La nouvelle a été révélée par Reuters, citant des sources anonymes directement impliquées. Elle survient après la publication d'un rapport de l'Autorité française qui met en lumière un risque réel d'abus de la part des fournisseurs de puces dans le développement de l'intelligence artificielle. L'inquiétude principale concerne la dépendance des acteurs de l’IA vis-à-vis du logiciel de programmation CUDA, exclusif aux GPU Nvidia et essentiel pour leurs travaux.

L'Autorité de la concurrence s'inquiète également des investissements récents de Nvidia dans des fournisseurs de services cloud dédiés à l'IA, comme CoreWeave. Si les accusations se concrétisent, Nvidia pourrait se voir infliger une amende pouvant atteindre 10 % de son chiffre d'affaires annuel mondial pour violation des règles anticoncurrentielles françaises.

Cette affaire n’est pas isolée, puisque le ministère de la Justice américain pourrait également lancer une enquête sur les pratiques antitrust de Nvidia. Ce géant technologique, récemment l'entreprise la plus cotée au monde en bourse, est désormais sous une intense surveillance internationale.

L’évolution de cette affaire sera suivie de près par l’ensemble de l’industrie technologique et les régulateurs mondiaux. Les implications pourraient être significatives pour Nvidia, mais aussi pour l’ensemble du secteur de l'intelligence artificielle, où les questions de concurrence et de monopole sont devenues centrales. Les prochains mois seront déterminants pour comprendre l'impact de ces enquêtes sur l’avenir de Nvidia et les dynamiques du marché des semi-conducteurs et de l'IA.