Selon un rapport publié par l’Agence internationale de l’énergie, cette augmentation est attribuée à plusieurs facteurs convergents, notamment l’utilisation accrue de la climatisation dans les régions touchées par des vagues de chaleur record, l’expansion rapide de l’industrie, le développement du transport électrique et la montée en puissance de l’intelligence artificielle.

Le changement climatique, avec ses températures extrêmes, a considérablement accru la demande en climatisation, notamment dans les zones urbaines densément peuplées. Parallèlement, l’essor de l’électrification des transports, en particulier des véhicules électriques, a également contribué à cette hausse. L’industrie, qui connaît une reprise post-pandémie, a intensifié ses activités, nécessitant une consommation énergétique accrue pour répondre à la demande mondiale.

Enfin, les systèmes d’intelligence artificielle, de plus en plus intégrés dans les entreprises, les services publics et les infrastructures, ont considérablement alourdi les besoins énergétiques, notamment en raison de la puissance de calcul requise pour faire fonctionner ces technologies.

Cette explosion de la consommation d’électricité pose des défis majeurs pour les gouvernements et les acteurs du secteur énergétique. Elle met en lumière la nécessité d’accélérer la transition vers des sources d’énergie renouvelables pour répondre à cette demande croissante tout en limitant les émissions de gaz à effet de serre. Les experts soulignent également l’importance d’investir dans des infrastructures électriques plus résilientes et efficaces pour éviter les pannes et réduire les pertes énergétiques.

L’année 2024 restera donc comme un tournant dans l’histoire énergétique mondiale, symbolisant à la fois les opportunités offertes par les nouvelles technologies et les défis environnementaux qu’elles engendrent. La gestion de cette transition sera cruciale pour assurer un avenir énergétique durable.