Horreur familiale à Al Hoceïma : un homme condamné à mort pour le meurtre de son père
Le couperet est tombé, implacable. Cette semaine, la cour d’appel d’Al Hoceïma a condamné à mort un homme d’une trentaine d’années, reconnu coupable d’un crime qui a glacé la province : le meurtre brutal de son propre père.
Les faits remontent au soir du 31 décembre, dans la paisible commune d’Abdelghaya Souahel. Alors que l’année s’achevait dans le calme, l’horreur s’est invitée derrière les murs d’une maison familiale. Selon le rapport d’enquête, une dispute éclate : l’accusé réclame de l’argent à son père. Devant le refus paternel, l’homme bascule dans une rage incontrôlable.
Le scénario du crime est d’une violence inouïe. Armé d’un couteau, le fils assène plusieurs coups à la tête de sa victime. Le père, grièvement blessé, s’effondre. Mais le calvaire ne s’arrête pas là. Dans un geste d’une froide détermination, l’agresseur s’empare d’une bonbonne de gaz et asphyxie son père, mettant ainsi fin à ses souffrances… ou scellant son propre destin.
Rapidement alertée, la gendarmerie encercle les lieux. Le choc est immense, la communauté locale est en état de sidération. L’affaire est qualifiée d’« atroce » par les enquêteurs, un des crimes les plus sordides enregistrés dans la région ces dernières années.
Au premier procès, la cour criminelle avait opté pour la perpétuité. Les preuves étaient accablantes : scènes de crime détaillées, témoignages directs, et absence de signes cliniques d’altération mentale malgré les requêtes insistantes de la défense pour une expertise psychiatrique.
Mais l’appel change tout. Les magistrats examinent de plus près les circonstances aggravantes : préméditation, violence extrême, consommation de drogues, dissimulation maladroite des preuves. Le tableau est sans appel. Devant une telle brutalité, la cour décide d’alourdir la peine : la sentence capitale est prononcée.
Un verdict rare, dans un Maroc où la peine de mort reste inscrite dans la loi mais n'est plus appliquée depuis des décennies. Cette décision relance de vifs débats, tant sur l'avenir de la peine capitale que sur la nécessité de mieux prévenir les violences familiales.
Les faits remontent au soir du 31 décembre, dans la paisible commune d’Abdelghaya Souahel. Alors que l’année s’achevait dans le calme, l’horreur s’est invitée derrière les murs d’une maison familiale. Selon le rapport d’enquête, une dispute éclate : l’accusé réclame de l’argent à son père. Devant le refus paternel, l’homme bascule dans une rage incontrôlable.
Le scénario du crime est d’une violence inouïe. Armé d’un couteau, le fils assène plusieurs coups à la tête de sa victime. Le père, grièvement blessé, s’effondre. Mais le calvaire ne s’arrête pas là. Dans un geste d’une froide détermination, l’agresseur s’empare d’une bonbonne de gaz et asphyxie son père, mettant ainsi fin à ses souffrances… ou scellant son propre destin.
Rapidement alertée, la gendarmerie encercle les lieux. Le choc est immense, la communauté locale est en état de sidération. L’affaire est qualifiée d’« atroce » par les enquêteurs, un des crimes les plus sordides enregistrés dans la région ces dernières années.
Au premier procès, la cour criminelle avait opté pour la perpétuité. Les preuves étaient accablantes : scènes de crime détaillées, témoignages directs, et absence de signes cliniques d’altération mentale malgré les requêtes insistantes de la défense pour une expertise psychiatrique.
Mais l’appel change tout. Les magistrats examinent de plus près les circonstances aggravantes : préméditation, violence extrême, consommation de drogues, dissimulation maladroite des preuves. Le tableau est sans appel. Devant une telle brutalité, la cour décide d’alourdir la peine : la sentence capitale est prononcée.
Un verdict rare, dans un Maroc où la peine de mort reste inscrite dans la loi mais n'est plus appliquée depuis des décennies. Cette décision relance de vifs débats, tant sur l'avenir de la peine capitale que sur la nécessité de mieux prévenir les violences familiales.