Pour comprendre le recentrage stratégique d’Audi, il suffit de jeter un coup d'œil à son configurateur en ligne. La marque propose aujourd’hui une gamme large de SUV, allant du petit Q2 au prestigieux Q8, disponibles en plusieurs motorisations (essence, diesel, hybride rechargeable et électrique). Cependant, on n’y retrouve plus de modèles destinés au pur plaisir de conduite, comme les coupés ou les cabriolets emblématiques. La disparition des TT et R8 en est un exemple frappant, et la nouvelle A5 ne sera déclinée qu’en version berline.
Peter Strudwieke, planificateur produit d’Audi Australie, explique cette orientation par la montée en popularité des SUV au niveau mondial. Les modèles Sportback, plus dynamiques et dotés d’un design inspiré des voitures de sport, intègrent certes quelques éléments de l’ADN sportif, mais ils ne parviennent pas à remplacer totalement l’esprit des modèles iconiques d’Audi.
Ce repositionnement vers les SUV est aussi dicté par des considérations économiques. Audi a enregistré une baisse de 10,9 % de ses ventes en septembre et a vu ses bénéfices chuter de 91 % au troisième trimestre. Le contexte économique mondial, accentué par les conflits en Ukraine et au Moyen-Orient, impose à Audi une gestion plus rigoureuse de ses coûts. Sa maison mère, le groupe Volkswagen, encourage également cette réduction des dépenses, rendant le lancement de voitures de sport à faible volume moins pertinent.
Certains modèles, notamment le Q2, ne seront pas reconduits. Audi prévoit même de vendre son usine de Bruxelles et d’arrêter la production du Q8 E-Tron, dont les ventes sont jugées insuffisantes. La marque mise désormais sur le marché chinois avec un partenariat avec SAIC, qui permettra de lancer de nouveaux modèles dès 2025, notamment des SUV adaptés aux attentes locales.
En définitive, Audi adopte une approche pragmatique, orientée vers des véhicules qui répondent aux besoins actuels des consommateurs en matière de confort, de polyvalence et de rentabilité. Ce changement de cap, motivé par un contexte économique et géopolitique difficile, vise à assurer la pérennité de la marque, en phase avec les attentes d’une clientèle en quête de véhicules pratiques et fiables. Cette stratégie pourrait inspirer d’autres constructeurs à privilégier, eux aussi, des gammes de véhicules polyvalents au détriment des modèles de niche.
Peter Strudwieke, planificateur produit d’Audi Australie, explique cette orientation par la montée en popularité des SUV au niveau mondial. Les modèles Sportback, plus dynamiques et dotés d’un design inspiré des voitures de sport, intègrent certes quelques éléments de l’ADN sportif, mais ils ne parviennent pas à remplacer totalement l’esprit des modèles iconiques d’Audi.
Ce repositionnement vers les SUV est aussi dicté par des considérations économiques. Audi a enregistré une baisse de 10,9 % de ses ventes en septembre et a vu ses bénéfices chuter de 91 % au troisième trimestre. Le contexte économique mondial, accentué par les conflits en Ukraine et au Moyen-Orient, impose à Audi une gestion plus rigoureuse de ses coûts. Sa maison mère, le groupe Volkswagen, encourage également cette réduction des dépenses, rendant le lancement de voitures de sport à faible volume moins pertinent.
Certains modèles, notamment le Q2, ne seront pas reconduits. Audi prévoit même de vendre son usine de Bruxelles et d’arrêter la production du Q8 E-Tron, dont les ventes sont jugées insuffisantes. La marque mise désormais sur le marché chinois avec un partenariat avec SAIC, qui permettra de lancer de nouveaux modèles dès 2025, notamment des SUV adaptés aux attentes locales.
En définitive, Audi adopte une approche pragmatique, orientée vers des véhicules qui répondent aux besoins actuels des consommateurs en matière de confort, de polyvalence et de rentabilité. Ce changement de cap, motivé par un contexte économique et géopolitique difficile, vise à assurer la pérennité de la marque, en phase avec les attentes d’une clientèle en quête de véhicules pratiques et fiables. Cette stratégie pourrait inspirer d’autres constructeurs à privilégier, eux aussi, des gammes de véhicules polyvalents au détriment des modèles de niche.