​Mes courbes de vie en sinus et cosinus




Poème en vers et en musique de Anwar Salah CHERKI


Pour ceux qui aiment encore lire de Anwar Salah CHERKI

Dans l’adolescence, entre rêves et futur incertain,  
Je traçais ma route, le cœur plein d’espoir, le regard lointain,  
Étudiant fasciné par la science et les vers anciens,  
Chaque feuille, chaque étoile, me racontait des secrets,  
Des mystères enfouis dans l’univers, des histoires que j’aimais.

Mais dans les méandres des maths, un autre monde m’appelait,  
Un monde de courbes et d’ondes, un monde qui m’intriguait.  
Le sinus, le cosinus, deux termes qui résonnaient,  

Des vagues sur le tableau noir, comme des destins tracés.  
Ces courbes invisibles, elles me chantaient leur mélodie,  
Une symphonie mathématique, une vérité enfouie.

Fasciné, je les scrutais, avec respect et curiosité,  
Cherchant à comprendre leur danse, leur essence, leur vérité.  
Le sinus s’élevait doucement, comme une prière vers le ciel,  
Tandis que le cosinus, fidèle, le suivait de près, sans appel.  

Ensemble, ils gardaient l’harmonie, une vérité mathématique,  
Échappant à ma compréhension, mais éveillant ma passion unique.

Moi, élève moyen en physique, en mathématiques,  
La beauté de ces fonctions, presque mystiques,  
Insufflait en moi une énergie nouvelle, une envie inédite. 
 
Dans leurs courbes, je voyais la vie, une pulsation secrète,  
Régissant le monde des nombres, mais aussi celui des cœurs, des âmes complètes.

Sinus et cosinus, dans leur danse infinie,  
Me révélaient qu’au-delà des chiffres, se cachait une harmonie,  

Une connexion subtile, entre l’homme et l’univers,  
Des vérités profondes, des mystères que le savoir éclaire.

Sans en comprendre la portée, ces termes guidaient mon parcours,  
Des premiers pas vers la médecine, un chemin sans détour.  

J’y trouvais d’autres courbes, d’autres mystères à explorer,  
Des battements de cœur sur un ECG, des ondes à analyser.  

L’écho du sinus, du cosinus, résonnait dans mes diagnostics,  
Compagnons d’un autre temps, d’une science presque mystique.

Et même dans la salle de radiologie, face à l’invisible,  
Je repensais à ces courbes, à ces fonctions si subtiles.  

La médecine, au final, n’était qu’une quête initiale,  
Une recherche d’harmonie, de science, de poésie,  
Où sinus et cosinus, vie et mort, dansent ensemble à l’infini.

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Samedi 31 Aout 2024

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