L’inflation aurait considérablement diminué en 2024, se stabilisant autour de +0,9%, après avoir atteint un pic de +6,1% en 2023. Cette baisse, observée par le Haut-Commissariat au Plan (HCP), s’explique principalement par le recul de l’inflation dans le secteur alimentaire.

L’inflation sous-jacente, qui exclut les prix administrés et ceux des produits à forte volatilité, aurait également enregistré une nette amélioration, s’établissant à +2,4% contre +5,9% l’année précédente, selon les dernières analyses du HCP.

Au quatrième trimestre 2024, les prix à la consommation auraient progressé de +0,7% en variation annuelle, marquant un ralentissement notable par rapport à +1,3% enregistré au trimestre précédent. Cette modération reflète notamment une baisse des prix des produits non-alimentaires, passant de +1,4% à +0,7%, ainsi qu’un ralentissement des prix des produits alimentaires, qui ont affiché une hausse de +0,7%, contre +1% auparavant.

En revanche, l’inflation sous-jacente aurait légèrement augmenté, atteignant +2,5%, après +2,3% au trimestre précédent. Cette évolution serait principalement due à la hausse prolongée des prix des produits alimentaires non-frais, en particulier ceux des viandes.

La baisse des prix non-alimentaires au quatrième trimestre 2024 serait attribuée à une diminution des coûts énergétiques, dont la contribution à l’inflation globale aurait reculé de 0,4 point par rapport au trimestre précédent. Ce repli est lié à la baisse des prix internationaux des produits pétroliers, favorisée par une demande mondiale atone, notamment en Chine, combinée à des perspectives de surproduction.

Du côté des produits alimentaires, le ralentissement serait expliqué par la poursuite de la baisse des prix des produits frais, qui auraient chuté de 8% sur un an au quatrième trimestre 2024.