cette barre, fixée notamment sur les conseils de la banque d'affaires américaine Raine, en charge de la vente, ne sera certainement pas atteinte lorsque le délai expirera à 22H00.
Lors du premier tour "d'enchères", mi-février, les deux principales offres, celle du président de la Qatar Islamic Bank (QIB), le cheikh Jassim Bin Hamad Al Thani, et celle de Ratcliffe, propriétaire du groupe pétrochimique Ineos, valorisaient le club à 4,5 milliards de livres environ (5,1 mds EUR).
Selon les médias anglais, les offres devraient cette fois excéder 5 mds GBP (5,7 mds EUR), alors que les principaux candidats sont venus visiter les installations du club et rencontrer sa direction en fin de semaine dernière.
Cette somme serait déjà un cap important de franchi puisqu'elle constituerait la plus grosse jamais offerte pour un club de sport collectif au monde.
Mais si elle reste en-deçà de ce qu'espèrent les Glazer, l'incertitude sur la suite du processus restera entière.
Jusqu'à huit candidats ?
Outre les deux principaux candidats identifiés, d'autres offres semblent être sur la table, mais pas forcément pour une prise de contrôle du club.
La chaîne de télévision Sky Sports a même avancé mardi qu'il y aura "au moins cinq offres et jusqu'à huit" qui seront déposées, sans toutefois préciser l'identité des candidats mystères ni la nature de leurs offres.
Lors du premier tour, le fonds d'investissement américain Elliott, ancien propriétaire de l'AC Milan, se serait positionné pour aider au financement de tout ou partie d'une reprise.
Il est possible que d'autres fonds, notamment américains, soient sur les rangs et ils pourraient rebattre les cartes.
Les Glazer, du moins Joel et Avram, qui sont co-présidents des Red Devils, n'ont jamais exclu la possibilité de rester en place, malgré leur très forte impopularité.
S'ils trouvent un partenaire financier pour racheter les parts de leurs quatre frères et soeurs, investir massivement dans le stade et les infrastructures, voire réduire ou effacer les 580 M EUR de dettes du club, ils pourraient très bien snober des offres insuffisantes à leurs yeux.
Les propos de Jim Ratcliffe, mardi dans le Wall Street Journal, ont ainsi fait descendre sa cote.
Turbulences bancaires
Que ce soit avec les clubs de football de Nice en Ligue 1 et de Lausanne dans le championnat suisse, ou avec son équipe cycliste Ineos Grenadiers, Ratcliffe a la réputation d'un investisseur avisé.
Il ne veut d'ailleurs reprendre que la part détenue par la famille Glazer dans le club, soit 69%, alors que son rival qatari vise une acquisition de 100% du club.
Si les Glazer se basent uniquement sur la somme reçue, le Cheikh Jassim semble avoir une longueur d'avance.
C'est d'autant plus vrai qu'il n'aurait sans doute pas besoin, pour financer son offre, de passer par un secteur bancaire où le climat est très tendu actuellement, après la faillite de trois banques régionales américaines et le rachat en urgence de Crédit Suisse par UBS.
Il n'est pas impossible que l'accord que semblait avoir Ratcliffe avec les banques américaines Goldman Sachs et JP Morgan pour financer son offre soit affecté par les turbulences actuelles.
Mais les Glazer, qui se sont résolus à ne pas vendre avant la fin de la saison, pourraient aussi décider d'emmener tout ou partie des candidats dans un troisième et dernier tour d'enchères.
La belle santé sportive du club cette saison -troisième en championnat, vainqueur de la Coupe de la Ligue, qualifié pour une demi-finale de la Coupe d'Angleterre et un quart de finale de Ligue Europa- joue finalement en leur faveur et, dans cette partie de poker-menteur, ils ont une très bonne main.
Lors du premier tour "d'enchères", mi-février, les deux principales offres, celle du président de la Qatar Islamic Bank (QIB), le cheikh Jassim Bin Hamad Al Thani, et celle de Ratcliffe, propriétaire du groupe pétrochimique Ineos, valorisaient le club à 4,5 milliards de livres environ (5,1 mds EUR).
Selon les médias anglais, les offres devraient cette fois excéder 5 mds GBP (5,7 mds EUR), alors que les principaux candidats sont venus visiter les installations du club et rencontrer sa direction en fin de semaine dernière.
Cette somme serait déjà un cap important de franchi puisqu'elle constituerait la plus grosse jamais offerte pour un club de sport collectif au monde.
Mais si elle reste en-deçà de ce qu'espèrent les Glazer, l'incertitude sur la suite du processus restera entière.
Jusqu'à huit candidats ?
Outre les deux principaux candidats identifiés, d'autres offres semblent être sur la table, mais pas forcément pour une prise de contrôle du club.
La chaîne de télévision Sky Sports a même avancé mardi qu'il y aura "au moins cinq offres et jusqu'à huit" qui seront déposées, sans toutefois préciser l'identité des candidats mystères ni la nature de leurs offres.
Lors du premier tour, le fonds d'investissement américain Elliott, ancien propriétaire de l'AC Milan, se serait positionné pour aider au financement de tout ou partie d'une reprise.
Il est possible que d'autres fonds, notamment américains, soient sur les rangs et ils pourraient rebattre les cartes.
Les Glazer, du moins Joel et Avram, qui sont co-présidents des Red Devils, n'ont jamais exclu la possibilité de rester en place, malgré leur très forte impopularité.
S'ils trouvent un partenaire financier pour racheter les parts de leurs quatre frères et soeurs, investir massivement dans le stade et les infrastructures, voire réduire ou effacer les 580 M EUR de dettes du club, ils pourraient très bien snober des offres insuffisantes à leurs yeux.
Les propos de Jim Ratcliffe, mardi dans le Wall Street Journal, ont ainsi fait descendre sa cote.
"Ce qu'il ne faut pas faire, c'est payer des sommes folles pour des choses que l'on regrette par la suite", avait-il glissé au sujet du rachat d'un club qu'il soutient pourtant depuis l'enfance.
Turbulences bancaires
Que ce soit avec les clubs de football de Nice en Ligue 1 et de Lausanne dans le championnat suisse, ou avec son équipe cycliste Ineos Grenadiers, Ratcliffe a la réputation d'un investisseur avisé.
Il ne veut d'ailleurs reprendre que la part détenue par la famille Glazer dans le club, soit 69%, alors que son rival qatari vise une acquisition de 100% du club.
Si les Glazer se basent uniquement sur la somme reçue, le Cheikh Jassim semble avoir une longueur d'avance.
C'est d'autant plus vrai qu'il n'aurait sans doute pas besoin, pour financer son offre, de passer par un secteur bancaire où le climat est très tendu actuellement, après la faillite de trois banques régionales américaines et le rachat en urgence de Crédit Suisse par UBS.
Il n'est pas impossible que l'accord que semblait avoir Ratcliffe avec les banques américaines Goldman Sachs et JP Morgan pour financer son offre soit affecté par les turbulences actuelles.
Mais les Glazer, qui se sont résolus à ne pas vendre avant la fin de la saison, pourraient aussi décider d'emmener tout ou partie des candidats dans un troisième et dernier tour d'enchères.
La belle santé sportive du club cette saison -troisième en championnat, vainqueur de la Coupe de la Ligue, qualifié pour une demi-finale de la Coupe d'Angleterre et un quart de finale de Ligue Europa- joue finalement en leur faveur et, dans cette partie de poker-menteur, ils ont une très bonne main.