Une nouvelle arme marocaine contre la pollution marine :
Les microplastiques, ces particules de moins de cinq millimètres, sont particulièrement pernicieux. Ils s'infiltrent dans les chaînes alimentaires marines, mettant en péril la faune et la flore. Le "Chbika", dont le nom évoque les filets traditionnels utilisés dans les cultures côtières, offre une solution tangible à ce fléau environnemental. Sa conception ingénieuse permet une collecte efficace et une gestion des micro-déchets sur les plages et dans les eaux peu profondes.
L'idée du "Chbika" a germé dans l'esprit de Saâd Abid grâce à ses expériences en tant que surfeur et joueur de tennis, deux activités étroitement liées à l'amour et au respect de la nature. L'outil a été conçu en 2016, mais c'est en 2022 qu'une vidéo le mettant en action a capturé l'attention mondiale avec 14 millions de vues sur Instagram, inspirant des initiatives similaires à travers le monde, notamment au Brésil.
Le "OceanLove Innovation Award", inauguré en janvier 2024, ne se contente pas de récompenser l'innovation. Il vise également à encourager la prise de conscience et l'action globale pour la conservation des océans. Le prix de 10 000 euros attribué à Saâd Abid et à son équipe sera intégralement investi dans le développement d'un site web multilingue et la publication de manuels d'utilisation pour le "Chbika", démocratisant ainsi l'accès à cette technologie salvatrice.
Vers un Futur Plus Propre
L'initiative de Saâd Abid ne se limite pas à la conception d'un outil. Elle est aussi une campagne de sensibilisation qui met en lumière les dangers cachés dans nos océans et sur nos plages. En rendant le "Chbika" accessible à l'international, l'Association Bahri espère inspirer des actions similaires partout dans le monde, transformant chaque plage en un front actif contre la pollution marine.
Le succès de Saâd Abid avec le "Chbika" est un témoignage éloquent de la manière dont l'innovation, l'engagement et la coopération internationale peuvent converger vers des solutions efficaces pour nos crises environnementales les plus pressantes. C'est une histoire qui résonne bien au-delà des frontières du Maroc, offrant un modèle de persévérance et d'innovation au service de la planète.
L'idée du "Chbika" a germé dans l'esprit de Saâd Abid grâce à ses expériences en tant que surfeur et joueur de tennis, deux activités étroitement liées à l'amour et au respect de la nature. L'outil a été conçu en 2016, mais c'est en 2022 qu'une vidéo le mettant en action a capturé l'attention mondiale avec 14 millions de vues sur Instagram, inspirant des initiatives similaires à travers le monde, notamment au Brésil.
Le "OceanLove Innovation Award", inauguré en janvier 2024, ne se contente pas de récompenser l'innovation. Il vise également à encourager la prise de conscience et l'action globale pour la conservation des océans. Le prix de 10 000 euros attribué à Saâd Abid et à son équipe sera intégralement investi dans le développement d'un site web multilingue et la publication de manuels d'utilisation pour le "Chbika", démocratisant ainsi l'accès à cette technologie salvatrice.
Vers un Futur Plus Propre
L'initiative de Saâd Abid ne se limite pas à la conception d'un outil. Elle est aussi une campagne de sensibilisation qui met en lumière les dangers cachés dans nos océans et sur nos plages. En rendant le "Chbika" accessible à l'international, l'Association Bahri espère inspirer des actions similaires partout dans le monde, transformant chaque plage en un front actif contre la pollution marine.
Le succès de Saâd Abid avec le "Chbika" est un témoignage éloquent de la manière dont l'innovation, l'engagement et la coopération internationale peuvent converger vers des solutions efficaces pour nos crises environnementales les plus pressantes. C'est une histoire qui résonne bien au-delà des frontières du Maroc, offrant un modèle de persévérance et d'innovation au service de la planète.
De la Frustration à la Victoire : Saâd Abid Triomphe avec le "OceanLove Innovation Award" Après les Décisions Controversées de la Mairie de Casablanca
Frustration à Casablanca : Les bénévoles de Clean&Play repoussés de la plage Madame Choual. Saad Abid, président de l’association Bahri, a exprimé son mécontentement en vidéo sur Instagram, critiquant Nabila Rmili, la maire de Casablanca. Il reproche à la maire de ne pas avoir respecté son engagement d’autoriser l’initiative lancée il y a deux ans, qui combine nettoyage de la plage et activités gratuites comme le surf et l’éducation environnementale.
Selon Abid, malgré les promesses reçues lors d’une réunion en décembre 2022 avec la maire, l’autorisation n’a jamais été délivrée. Un an plus tard, les autorités ont intervenu pour disperser les bénévoles et confisquer le matériel. « Le mqaddem et le pacha ont exigé une autorisation de la part de la maire, que nous n'avons jamais obtenue malgré plusieurs tentatives de contact », a-t-il déclaré, ajoutant que même une lettre au wali de Casablanca est restée sans réponse.
Abid souligne que l’association n’a jamais reçu d’aide étatique et fonctionne grâce à des dons et des partenariats. « Nous demandons juste l’autorisation de continuer notre mission sans obstacles. Cette initiative permet non seulement de garder nos plages propres mais aussi de sensibiliser les jeunes Marocains à l'importance de protéger notre environnement. Malheureusement, la plage Madame Choual est à nouveau sale depuis notre départ », déplore-t-il.
En outre, Abid critique le fait que, contrairement aux bénévoles de Bahri, les vendeurs de parasols et de transats continuent leurs activités illégales sur le domaine public sans être inquiétés.
Selon Abid, malgré les promesses reçues lors d’une réunion en décembre 2022 avec la maire, l’autorisation n’a jamais été délivrée. Un an plus tard, les autorités ont intervenu pour disperser les bénévoles et confisquer le matériel. « Le mqaddem et le pacha ont exigé une autorisation de la part de la maire, que nous n'avons jamais obtenue malgré plusieurs tentatives de contact », a-t-il déclaré, ajoutant que même une lettre au wali de Casablanca est restée sans réponse.
Abid souligne que l’association n’a jamais reçu d’aide étatique et fonctionne grâce à des dons et des partenariats. « Nous demandons juste l’autorisation de continuer notre mission sans obstacles. Cette initiative permet non seulement de garder nos plages propres mais aussi de sensibiliser les jeunes Marocains à l'importance de protéger notre environnement. Malheureusement, la plage Madame Choual est à nouveau sale depuis notre départ », déplore-t-il.
En outre, Abid critique le fait que, contrairement aux bénévoles de Bahri, les vendeurs de parasols et de transats continuent leurs activités illégales sur le domaine public sans être inquiétés.