La transition d’Opel est déjà en cours, chaque nouveau modèle lancé intégrant systématiquement une version zéro émission. Des modèles récents comme le Grandland et le Frontera illustrent cette volonté d’électrification. La marque propose déjà des véhicules tels que la Corsa Electric, capable d’une autonomie de 405 km, et la Mokka Electric, qui offre une puissance de 156 chevaux pour une conduite dynamique. Cette approche progressive prépare le terrain pour l’abandon complet des motorisations thermiques, prévu dans moins de quatre ans.

L’Allemagne, marché historique d’Opel, représente un défi en raison de l’incertitude actuelle liée à la transition énergétique, notamment avec la suppression des subventions gouvernementales pour les véhicules électriques. Malgré cela, Florian Huettl, directeur général d’Opel, reste optimiste, convaincu que le marché sera prêt pour cette révolution d’ici 2028.

La transformation d’Opel repose également sur des avancées technologiques significatives, comme la future plateforme STLA Small, qui équipera la prochaine génération d’Astra. Avec une autonomie maximale de 500 km et une puissance de charge atteignant 200 kW, cette architecture promet de placer Opel à la pointe de l’électrification.

Cette stratégie audacieuse, bien que distincte au sein du groupe Stellantis, positionne Opel comme un précurseur de la mobilité électrique en Europe. Toutefois, la réussite de cette transition dépendra de plusieurs facteurs, tels que l’évolution des infrastructures de recharge, la réduction des coûts de production des batteries et l’acceptation par le marché. Opel s’engage à relever ces défis en établissant des partenariats stratégiques et en visant une réduction des coûts de production de 40 % d’ici 2028.