L'alliance permettrait aux deux constructeurs de développer une plateforme commune pour les véhicules électriques, de produire un moteur électrique en commun et d'acheter des batteries conjointement. Cette mutualisation des ressources vise à réduire les coûts de développement et de production, et à mieux rivaliser avec les constructeurs chinois, en particulier BYD, qui domine le marché avec ses batteries et ses véhicules électriques à prix compétitifs.

Le rapprochement entre Nissan et Honda est également une réponse à leur retard sur le marché des véhicules électriques. Alors que les modèles électriques représentent 20 % des ventes en Chine, ils ne pèsent que 2 % au Japon. Nissan et Honda, qui ont tardé à passer des modèles hybrides aux électriques, espèrent combler leur retard en mutualisant leurs compétences et en investissant dans le développement de nouvelles technologies.

L'alliance entre Nissan et Honda pourrait avoir des implications internationales. Nissan est déjà allié à Renault, et les prochains modèles électriques de Nissan prévus en Europe auront des bases communes avec des modèles français. L'alliance avec Honda pourrait donc avoir un impact sur la collaboration entre Nissan et Renault.

En parallèle à l'alliance, Nissan et Honda prévoient de réduire leur production en Chine, où ils sont confrontés à la concurrence des marques locales. Cette décision souligne les difficultés rencontrées par les constructeurs japonais sur le marché chinois, et leur avenir dans ce pays reste incertain.

 

L'alliance entre Nissan et Honda est un développement majeur dans l'industrie automobile. Le succès de cette alliance dépendra de la capacité des deux constructeurs à surmonter leurs différences et à travailler ensemble pour développer des véhicules électriques compétitifs.