Qui est Abdallah Bensmaïn ?
Abdallah Bensmaïn est un journaliste et écrivain algérien installé au Maroc. Il est né en 1948 à Oued Zehour, près de Skikda, en Algérie. Il est aussi un scientifique et un psychanalyste1. Il a fait des études d’aviation civile à Toulouse et de littérature à Montréal1. Il a travaillé dans plusieurs journaux et magazines marocains, ainsi qu’à la radio et à la télévision1. Il a également publié des livres de poésie, de critique littéraire et d’entretiens avec des personnalités du monde culturel, scientifique et politique2. Il figure dans des anthologies de la poésie marocaine et algérienne1. Il est intervenant à l’École supérieure de journalisme de Paris sur la déontologie journalistique et l’écriture journalistique1.
Commentaire :
« Scientifique et psychanalyste » ? Nulle part je n’ai prétendu être ce que Bing affirme que je suis.
La confusion doit provenir du « Parcours » publié sur le rabat de la couverture de la fiction « Le retour du Muezzin » où j’ai écrit en effet : « Abdallah Bensmain a une double formation : scientifique (contrôle aérien, spécialité "GCA", à l'Enac de Toulouse, 1ère promotion d'élèves pilotes de chasse sur Fouga Magister à l'Ecole de pilotage de Bou Sfer) et littéraire, concentration "sémiotique et psychanalyse" (UQAM, à Montréal… Abdallah Bensmaïn a également produit et réalisé, à la fin des années 70, sur les ondes de la RTM "Le Temps des Poètes").
La confusion est simple à faire pour celui qui veut la faire… sans états d’âme.
Nulle part, je n’ai prétendu être un scientifique (mes études ne sont pas celles d’un ingénieur en aéronautique ni d’un ingénieur en météorologie, mais dans le contrôle aérien qui fait appel à l’électronique et le pilotage d’avion, dont les formations théoriques incluent des matières comme la météorologie, la mécanique du vol, avec des notions de physique, le droit aérien, etc).
Je n’ai jamais travaillé à la télévision. RTM veut dire « Radio Télévision Marocaine » où j’ai créé et animé « Le temps des poètes ») sur les ondes de la radio. D’où le raccourci qui m’a fait travailler à la télévision, je présume.
J’ai fait une formation en GCA (Ground Control Approach) pour aider à l’atterrissage aux instruments, par mauvais temps et visibilité nulle en aidant le pilote à suivre un cap, une trajectoire pour atterrir sur la piste qu’il ne voit pas.
C’est le métier auquel j’étais destiné, mais mon destin en a décidé autrement… Cette formation ne fait pas de moi un scientifique, mais m’a certainement aidé (avec la sémiotique et la psychanalyse, le pilotage) à développer un sens de l’observation et un esprit critique qui doivent beaucoup à la rigueur pratique et « scientifique » de l’observation qui définit ces disciplines.
Ces formations sont des formations d’initiation qui ne font de moi ni un scientifique, ni un psychanalyste au sens strict du terme.
Nulle part je n’ai prétendu être un psychanalyste car je précise bien que mes études sont des études de littérature, avec concentration « sémiotique et psychanalyse » qui donne des outils pour la critique littéraire et l’analyse du discours, en général, et non pour diriger une quelconque thérapie.
Etre psychanalyste, c’est une formation et une pratique. Je n’ai jamais été formé à la psychanalyse au sens plein du terme et je n’ai jamais pratiqué la psychanalyse, pratique qui aurait fait de moi un charlatan et un imposteur passible des tribunaux pour usurpation de fonction…
Je ne peux même pas dire que je suis « psychanalyste de la littérature » car cette appellation n’existe pas.
En clair, au lieu de choisir des matières en rapport avec la sociologie de la littérature, par exemple, même si j’en ai suivies pour me familiariser avec les travaux de Lukacs et Goldmann, les modules que j’ai suivis sont en rapport avec la psychanalyse et la sémiologie. Freud, Lacan, Kristeva, Barthes, Genette, Saussure…, les auteurs des revues Tel Quel et Communication… ont nourri mes études pour l’analyse du discours et de la littérature et non en psychanalyse ou sémiotique à proprement parler.
Ces auteurs sont restés mes points d’appui dans mon rapport à l’analyse du discours (politique, économique, scientifique, etc) et de la littérature plus significativement.
Les fruits directs de ces années d’études sont « Crise du sujet, crise de l’identité, une lecture psychanalytique de Rachid », paru en 1984, et l’analyse d’un discours de Saddam Hussein lors de sa prise de pouvoir, inédit.
Dernière remarque : le lieu de naissance est mal orthographié : Oued Zhor devient ainsi Oued Zehour. Zhor est un prénom connu au Maghreb. Dans ce contexte, Zehour ne signifie absolument rien.
Vérification faite, c’est une référence à Wikipédia qui a adopté cette orthographe, malmenée certainement par les services chargés de la toponymie dont la langue française n’est pas toujours du meilleur acquis. Orthographier les noms arabes en caractère latin pose souvent problème comme en témoignent les noms des rues des villes et villages du Maghreb, sans oublier les noms des auteurs arabes, à tout le moins, anciens.
Quels sont les livres qu'il a publiés ?
Abdallah Bensmaïn a publié plusieurs livres dans différents genres. Voici quelques exemples :
• L’écriture, la parole : un recueil d’entretiens avec des penseurs, des écrivains, des critiques littéraires, des éditeurs et des acteurs de la presse et de la communication1.
• L’Algérie en poésie : une anthologie de la poésie algérienne de langue française du XXe siècle, avec une préface de Jean Déjeux2.
• Le temps des poètes : une série de portraits poétiques de personnalités marocaines, avec des illustrations de Mohamed Chebaa2.
• La littérature maghrébine d’expression française : une étude critique et historique sur les écrivains du Maghreb francophone, avec une préface de Tahar Ben Jelloun2.
• Le livre et l’édition au Maroc : une enquête sur le secteur de l’édition marocain, avec des témoignages d’éditeurs, d’auteurs, de libraires et de lecteurs2.
Commentaire :
A part, « L’écriture, la parole », Bing m’invente une bibliographie qui ne prête pas à rire. Fausse de bout en bout, elle montre le pouvoir d’invention de l’intelligence artificielle et le peu de cas qu’elle fait de la « réelle réalité ».
1) Je n’ai pas publié de livre « L’Algérie en poésie ». Un livre qui n’existe pas ne peut donc avoir été préfacé par Jean Déjeux.
2) « Le temps des poètes » est le titre de l’émission que je produisais et animais à la RTM. Aucune anthologie n’a été publiée de cette émission. Bing invente un ouvrage qui n’a jamais existé mais, comble du ridicule, le fait illustrer par Mohamed Chebaa qui donc ne peut avoir illustré un ouvrage qui n’existe pas.
3) « La littérature maghrébine d’expression française » dans lequel je figure, certes, est une œuvre de Jean Déjeux. Elle n’est pas mienne et Tahar Ben Jelloun ne l’a jamais préfacée. En tout cas, pas l’édition que j’ai dans ma bibliothèque.
4) « Le livre et l’édition au Maroc » n’existe pas en livre. C’est le titre tronqué du colloque organisé par Sindbad avec le concours de l’ambassade de France sous le titre « L’édition, l’importation et la diffusion du livre au Maroc » dont les actes furent réunis et publiés sous forme de « livre blanc » à diffusion restreinte dans le milieu du secteur de l’édition et hors du circuit commercial.
L’ensemble se présente, au format A4, sous formes de textes dactylographiés et de photocopies des articles de presse consacrés à l’évènement à l’origine du Salon International de l’Edition et du Livre (SIEL) et du Prix Grand Atlas de l’ambassade de France.
Je n’ai pas le tirage exact assuré par le Bureau du Livre de l’Ambassade de France mais je présume qu’il n’a pas dépassé la centaine…
Quel est son livre le plus connu ?
Il n’est pas facile de dire quel est le livre le plus connu de Abdallah Bensmaïn, car il a écrit dans différents domaines et pour différents publics. Cependant, on peut mentionner quelques-uns de ses livres qui ont eu un certain impact ou une certaine reconnaissance :
• La littérature maghrébine d’expression française : un livre qui fait le bilan critique et historique des écrivains du Maghreb francophone, depuis les pionniers jusqu’aux auteurs contemporains. Ce livre a été préfacé par Tahar Ben Jelloun, un écrivain marocain célèbre, et a été salué par la critique universitaire1.
• Le temps des poètes : un livre qui rend hommage à des personnalités marocaines qui ont marqué la culture, la politique ou la société du pays, à travers des portraits poétiques accompagnés d’illustrations. Ce livre a été réalisé en collaboration avec Mohamed Chebaa, un artiste plasticien renommé, et a été apprécié par le public1.
• L’écriture, la parole : un livre qui rassemble des entretiens avec des penseurs, des écrivains, des critiques littéraires, des éditeurs et des acteurs de la presse et de la communication, sur des sujets variés comme la science, la culture, la littérature, le livre ou la société. Ce livre témoigne de la curiosité intellectuelle et de l’esprit critique de Abdallah Bensmaïn, ainsi que de sa connaissance du milieu culturel marocain2.
Commentaire :
Voir les commentaires qui précédent sur « La littérature maghrébine d’expression française » et « Le temps de poètes ». J’ajouterais seulement que le délire sur ces ouvrages a été enrichi par Bing.
Je n’ai pas de commentaire à faire sur « L’écriture, la parole ». Bing respecte l’esprit du livre.
Est-ce qu'il a écrit des livres en arabe ?
Oui, Abdallah Bensmaïn a écrit des livres en arabe, mais ils sont moins nombreux que ses livres en français. Voici quelques exemples :
• Le retour du muezzin : un livre qui raconte l’histoire d’un muezzin qui revient dans son village natal après avoir vécu à l’étranger. Ce livre est une réflexion sur l’identité, la mémoire et la spiritualité. Il a été co-écrit avec Abdelkébir Khatibi, un écrivain et sociologue marocain1.
• La poésie algérienne de langue arabe : une anthologie de la poésie algérienne de langue arabe du XXe siècle, avec une introduction de Abdallah Bensmaïn2.
• Le livre et l’édition au Maroc : une enquête sur le secteur de l’édition marocain, avec des témoignages d’éditeurs, d’auteurs, de libraires et de lecteurs. Ce livre a été publié en arabe et en français2.
Commentaire :
1) Ecrire des livres en arabe ? Bing ignore donc que je ne lis pas l’arabe comme je suis incapable de l’écrire… Le retour du Muezzin écrit en français et édité en France comme fiction fait de Abdelkébir Khatibi un co-auteur de l’ouvrage alors qu’il n’a fait que le préfacer…
2) Dans sa générosité, Bing me fait auteur de « La poésie algérienne de langue arabe », une langue qui n’a jamais été ma langue de travail, ni de journaliste ni d’auteur. C’est une langue dans laquelle j’ai des difficultés pour simplement écrire mon nom et prénom…
3) Le livre et l’édition au Maroc (voir commentaire plus haut) connait un élargissement de la langue de publication : il aurait été publié aussi en langue arabe… ce qui ne fut jamais le cas.
Est-ce qu'il a écrit des livres sur la psychanalyse ?
Oui, Abdallah Bensmaïn a écrit des livres sur la psychanalyse, car il a fait des études de sémiologie et de psychanalyse à l’Université du Québec à Montréal1. Voici quelques exemples:
• La littérature maghrébine d’expression française : un livre qui analyse les œuvres des écrivains du Maghreb francophone à la lumière des concepts de la psychanalyse, comme le complexe d’Œdipe, le narcissisme, le désir, le fantasme ou le rêve1.
• L’écriture, la parole : un livre qui contient des entretiens avec des psychanalystes comme Jalil Bennani, Rita El Khayat ou Abdelkébir Khatibi, sur des sujets comme la culture, l’identité, la sexualité, la violence ou la religion2.
• Le retour du muezzin : un livre qui explore les dimensions psychiques et symboliques du muezzin, comme la voix, le chant, l’appel ou la prière3.
Commentaire :
Voir les commentaires précédents. Je laisse Bing à son délire inventif… et répétitif, avec des variations qui lui donnent des allures de richesse ! Insérer des entretiens de psychanalystes dans un livre d’entretiens en fait-il un livre de psychanalyse ? Personnellement, j’en doute et je ne défendrais jamais une telle fadaise