Des Exigences Jugées Insuffisantes et Menaçantes :
Depuis le 15 avril 2024, un nouveau cadre réglementaire est en vigueur pour encadrer l'activité de location de voitures sans chauffeurs. Si l'objectif affiché par le ministère des Transports est de restructurer le secteur, les professionnels regroupés au sein de la Fédération des loueurs d'automobile sans chauffeurs au Maroc (Flascam) montent au créneau, dénonçant des mesures jugées inefficaces et préjudiciables à leurs intérêts.
Le point de discorde principal réside dans les conditions d'accès à l'activité. Le nouveau cahier des charges fixe notamment un capital minimum de 500.000 dirhams pour les agences de location et exige un nombre minimum de 5 véhicules par agence. Des exigences jugées bien trop faibles par la Flascam, qui estime qu'un capital d'au moins 1 million de dirhams et une flotte de 15 véhicules sont nécessaires à la viabilité d'une agence.
Tarik Dbilij, président de la Flascam, ne mâche pas ses mots : "Avant de lancer une nouvelle mouture, il faut d'abord s'assurer que l'ancien cahier des charges a été bien appliqué. La crise sanitaire a révélé que l'activité est vulnérable". Il pointe également du doigt le manque de concertation avec les professionnels dans l'élaboration du nouveau cahier des charges, déplorant l'absence de prise en compte de leurs revendications, notamment concernant la mise en place d'un cahier des charges spécifique pour la location de motos et de véhicules de plus gros gabarit.
Un Secteur Fragilisé par la Crise Sanitaire
La Flascam rappelle le rôle crucial joué par le secteur de la location de voitures sans chauffeurs dans l'économie marocaine, soulignant son implication dans le renouvellement du parc automobile national et sa contribution à la création d'emplois. Or, selon les professionnels, le nouveau cahier des charges risque d'avoir des conséquences néfastes sur la viabilité de nombreuses agences, menaçant ainsi des milliers d'emplois et fragilisant l'ensemble du secteur.
Face à ces tensions, un dialogue constructif entre les autorités compétentes et les représentants des professionnels de la location de voitures sans chauffeurs semble plus que jamais nécessaire. L'enjeu est de trouver un compromis permettant de concilier la nécessité d'une meilleure structuration du secteur avec la préservation des intérêts des entreprises et la sauvegarde des emplois. Un secteur de la location de voitures sans chauffeurs plus robuste et plus transparent est indispensable pour répondre aux besoins croissants des consommateurs marocains et contribuer à la dynamique économique du pays.
Le point de discorde principal réside dans les conditions d'accès à l'activité. Le nouveau cahier des charges fixe notamment un capital minimum de 500.000 dirhams pour les agences de location et exige un nombre minimum de 5 véhicules par agence. Des exigences jugées bien trop faibles par la Flascam, qui estime qu'un capital d'au moins 1 million de dirhams et une flotte de 15 véhicules sont nécessaires à la viabilité d'une agence.
Tarik Dbilij, président de la Flascam, ne mâche pas ses mots : "Avant de lancer une nouvelle mouture, il faut d'abord s'assurer que l'ancien cahier des charges a été bien appliqué. La crise sanitaire a révélé que l'activité est vulnérable". Il pointe également du doigt le manque de concertation avec les professionnels dans l'élaboration du nouveau cahier des charges, déplorant l'absence de prise en compte de leurs revendications, notamment concernant la mise en place d'un cahier des charges spécifique pour la location de motos et de véhicules de plus gros gabarit.
Un Secteur Fragilisé par la Crise Sanitaire
La Flascam rappelle le rôle crucial joué par le secteur de la location de voitures sans chauffeurs dans l'économie marocaine, soulignant son implication dans le renouvellement du parc automobile national et sa contribution à la création d'emplois. Or, selon les professionnels, le nouveau cahier des charges risque d'avoir des conséquences néfastes sur la viabilité de nombreuses agences, menaçant ainsi des milliers d'emplois et fragilisant l'ensemble du secteur.
Face à ces tensions, un dialogue constructif entre les autorités compétentes et les représentants des professionnels de la location de voitures sans chauffeurs semble plus que jamais nécessaire. L'enjeu est de trouver un compromis permettant de concilier la nécessité d'une meilleure structuration du secteur avec la préservation des intérêts des entreprises et la sauvegarde des emplois. Un secteur de la location de voitures sans chauffeurs plus robuste et plus transparent est indispensable pour répondre aux besoins croissants des consommateurs marocains et contribuer à la dynamique économique du pays.