L'accusation stipule que Temu, au-delà de sa fonction de plateforme d'e-commerce, pourrait fonctionner comme un cheval de Troie, collectant des données personnelles sensibles telles que la localisation, les contacts, et même le contenu des communications. Pire encore, il est allégué que Temu pourrait modifier son propre code pour esquiver les protections de confidentialité installées sur les appareils.

Ces pratiques supposées ne se limitent pas seulement à une violation de la vie privée; elles poseraient également un risque de sécurité considérable. Selon Tim Griffin, le procureur général, l'application pourrait vendre ces données à des tiers et, en raison de ses liens avec la Chine, partager obligatoirement ces informations avec le gouvernement chinois.

Face à ces allégations, Temu a rapidement réagi, niant toutes les accusations et insistant sur sa conformité avec les normes internationales de protection de la vie privée et de sécurité des données. L'entreprise affirme être prête à se défendre vigoureusement contre ce qu'elle considère comme des allégations infondées.

Cette controverse survient dans un contexte où Temu était déjà sous le microscope des régulateurs européens concernant la sécurité des produits vendus sur sa plateforme. Avec des implications potentielles allant jusqu'à affecter ses opérations globales, Temu pourrait voir son image et sa croissance ébranlées par ces développements.