L’affaire pourrait prêter à sourire, mais elle est bien réelle. À Casablanca, un homme s’est rendu au commissariat pour déposer une plainte après avoir été sévèrement mordu… par un chat. L’incident, aussi surprenant qu’inédit, a donné lieu à une scène surréaliste entre le plaignant et les forces de l’ordre, médusées face à cette requête inhabituelle.

Une morsure qui tourne à l’affaire judiciaire

Tout commence par une rencontre apparemment banale entre un homme et un félin errant. Rien ne laissait présager l’attaque soudaine qui allait suivre. « Le chat m’a sauté dessus sans raison et m’a planté ses crocs dans la main », raconte la victime, qui s’est retrouvée avec une plaie profonde, nécessitant une prise en charge médicale immédiate. Direction la clinique où on lui administre un vaccin contre la rage, une attelle pour immobiliser sa main blessée et quelques antidouleurs.

Mais l’histoire ne s’arrête pas là. Déterminé à obtenir justice, l’homme décide d’aller porter plainte contre l’agresseur… félin.

Un commissariat face à l’absurde

Lorsqu’il se présente au commissariat, les policiers peinent d’abord à comprendre la nature exacte de sa demande. « Vous voulez porter plainte contre qui ? », lui demande un agent, incrédule. « Contre un chat ! », rétorque l’homme avec sérieux. Le silence s’installe. Un commissaire, alerté par l’échange, s’approche pour clarifier la situation.

La scène prend alors une tournure théâtrale. Peut-on juridiquement incriminer un chat ? Faut-il ouvrir une enquête ? Doit-on interroger les témoins ? Les policiers se lancent dans un débat improvisé sur la responsabilité légale des animaux errants. Certains échangent des regards amusés, d’autres tentent de garder leur sérieux.

Finalement, après quelques minutes de discussions, le commissaire décide d’acter officiellement la plainte, non sans un sourire en coin. Reste à savoir ce que la justice pourra en faire…

Une plainte inédite, mais un vrai problème

Si l’histoire peut sembler burlesque, elle met en lumière un véritable problème de santé publique : la prolifération des chats errants et le risque de transmission de maladies, notamment la rage. Ce genre d’incident rappelle l’importance des campagnes de vaccination et de stérilisation pour limiter les dangers liés aux animaux en liberté.

Quant à l’accusé, le chat est toujours en cavale, et aucune interpellation n’a encore été signalée.